venerdì 30 maggio 2008

dimora


ero a dir poco
in estasi...

secoli

poi
sprofondata
nell'oblio
una voce eterea
e allo stesso tempo
pungente
raccapricciante
m'ha messo alle strette...

- invasa dall'eco -

mi domando
qual è
la mia ultima
precedente
futura dimora

sabato 24 maggio 2008

Maria Cecilia = amizade eterna


à minha amiga Maria Cecilia, amiga desde os anos 1944 e para sempre. Muito me ajudou. Foi devido a ela que meu trauma de ser judia, - depois de escapar de Bucarest e chegar à maravilhosa terra do Brasil - se acabou para sempre.
Maria Cecilia - odt - mesmo de longe voce esta sempre aqui comigo!

encore un peu de la petite Piazza - fin-photo Dominique Landau


Je respire. Une terrible confusion. Je confonds respirer avec bout de souffle court, quand on court, cour, couroux, oui, l’air ici est plein de colère sourde, corruption, smog, poussière, Dieu, cela pue le soufre, je divague, le “girotondo” recommence.

Elle me tends un verre de whisky, quelques gouttes de ce machin te fera du bien,oui t’as raison, je vais me saôuler et me calmer.
Lendemain, mal à la tête, trop bu. Me rappelle pas quand me suis endormie. Mauvais signe.Peux pas rester à la maison. Trop de malaise.
Je sors, soleil, mais un vent froid, glacé pareil à mon esprit. Impossible d’effacer ce que le fameux Ernesto m’a raconté et surtout “ ce que je n’ai pas vu” dans les cartes.
.Le voisin est capable de venir tous les jours, me faire la cour! Quelle perspective dégoûtante!
“Bonjour , Pietro, j’ai à te parler”. Il à bon caractère, me salue gentiment , ferme sa boutique et on s’en va prendre l’éternel café et ma glace. Voyons si ainsi, avec la glace dans ma bouche, la glaçons de mes pensées, s’en iront.
Of course – je raconte à Pietro, etc. et lui demande conseil. Il me propose une: de déménager, chose que je ne veux absolument pas, et l’autre de venir habiter chez lui! encore moins! Il me dit que amoureux l’Ernesto, amoureux lui aussi!" Je veux des amis. Suis flattée mais je ne veux plus t’entendre dire de ces choses. Ami, alors?” Il me regarde fixement,”ami un homme et une femme? t’en es sûre? “ Oui, tout à fait .C’est ridicule ce que tu dis! Et n’en parlons plus, ce que je veux c’est un conseil “d’ami “ quant à Ernesto…” Il se gratte la barbiche et réfléchis. “Je ne sais pas quoi te conseiller, seulement ne pas lui ouvrir s’il sonne ou appeler les “carabinieri “ s’il arrive par les toits” . Rien, donc. On finit notre machin chose, et on s’en va. Silencieux les deux. Moi, parce que je ne sais quoi faire et lui, à cause de mon “non”!! et , puis, ciao, chacun son chemin...
Aurais-je perdu ou gagné un ami? On verra..

Avant de m’endormir je me casse les méninges pour trouver une solution. J’trouve rien. Le lendemain , pareil . Les jours passent en silence, un silence qui me transperce les os, ne me laisse rien faire. Il fait chaud, mais moi j’ai froid. Si c’est cela qu’il a voulu, un “suspense”, il à réussi, l’Ernesto en question. Je dois réagir. Comment?
A cause de mes nerfs j’ai l’impression que des siècles sont passés. Attendre, sans attendre. Bon, c’est toujours à moi de prendre les décisions. Toute ma vie je l’ai fait, bien ou mal, j’sais pas, mais, toujours. J’ vais pas changer maintenant. Donc, affronter hardiment l’ennemi. Mauvais? Qui sait? .Non, j’crois pas. Seulement un personnage bizarre, cinglé, moche, vivant dans le passé, ou dans son imagination. J’écris un mot pour lui dire que je l’attends pour finir notre conversation de l’autre jour. Je glisse le papier sous sa porte. J’entends rien. Je reviens chez moi. Patience, j’en ai pas beaucoup, j’voudrais en finir d’une bonne fois, cette drôle d’histoire. Attendons. Il se fera bien voir. Il doit s’imaginer que je vais lui ouvrir les bras! S’il savait....

