sabato 24 maggio 2008

encore un peu de la Petite Piazza 2-photo Dominique Landau


Mon toit

Le soir tombe. J’attends.
Ah, voila, il à compris, on sonne. C’est lui. Il murmure un bonsoir et monte les escaliers avec moi.
On se mets à la table. Je prends les cartes, il me fait signe qu’il veut parler avant de commencer mon “rituel “ J’écoute.

“ Je suis espagnol, clandestin depuis des années, - né d’une famille noble. J’étais ingénieur et content de la vie que j’avais. Sans plus ni moins que les autres de mon âge. Je savais que je n’étais pas aussi très beau , mais cela n’avait aucune importance pour moi car je savais que j’avais une intelligence au-dessus de la moyenne. Ma famille me chérissaient. Mes amis m’admiraient. Je me sentais à mon aise, malgré ma petite taille et le reste que vous voyez..j’ai seulement vieilli mais pas trop changé d’aspect. J’étais et je suis laid. Mais un jour, maudit soit-il je me suis épris éperdument d’une jeune fille qui s’appelait Mira. Comme vous, oui je sais vous écrivez Myra et vous le pronnoncez Maira. Aucune importance vous lui ressemblez comme deux gouttes d’eau..et j’imagine que de ces jours-ci, elle est pareille à vous. Non, ne m’interrompez pas. Laissez-moi finir. Je lui ai déclaré mon amour, on s’est vu, on se promenaient la main dns la main comme de vrais amoureux, mais elle a toujours refusé de connaître mes parents et de me faire rencontrer les siens. Elle s’habillait comme vous, je vous ai vue, en été, des jupes longues, comme une gitane, je sais qu’aujourdh’ui, c’est une mode mais pas pour vous ni pour elle. Je pense que depuis des années elle s’habille aussi, comme vous, avec des jeans. C’est vous, j’en suis sûr! Non, laissez-moi continuer. J’ai bien regardé vos photos quand vous étiez plus jeune. C’est elle. C’est vous.
Le destin n’est point aussi cruel que je l’avais cru quand elle n’a plus voulu me voir. Disparue. Je l’ai cherché partout. Elle était partie, ils sont partis, comme des juifs errants ou des bohémiens. Comme vous. Jamais plus eu de ses nouvelles. Jusqu’au jour où vous êtes arrivée, ici, près de moi!!! Oui, j’ai cette habitude de venir comme un fântome, par les toits, et faire croire aux gens que
la maison est hantée. Alors ils s’en vont. Oh, mais quand je vous ai vu par ma fenêtre me suis presque évanoui. Mon passé était là devant mes yeux.!
Puis je suis entré et vu votre nom et le reste. Je vous ai regardé dormir..le reste vous le savez, les cartes étaient une excuse pour vous parler personnellement Quant à comment suis arrivé ici, et comment je réussi à vivre sans presque sortir, je le dois à un ami italien, riche et connu qui a tout arrangé pour moi. Tout, papiers, factures enfin tout. Il vient me voir et m’apporte ce don’t j’ai besoin, surtout des livres, je passe mon temps à lire. La maison est à son nom, tout et tout.Voilà , maintenant vous êtes au courant de ma vie.Ce qui en reste, est à vous”

Encore plus fou que je ne le croyais!!!! Quelle histoire!Serait –il écrivain? cela me semble, une grande imagination. Impossible que ce soit la réalité! Sa vérité, j’sais pas quoi lui dire, alors j’dis rien et je prends les carte, et lui dis, “ vous m’avez raconté votre passé , alors on va voir votre avenir” non, qu’il me fait,” mon avenir est entre vos mains” “ Zut, non!!!!” Je lui crie, “rien à voir, vous c’est vous, moi c’est moi, on n’a rien à faire ensemble. Vous êtes complètement cinglé!!!”

Malgré ce qu’il m’à baragouiné, je prends les cartes et j’ouvre pour lui dire son avenir, et, je ne vois rien. Tout est en blanc, pourquoi? . La chair de poule, chaud froid, mes cheveux s’ébouriffent encore plus, j’aime pas du tout “ce que je n’ai pas vu”,ne rien voir! Comme il n’à pas fait attention, je les mets de côté et reste en silence. Rien à ajouter. Je reste aux aguêts, qu’il s’en aille, vite, vite, vite. Il reste et me regarde avec des yeux affreux surtout par son expression, comment dire, d’espoir, quelle horreur, j’ai envie de lui lancer mon mot préféré quand je me sens comme ceci.: merde, peux pas, quelque chose m’en empêche. Pitié?
Finalement comme c’est un type trooop bien élevé, - surtout démodè- il me salue d’un un baise-main – et part.

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