sabato 27 ottobre 2007

DVD, illusione...- foto Dominique Landau









non si deve illudere le persone...neanche quelle che non ne hanno piu, o quasi...
mi hanno convinto di farlo, ma io dovevo dare retta alla mia prima reazione : no. E impressione : che non succederebbe niente..e quella di non voler fare la intervistadocumentario.
Sapevo che non sarebbe successo niente...e adesso dopo 3 anni, vedo che avevo ragione. Niente di mostre a Londra e altri posti...
il DVD, sara solo un ricordo per i miei amici...chissà servira a quelli che l'hanno fatto...
Mi dispiace avere ancora alla mia età qualche piccola illusione....
Dobbiamo sempre dare ascolto alla nostra prima impressione....

venerdì 26 ottobre 2007

prima di andare via: arcobaleno- foto Astrid Lima



nebbia fitta
parole nascoste
sconvolgente?
mistero

parole che
oscillano
fra apparire e scomparire

come me...

nuvole mute
cielo sparito
enigma

aspetto
fremo
curiosità
paura?'

macché

brividi'
si!

offuscata
dal'improvviso
arcobaleno
scavalcando
travolgendo la fitta nebbia
la gioia mi avvolge
e freme su di me
un bel raggio di sole
di tutti colori

scopro le parole

sto con voi....

vado a Olanda

per due mesi, allora se c'é qualcuno che mi legge, ciao, e ci vediamo in Gennaio!!!
non so se li, scrivero o no!!!
abbracci,

mercoledì 24 ottobre 2007

fragmento de Au Vu et Au Su de Tous, scritto anni fa, ma ancora valido per oggi...