Pas trop a patienter, v’là qu’on sonne. Oui, c’est lui , trop tard pour mes amis, la nuit est là. J’ouvre. Encore plus laid car ce qu’il croit être un sourire, est une grimace, pauvre…
“Bonsoir, chère Mira”, - il insiste- je le laisse faire…je ne perds rien à le supporter quelques moments. Vite en finir avec cette histoire qui m’a bouleversé, surtout à cause des cartes qui étaient comme une feuille blanche et ne pouvait rien lui dire.
“Bonsoir, “je lui réponds. Prends mon courage à deux mains et lui dis carrément. “ Ernesto, j’aime pas votre histoire et j’aime encore moins vos illusions. Donc, pour bien éclaicir les choses, je n’ai rien absolument rien à voir avec votre grand amour, ne suis pas Mira, et ne veux plus jamais vous voir ni vous entendre. On m’avait conseillé de vous dénoncer à la police, comme intrus, mais je n’aime ni la police, ni les dénonces, alors, je vous prie de ne jamais plus apparaître ni par les toits ni à la porte, ni de jour et encore moins la nuit. Voilà, et à présent , adieu”.

Il se met à trembler. Devient tout blanc. On dirait un mort vivant. Il bouge. Veut s’asseoir. Je lui donne une chaise. Il fais un mouvement pour s’asseoir mais tombe par terre. On dirait une attaque d’épilepsie, peut pas parler, merde, que faire? Non, pas d’épilepsie, il à la langue à sa place, ne bave point. Je lui donne un verre d’eau et l’aide à se lever. Là, ça y est, il s'est assis. Tremble un peu moins. Me jette un regard vide,larmoyant,muet,sourd,suppliant. Essaye d’ouvrir la bouche, j’sais déjà ce qu’il dira, j’veux pas entendre, lui fait signe de ne rien dire.Je le laisse se reprendre. Je vois qu’il va mieux, et lui dit:” c’est tout, Ernesto,partez s’il vous plaît. “ Se lève avec difficulté et part. Ouf!!!! Fini.

Je le croyais eh, bien non, les jours passent et on sonne. C’est lui, on sonne, il sonne et sonne, j’ouvre pas.
Je demande à mon ami- oui, ami, intelligent, lui - Pietro de mettre une table, des pierres, j’sais pas mais quelque chose qui l’empêche d’ouvrir la porte en fer là-haut qui ouvre sur ma terrasse. Ça y est. Impossible d’ouvrir pour un petit homme comme mon voisin.
Je respire. Pas encore, les jours suivants il sonne et il sonne et il sonne. La fatigue lui viendra bien un jour et alors il ne sonnera plus.
C’est fini, il ne sonne plus depuis quelques jours. Je monte sur la terrasse avec l’aide de Pietro et on essaye de voir quelque chose. Rien. On se dit, il doit être parti. Oui, c’est çà.

Non. Le jour suivant à l’aube, Laura, mon amie qui ouvre l’Edicola à cinq heures du matin, sonne deux fois, je sais que c’est elle. J’ouvre effrayée,” qu’est-ce qui t’es bien arrivé pour venir à cette heure? “
“Moi, rien, mais regarde par la fenêtre.” Je regarde mais vois pas très bien, il fait pas encore très clair. Elle me montre un morceau de papier, qu’elle a vu près du corps d’un inconnu – pour elle- mort, et a pensé à ce que je lui avais raconté sur le voisin. Me dit de le lire et le jeter.N’en parler à personne. Avant de me le donner, le papier, elle me verse des gouttes d’un calmant. Je m’imagine et ne veux pas y croire. “Ernesto?” je lui demande en tremblant? “Oui”, dit-elle.

Une phrase. “Deux Mira - et puis aucune - dans la vie d’un homme c’est trop".

Il y a quelque temps j'avais bien vu écrit sur le mur près de ma porte:"Myra te amo"
Je n'y avais pas donné d'importance....

encore un peu de la Petite Piazza 2-photo Dominique Landau


Mon toit

Le soir tombe. J’attends.
Ah, voila, il à compris, on sonne. C’est lui. Il murmure un bonsoir et monte les escaliers avec moi.
On se mets à la table. Je prends les cartes, il me fait signe qu’il veut parler avant de commencer mon “rituel “ J’écoute.

