mercoledì 16 aprile 2008

seconde partie de la petite Piazza 1 g


Aucune idée pourqoui je parle de cela. On verra . Pour le moment, je pense , je mets noir sur blanc ce qui me passe par la tête…Et je fume sans arrêt, comme dans le tango:” fumando espero al hombre que yo quiero…” seulement, voilà, moi j’attends personne. Au moins ce tourment là, je ne l’ai plus.

Maintenant, je regarde, j’écoute, pense un peu plus qu’autrefois ,fais jouer mon imagination au maximum.
Suis aux aguêts et mets un peu d’eau dans mon vin,un bon vin rouge! Rouge comme était mon caractère,l ’était.
Ma tête se trouve en plein chaos.
Je me sens ici, comme aux “ arresti domiciliari”...je croyais y rester quelques mois, cela fait déjà deux ans. Andrea et Astrid , je ne les vois presque plus. Mes amis de San Nicola me manquent. Ma voiture me manque. Je pouvais , là-bas, conduire.Ici? rien à faire,si ma déprime est passée, j’peux pas conduire, car ou aller? La route? Et mes vertiges, j’ose pas et puis seule toujours seule. On vient me voir, on reste à peine quelques jours. J’peux rien dire sauf que je suis contente si, eux ils sont heureux…
Mon amie Laura est la seule que je vois tous les jours.
Ma tête est remplie de pensées sans espoir, j’dois encooore et toujours attendre. Plus d’idées pour peindre. J’en ai fais de trop , de toiles, je les vois de trop, ils remplissent mes murs, et moi,suis vide.
La petite Piazza n’à presque plus d’interêt. Plus rien n’arrive. Le temps s’est arrêté, comme moi. Les “acteurs” sont tous parsemés,.mes fleurs sont tristes, elles sentent mes angoisses.
Changer d’atmosphère, alors je m’en vais manger au restaurant , ici, juste au coin. Eh, bien qui vois-je juste devant mon nez?! Le fou pas si fou, le"fiancé!, mais tout de suite je me rends compte qu’il continue à nouveau à faire ce qu’au fond, j’suis sûre il n’est pas!
Il fait semblant de ne pas me reconnaître. Tant mieux. Pas envie de parler sans rien dire ni écouter ce qu’il ne dit pas. Je m’assieds aussi loin que possible de tous.
Fini, je retourne chez moi.
Tout en marchant je me demande si je vais à nouveau avoir un personnage pour mon théâtre ou vais-je moi-même en devenir un? et encore!: Pietro est apparu tout d'un coup...la barbe...
Voilà ma maison, il est toujours dérrière moi…lui dis, “ciao”, mais me réponds: “ je voudrais te parler, j’ai quelque chose à te dire” Réponse question: “est-ce important, car sinon, j’ai beaucoup à faire et veux pas perdre mon temps.” - Oui “ , qu’il dit..” bon alors monte “…un effort de gentillesse de ma part, of course…
“alors de quoi s’agit –il ?”, je lui fais. Quel imbécile ! il me dit tout content “ tu sais j’ai voté pour la gauche, referendum et tout et tout” en croyant que j’allais lui sauter au cou de joie!!!! Ah, que faire... un bon temps qu’il me casse les pieds, depuis lors... il n’avais pas compris que je voulais et, à peine, j’dois le reconnaître, un simple ami.
Avec un grain de cynisme je le félicite, et me dis que cela ne vaut pas la peine de me compliquer la vie en me faisant un ennemi et,con,en plus, on ne sait jamais, faut se défendre du mauvais oeil,,donc un café et un sourire hypocrite.

On parle de rien, ce qui veut dire du climat, qui à présent est tout à fait exceptionnel , cette chaleur ces jours-ci, terrible. - il faut que je vous dise que cela fait dix ans que j’entends, étè, trop chaud, hiver trop froid et toujours “que cela fait une cinquantaine d’années qu’on n’avaient point eu etc, etc, - Enfin, il s’en va avec un grand sourire idiot, oui, je le sais suis parfois très méchante,cela m’arrive quand une humeur noire m’envahit. Ces derniers temps, alors! que dire, je me noye presque dans la noirceur.!

J’ai découvert que les gens de la Piazza et ceux qui passent devant mes balcons, voient, parlent et savent tout de moi. J’aime pas ça--- Leurs regards sont pareils à des éclaboussures de boue. Maintenant je comprends cette boue qui m’empêche de sauter de mon lit aussitôt révéillée.
Leurs parlotages sur moi, comme des fourmis sur mon corps. Mais je ne peux quand même pas vivre enfermée.Qu’est-ce qui m’arrive? J’étais pas comme cela avant, je m’en foutais des gens, alors? faut réagir, zut, oui, je les emmerde. Et pour le démontrer à moi et ces imbéciles, je vais sortir en short! Ils regardent toujours et n’importe de quelle façon je m’habille, suis toujours un être bizarre pour eux.

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