AU VU ET AU SU DE TOUS

Myra Landau

Au vu et au su de tous. Quels tous ? Mais tous, voyons. Quoi ? Tu veux dire que je me trompe? Ne vois-tu pas tout ce monde et ses prises de bec depuis des années et des années ? Discussions sans fin, dialogues de sourds, ou cécité cynique déguisée d'ignorance hypocrite? Tout ce que tu veux. Qu'est-ce qui était mieux ? .Le génocide avance. Ils passent leur temps à discuter, à parler sans rien dire - cela fait rire - car à quoi bon continuer à se plaindre.. On finit par ne plus rien voir. On voudrait encore espérer trouver une solution. Espoir vain. Croire que la guerre est la solution... oui, en finir avec les assassins, oh oui, mais comment éviter la mort des innocents ? Eh bien, le tour est joué. Trop de temps perdu à discuter, pour chercher à faire cesser les horreurs de ces événements en cours dans le monde entier. La tristesse qui est dorénavant tout ce qui reste...
Cependant, le monde entier ne peut pas être entraîner à s'entr'égorger - encore heureux - alors, voilà, toutes les parlotes, les maintes rencontres des "seigneurs" du monde, pour continuer à chercher - tard, toujours trop tard - "la solution", qui d'une part, qui d'une autre, n'ont abouti qu'à faire mourir encore plus d'innocents, de tous les côtés. Les enfants continuent à perdre mère, père, innocence. Gagnent des drames qui, pour toujours, poursuivront leurs jours. S'ils en auront encore...
Rêver à leur passé tellement présent encore... car c'était hier. Au vu et au su de tous. Les guerres continuent leurs cours. Tous les jours. Ce n'est plus que routine. Au vu et au su de tous. Elle pousse des cris inutiles. Elle gesticule. Elle voudrait aussi, au vu et au su de tous, tuer. Tuer la mort. C'est plus fort qu'elle. Je dois tuer ces tueurs. Elle meurt d'envie de le faire. Elle se sent mourir, c'est tout ce qu'elle arrive à faire. C'est fini. Ces cris qui l'étranglent, qui la font tousser - je ne peux plus pleurer, je ne veux plus pleurer, glousse-t-elle. Au vu et au su de tous, oui tous. Vous, toi, lui, nous. Que faisons-nous? Que font-ils? Oh, ils font beaucoup, car les gens meurent sur le coup, et font d'un seul coup, - cela vaut-il le coup? - des cratères, des corps déchiquetés, parsemés de tous les côtés. Semés pour toujours aux quatre vents. Tout ce qui arrive, la rive sur la rive toute droite de l'angoisse, ne sert à rien. Je lis quand même le journal. J'allume quand même la télévision. Elle a quand même l'espoir de voir la fin de cette terrible histoire, l'espoir. Croire encore que plus aucun corps ne tombera, mort. J'espère, cela oui, oh oui, et avec quelle avidité, - je ne m'imaginais pas qu'elle était capable d'autant de haine ! - j'espère arriver a voir le jour où tous ces assassins auront la fin dont j'ai terriblement faim... J'ai faim de voir la fin des assassins. Leurs morts? Je ne sais plus. Oui, ne sois pas lâche. Reconnais ton désir de vengeance. Et à la fin, les assassins sont encore capables de continuer à pérorer, écume aux lèvres, leurs élucubrations remplis de venins, - et empoisonner pour le restant de leurs jours, de nos jours, avec une passion effrénée, effrontée et démoniaque, nos pauvres oreilles. Nos oreilles. Les nôtres. Ceux d'entre nous qui se trouvent encore parmi nous. Devenir sourds? Devenir aveugles? Indifférents? On est déjà tellement impuissants ! Les puissants de la terre, eux, errent dans leurs règnes et ne se baignent que dans la violence. Violence des actes, violence économique. Jamais violence de paroles. Toujours violence polie, surnommée diplomatique. Violence qui presque toujours engendre la violence, tout court. Bombes intelligentes - presque -, cruautés faites d'une façon très technique, hygiénique, presque indolore. Rapide surtout. Rapide? Mais que dis-tu? guerres rapides, indolores, incolores.....impossible Et nous en sommes encore à l'attendre, cette guerre sans douleurs. Seulement quelques heures. Jours, tout au plus. Plus on parle, et plus les gens meurent. Les pauvres hères, milliers qui se traînent parmi, entre, au-delà des frontières, errent dans un règne rempli de haine. Les uns attendant le trépas sur le pas de quelque porte imaginaire. Ou imaginée... D'autres errent dans une autre ère, celle d'hier. Heureux ceux qui peuvent le faire. Ils sont rentrés dans une zone infranchissable, comme dans un rêve, si ce n'était un cauchemar. Heureux malgré tout. Mais peut-être sans retour. Heureux quand même car leur retour est dans la tour des sans mémoire. Ils l'ont perdue. Dû a tant de malheurs. Au vu et au su de tous, la voilà qu'elle se met à écrire. Pour ne rien dire d'autre que des paroles inutiles, trop évidentes. Il faudrait des paroles folles. Des mots aussi fous que tout ceci. Malgré ma rage, mon angoisse et ma tristesse, je ne parviens à rien. Comment trouver plus de folie que dans ces images qui en sont, elles, remplies de cette folie? Actes fous partout. Alors je dis adieu, ma douce folie. Folie, celle de mes jours, mes jours d'antan, remplis d'une belle folie. Au vu et au su de tous, je vois croître les pousses de la souffrance à outrance. Je cherche un refuge lointain. Elle voudrait entrer en transe. Je lui dis : n'y penses plus, va, il n'y à rien a faire. Ainsi comme la terre tourne en rond, l'histoire va et vient, et malheureusement revient pour nous faire horreur. Elle a peur. J'ai peur. Nous avons tous peur. Alors ? Quoi ? Que dis-tu ? Ou es-tu ? Ou êtes-vous ? Vous tous qui avez peur, horreur de cette peur, vous n'êtes plus ici ? C'est donc fini ? Et les cris ? Les pleurs ? Au vu et au su de tous, je capitule. Je suis nulle. Elle se rend ridicule. Elle ne voit pas la fin de ces lignes. Je ne vois aucun signe de paix. Je tourne en rond. Mon cerveau, mon esprit, mon cœur et mon âme sont des ânes. Têtus comme eux. Elle veut continuer a divaguer. N'est-ce point ce qu'elle a fait depuis la première ligne? Aucun signe ne lui parvient. Je lui dis de mettre un point final à ces lignes car elle ne fait que tourner en rond. Ne voit-elle donc pas la vérité ?
Rien à faire.

martedì 23 ottobre 2007

pensieri - immagine Dominique Landau


pensieri
immagini----

una leggera spinta
un lieve soffio
che sembrano voler spingerla indietro
dietro le tracce di coloro
senza più colori...

ma che dici'
ti sei bevuto il cervello?

tuoi capelli adesso diradati
e quelli pochi drizzati sulla testa
- vogliono spiccare il volo -

allora che aspetti'
indietreggiare mai
segui l'ambizione dei tuoi fili d'argento

lascia il pensiero schizzare via
librati!
lìberati al volo!

de tout un peu: murmures, escrito faz algum tempo...