“ Je suis espagnol, clandestin depuis des années, - né d’une famille noble. J’étais ingénieur et content de la vie que j’avais. Sans plus ni moins que les autres de mon âge. Je savais que je n’étais pas aussi très beau , mais cela n’avait aucune importance pour moi car je savais que j’avais une intelligence au-dessus de la moyenne. Ma famille me chérissaient. Mes amis m’admiraient. Je me sentais à mon aise, malgré ma petite taille et le reste que vous voyez..j’ai seulement vieilli mais pas trop changé d’aspect. J’étais et je suis laid. Mais un jour, maudit soit-il je me suis épris éperdument d’une jeune fille qui s’appelait Mira. Comme vous, oui je sais vous écrivez Myra et vous le pronnoncez Maira. Aucune importance vous lui ressemblez comme deux gouttes d’eau..et j’imagine que de ces jours-ci, elle est pareille à vous. Non, ne m’interrompez pas. Laissez-moi finir. Je lui ai déclaré mon amour, on s’est vu, on se promenaient la main dns la main comme de vrais amoureux, mais elle a toujours refusé de connaître mes parents et de me faire rencontrer les siens. Elle s’habillait comme vous, je vous ai vue, en été, des jupes longues, comme une gitane, je sais qu’aujourdh’ui, c’est une mode mais pas pour vous ni pour elle. Je pense que depuis des années elle s’habille aussi, comme vous, avec des jeans. C’est vous, j’en suis sûr! Non, laissez-moi continuer. J’ai bien regardé vos photos quand vous étiez plus jeune. C’est elle. C’est vous.
Le destin n’est point aussi cruel que je l’avais cru quand elle n’a plus voulu me voir. Disparue. Je l’ai cherché partout. Elle était partie, ils sont partis, comme des juifs errants ou des bohémiens. Comme vous. Jamais plus eu de ses nouvelles. Jusqu’au jour où vous êtes arrivée, ici, près de moi!!! Oui, j’ai cette habitude de venir comme un fântome, par les toits, et faire croire aux gens que
la maison est hantée. Alors ils s’en vont. Oh, mais quand je vous ai vu par ma fenêtre me suis presque évanoui. Mon passé était là devant mes yeux.!
Puis je suis entré et vu votre nom et le reste. Je vous ai regardé dormir..le reste vous le savez, les cartes étaient une excuse pour vous parler personnellement Quant à comment suis arrivé ici, et comment je réussi à vivre sans presque sortir, je le dois à un ami italien, riche et connu qui a tout arrangé pour moi. Tout, papiers, factures enfin tout. Il vient me voir et m’apporte ce don’t j’ai besoin, surtout des livres, je passe mon temps à lire. La maison est à son nom, tout et tout.Voilà , maintenant vous êtes au courant de ma vie.Ce qui en reste, est à vous”

Encore plus fou que je ne le croyais!!!! Quelle histoire!Serait –il écrivain? cela me semble, une grande imagination. Impossible que ce soit la réalité! Sa vérité, j’sais pas quoi lui dire, alors j’dis rien et je prends les carte, et lui dis, “ vous m’avez raconté votre passé , alors on va voir votre avenir” non, qu’il me fait,” mon avenir est entre vos mains” “ Zut, non!!!!” Je lui crie, “rien à voir, vous c’est vous, moi c’est moi, on n’a rien à faire ensemble. Vous êtes complètement cinglé!!!”

Malgré ce qu’il m’à baragouiné, je prends les cartes et j’ouvre pour lui dire son avenir, et, je ne vois rien. Tout est en blanc, pourquoi? . La chair de poule, chaud froid, mes cheveux s’ébouriffent encore plus, j’aime pas du tout “ce que je n’ai pas vu”,ne rien voir! Comme il n’à pas fait attention, je les mets de côté et reste en silence. Rien à ajouter. Je reste aux aguêts, qu’il s’en aille, vite, vite, vite. Il reste et me regarde avec des yeux affreux surtout par son expression, comment dire, d’espoir, quelle horreur, j’ai envie de lui lancer mon mot préféré quand je me sens comme ceci.: merde, peux pas, quelque chose m’en empêche. Pitié?
Finalement comme c’est un type trooop bien élevé, - surtout démodè- il me salue d’un un baise-main – et part.

venerdì 23 maggio 2008

encore un peu de la petite Piazza -photo Dominique Landau


Mon balcon

Mais? quoi? J’entends un bruit là-haut..je cours voir. Cours pas assez vite, j’fais ce que j’peux, j’arrive à bout de soufflé, et j’ouvre la porte – qui n’était ps fermée y à pas de clef ici , ridicule croire encore aux clefs..- je me trouve nez à nez avec un type. Doit être le fameux voisin. Ouf, ce que j’ai peur. J’ose pas regarder, j’ose pas bouger, j’ose pas ouvrir la bouche. Suis glacée, quelle frousse, enfin, je respire – sans le vouloir. Et bon, allons-y, et lui crie, “ mais que faites-vous ici? Pourquoi ne sonnez-vous pas à la porte comme une personne normale! Comment osez-vous? “, blablabla, il reste muet.Je crois qu’il est aussi époustouflé que moi. Je le pousse, sais pas d’où j’ai tout à coup eu ce courage - il tombe presque et j’ai l’impression qu’on va tous les deux nous précipiter dans l’abysse tournant, qu’est mon escalier!Clair, la porte qui ouvre sur la terrasse est en fer , vieille , on n’à qu’à pousser un peu et click, elle s’ouvre.

Frissons, chair de poule, tout et tout En tout cas, j’sais plus comment suis descendue, le type derrière, on arrive en bas, je prends un verre d’eau, je me calme. Que je crois.
Mon cerveau s’est désséché,. Ma main est cassée. La peinture s’est envolée. J’suis dans le vague. Les vagues du vide m’emportent.

Qui est ce bonhomme qu’est planté là comme un arbre sans feuilles? Un de ces vilains cactus comme des gendarmes au long de la route à Oaxaca? Où suis-je? Je lutte avec entrain, je le sens, contre cet épouvantail planté devant moi, qui me pulvérise de son regard absent. Fléchir . Partir. Rester pour découvrir ce que je regarde , voir ce que je ne vois pas, écouter des bruissements ouatés qui viennent de je ne d’où, qui est- ce bonhomme? Image envoutée dans un brouillard et ou d’arc-en-ciel sans couleurs? À travers les vitres le vent casse-pieds me souffle au visage, se moque de moi, hurle,” mais vous ai-je effrayée à ce point…” j’entends de loin, je reviens, j’ai dormi, est-ce un cauchemar, non, suis là, avec un verre d’eau dans la main et ces mots qui me parviennent ce sont les paroles de mon voisin. Ernesto.

Donc, aucun cauchemar,pire peut-être.
Ce qu’il est moche, voilà j’suis tout à fait révéillée!
“ Alors, dites –moi pourquoi ne pas venir comme tout le monde? Au lieu de passer par les toits comme un voleur???” Pas beaucoup envie de lui parler, mais il est là , donc à découvrir ce “j’sais pas vraiment comment définir “, cet individu, maigrichon, pâle, des yeux d’une couleur impossible, tremblant,- plus que moi,- bizarre, bossu, etc. Et ce sont les etcs. que j’aime pas du tout. Je me blotti dérrière un paravent d’indifférence, et je commence: “alors vous voulez savoir quoi? Vous avez découvert que je fais les cartes? C’est ça?L’avenir vous intérésse? Le passé vous le savez quant au présent, grâce à vous, c’est la merde!!! Vous me l’avez apportée”, lui dis en colère!
“Mais avant que je prennes les cartes dans mes mains, je dois prendre en mains votre stupide arrivée chez moi. Dites-moi, pourquoi, les toits?”
“Parce que je suis habitué à venir chez vous par ce chemin, plus court, j’aime pas sortir ni rentrer par les portes de la rue. “
Il est complètement fou! me dis-je, continuons.
“Alors c’est vrai que ce n’est pas la première fois que vous venez ici?” Il baisse son éspèce de tête, et, balbutie, ,” vous avez raison, , suis venu plusieurs fois, j’ai vu vos photos, je me suis rappelée de quelqu’un de mon passé, je vous raconterai plus tard et je suis venu aussi la nuit, je vous regardais dormir” .Un rictus traverse son vilain visage
Ah, me suis dis, je ne me trompais pas, ce n’était pas de mauvais rêves, c’était lui!
Et il continue.

Tout à coup on sonne à la porte, merde qui cela peut bien être? Le voisin s’échappe, il sait par coeur le chemin .J’ouvre, c’est Pietro!!! Mais, “ ne dis rien,” qu’il fait,” j’ai tout d’un coup senti que t’avais besoin de quelqu’un , je suis venu malgré l’autre jour.”.Suis un petit peu embarassée. Je ne réponds pas mais je le laisse entrer. “oui, je crois que t’as raison”je balbutie.

Il regarde tout autour avec un oeil interrogatif.” Oui,” lui dis,” le voisin excentrique était ici.”
“A cette heure?” Et lui raconte ce qui est arrivé. Pas le temps de finir. Encore une fois on sonne à la porte, tout un défilé d’amis, le facteur, Laura, et d’autres de mes “clientes”!!! eh oui, tout ce voit, ce devine dans ce petit “paese”. Il à suffit qu’on voit ma lumière allumée tard le soir, - tous ici savent que je vais me coucher assez tôt, - qu’ils se sont tous précipités pour voir si je n’avais besoin de rien. Gentils mais encombrants. Indiscrets.Dès aujourd’hui je me rends compte que je ne suis pas si seule. Il y à toujours des anges gardiens, ou des surveillants? Boh-----“Tout va bien,” leur dis-je,” ne vous en faites pas et merci, je n’avais pas sommeil ce soir”. “ Il est quand même dix heures ou plus,” me répondent tous. “Oui, le temps est vite passé j’ai un bon livre plein de mystères.,à découvrir. J’ me suis distraite, bonsoir, bonne nuit, merci encore”, et je les accompagne à la porte. Ouf...enfin seule.

Vais dormir mais d’un oeil.Le voisin va encore venir, je le sens,eh, bien je l’attends! Ce ne sera pas cet éspèce de gnome qui va m’obliger à déménager! La peur m’a - presque - quittée.

Soleil.Je regarde mom petit balcon avec une belle plante. Encourageant. Me remplis d’énérgie. J’en aurais besoin, je le pressens.Pour quand ? d’ici peu, l’après-midi, le soir? ma curiosité est grande . Les mystères j’y crois pas, enfin pas complètement. On réussit toujours à les résoudre avec patience et pérséverance.

Le soir tombe. J’attends.
Ah, voila, il à compris, on sonne. C’est lui. Il murmure un bonsoir et monte les escaliers avec moi.
On se mets à la table. Je prends les cartes, il me fait signe qu’il veut parler avant de commencer mon “rituel “ J’écoute.

tranello o dono ?




tramanda
serpeggia
piomba
su di me


tranello
o
dono?

ancora non lo so

cambio tono
parlo sul serio
potrei credere
che ho talento
tanto da coprire
tante tele
di linee infinite
e colori strabilianti?

cose strane
che nessuno
può spiegare
crolleranno i muri
ma nessuno
te lo saprà dire
sorgono
all'improvviso
e alla faccia di tutti
la libertà
più che mai
m'incoraggia
a continuare
m'impedisce di vegetare..

benvenuto tranello
dono da ringraziare

chi?

inquinamento - foto Dominique Landau


guarda lassù: si fa beffa di noi ci prende in giro viene e va il vento soffia gelido intralcia l'uscita di un povero pallido sole appena apparso sparisce con un schiaffo dalle nuvole sempre grige il cielo si rompe in tempesta diluvio che invade fino all'anima irrigidisce le gambe le ossa uccide le piante e con un riso sardonico ci dice: colpa vostra le vostre smisurate stragi di ambiziosa opulenza avete straboccato di merda la nostra atmosfera:
incoscienza! no
strafottenza, si !

giovedì 22 maggio 2008

alla svelta - foto Dominique Landau


alla svelta
mi dice
ho sentito bene?
una sveltina?
sarà'...


andiamo ripete
abbiamo fretta
no, brontolo
a me non piace farlo cosi
ma si, vieni
insiste lei
ma che li prende
non capisco...
in fretta
non mi piace
le dico

mi guarda
sconcertata
e ironica
sorride:
scemo
ossessionato!
ce l'hai proprio in testa...

hai forse dimenticato la festa?

mercoledì 21 maggio 2008

furia vendicatrix


dalle minacce ai fatti


lo sapevo
freddo umidità
eterni

il famigerato dolore
sorge
mal piazzato...
eh, si...non ti dico dove...
ma
- ormai inutile-
emerge
vendicativa
perché vissuta
secoli passati
in una frenetica fervida

felicità...

martedì 20 maggio 2008

amore - foto Dominique Landau



lei estrosa
spicca di vita
laddove
lui sobrio
paziente introverso
controversi
differenti
esigenti

ma nell'apice
della discordia
attoniti
pietrificati
si guardano
ed
emerge
rovente
luccicante
qualcosa...

l'amore
la sa lunga

kuhai 7 -balcone


balcone sospeso
sepolcro di
piante morenti
petali torturati
vento omicida
tempesta inasprita
intristita urlo
basta!

kuhai 6 - vecchiaia-due versioni - foto Dominique Landau



< Versione 1:

allora?
tutto bene
uguale
quindi
male.

vecchiaia






Versione 2:

allora?
tutto bene
uguale
quindi
male.

il tempo
gli anni
routine
monotonia

cammina
sulla ghiaia
scivola
ma
non va via

vecchiaia

ebbro



sottile filo di luce
pallido raggio di sole
poi
sole più radioso
via le tenebre
esco
ebbro del cambio
colori vivaci
calore vero

oh!
pur sognando
stavo sveglio
imbroglio atmosferico
accoppiata micidiale
pioggia vento
sole finto
finta ebbrezza
merda

vino marcio

lunedì 19 maggio 2008

kuhai 5 - lungo la riva



lungo la riva
un incontro
un sorriso
una domanda
la risposta?

un no
umana leggerezza
disperso
nella brezza

alzata fin dai tempi

kuhai 4 - un cappello - foto Dominique Landau


l'aspro
orlo della follia


raggiunge
chiunque
offuscato dal suo ego
come una calamita
attratta spinta
da una raffica di vento.

nel dubbio
indossare un cappello

domenica 18 maggio 2008

kuhai 3 - ore cupe - immagine Dominique Landau



ore cupe
perse nel nulla
è un bene.
e le altre?
un ronzio di api
all'alba.

kuhai2 - sarcofago - immagine Dominique Landau




sacrosanto sarcofago
salma putrefatta
matassa di ossa
niente di più
tutta la vita
un letargo assurdo

l'anima?
vola

kuhai 1- ombelico



...fallo
falò!
fallo...
e si fa la vita...
ònfalo

si o no? - foto Dominique Landau



infastidita
dichiaro:
non scrivo più




sono troppo minimalista
le mie rime troppo facili
devono sparire
non sono scrittrice
ne questa è la mia lingua...

ma quale sarebbe la mia vera lingua?

ne parlo sei
nessuna perfetta
il mio desiderio di non essere soltanto
pittrice
ma anche scrittrice
s'è squagliato

scrivo sei lingue
tutte imperfetti
continuare o no?
la fatidica "that is the question "
la vedo in maiuscole...

mi metto un bavaglio
punto e basta.

sabato 17 maggio 2008

giocolieri - immagine Dominique Landau



risplendono
aguzzi come aghi
al sole
i miei
amoriamicheamici
sparsi nel mondo
nello spazio

chiamarli ricordi?
non mi piace

con tutti loro
parlo rido

ogni tanto
come
giocolieri
spariscono passeggiano
vanno
vengono
fra i miei quadri

mi basta un sorriso
e appaiono
qui accanto a me

non hanno via di scampo
li tengo stretti
attorno
a me
circondata
travolta
di ondate
d'amore
scavalco
qualsiasi ostacolo
li porto al collo
ma di tanto in tanto
mi viene
un torcicollo...

venerdì 16 maggio 2008

sarà? - foto Dominique Landau




di punto in bianco
mi domandai
ti sei ficcata
in un pasticcio?

il sesto senso
che sempre seguivo
e azzeccavo a occhi chiusi
mi aveva istupidita

troppa fretta

poi sguardo fisso
teso come la corda
di un violino
sei rimasta
a guardare
ad aspettare

non disperare
riprendi fiato
l'odore
dell'acqua stagnante
della routine
sta cambiando
l'aria intorno a te
girovaga balla
ciondola
mi sembra
vederlo
strizzarmi l'occhio
un sorriso affiora
sul sipario
della disperata attesa
appare un raggio di sole

sarà?

giovedì 15 maggio 2008

cordone ombelicale- foto Dominique landau


frastuono assordante
insistenza cromatica
delle le mie pareti

ci vorrebbe
una zona d'ombra
far sparire
questi muri
gremiti
di colori

un po'
di cecità
di silenzio

ormai
è tardi
la loro
voce
ed
ansia
ad apparire
si diffondono
ovunque
danno
del filo
da torcere

devo spezzare
segare
il cordone ombelicale?

morirò!!!

lunedì 12 maggio 2008

incoerenza




chiuditi brutto deficiente
di un vento
vattene...
portati via
questo freddo


io
bersaglio
troppo
facile
sospesa
fra caldo
invisibile
freddo
sempre esistente

rimbalzo
piena di brividi
ad ogni istante
giacché
ogni momento
varia il tempo

cosi incoerente

e tu sei stata mai
coerente?

domenica 4 maggio 2008

specchio - immagine Dominique landau



specchio
d'allora

fruga
il passato

ero tutta
fiamma
rovente
strabiliante

- primo amore -

sparito
lui
dispersa io

oggi
specchio
arrugginito
io
sconnessa
schiodata

famigerati
ricordi

butto
rompo
schiaccio
il colpevole specchio