Tonneres………….
Prends pas cet air
Ton ère?
J’aime pas
Change d’air
Deviens hère
Tu l’es déjà…
Oublie les tonneres
Continues
Erres
Veux plus
Peu pas
Suis fulminée par les éclairs
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Vide et rien
D'accord….

Mais dans le soc
De ma vie
Sur le socle
De ces longues années- vides -
Et rien …

Un as dans mes mains:

Je peins.

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

de tout un peu- fuite, escrito faz tempo...- photo Dominique Landau



Des frissons.
La gr^ ele éclate sur mon corps inutile
Les frissons
Tombent comme la gr^ele sur mon visage vide
Un grand frisson
Traverse mon coeur plein d’ombres…

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Le profond de la nuit
Le désordre de la mer
L’obscurité du silence

Aujourd’hui
L’ absence de stupeur
Dévore en sourdine

Tout.

L’angoisse est la morsure de nos jours.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Le tout s’évade
guet – apens permis
Partout
Alerte
Observe l’écart du temps
Attrappe les heures au vol
Trop rapide déjà
Reste au gu^et - quand m^eme -
Si tu peux si tu veux
Je crois que t’as plus rien à faire
Et t’en qu’à faire

Tu ferais mieux de te taire
Ici sur la terre….

lunedì 22 ottobre 2007

fragmento de vade retro, 1998.,.carta comprida à minha filha



J’ai oublié. J’avais dis que je n’écrirai plus en portugais ni en espagnol. Mas não posso. E mais forte que eu. Afinal de contas, Brasil foi o tempo da minha adolescencia. Importantìssimo. Como então deixar de escrever, mesmo se besteiras sem importancia, como deixar de escrever em portugues?! Se a música, o ritmo que mais gosto, é o samba! A música brasileira que me faz chorar de saudades ao escutar o Vinicius, que além do mais conhecì, ao Chico, a Maria Bethania, a tantos e tantas que adoro e que me levam ao longe, longe, a beira do mar de Copacabana ou Ipanema. A Barra da Tijuca, quando ainda era minha e de todos aqueles que a conheceram antes de ser transformada nesta merda que é agora!
Rio de Janeiro, que beleza! Podem fazer de tudo: construir, destruir onde antes eram morros ou praias, fazer condominios no lugar das favelas, podem pôr o Rio de cabeça, Rio será sempre aquele lindíssimo espetáculo que me recebeu uma formosa manhã de cinquenta anos atràs. Cheia de medos, cheia de sonhos, cheia de esperanças, ilusões que nunca perdì. O Rio de Janeiro me deu a vida. O ritmo. A beleza. E o mais importante, a amizade. Depois, muito tempo depois, me trouxe também, o amor. Rio de Janeiro é talvez o mais próximo ao que podería chamar de :minha terra.

Zigzag. Ancora. Non posso farci nulla. Il pensiero, le immagini che mi sfiorano, sfumature, flashback venuti da tanto lontano, non sono, non possono essere lineari. Non sono comé le mie linee. Pensandoci meglio neanche esse sono esattamente lineari . E la vita segue una linea dritta? Neanche i fili delle trame di un tessuto - parlo di quelli fatto a mano, non in fabbrica - vanno totalmente in linea dritta. Qui troviamo, per fortuna la mano dell’ artigiano, con la sua creatività, comè anche nella vita. Siamo gli artigiani dalla nostra vita. Non c’è la mano di nessun altro. Chissà - lo credo a giorni - c’è la fatalità. Ma in realtà la vita, la vita che s’intreccia, si arrampica, balla, salta, si sgretola, si svolge, rivolge, spinge, la vita fa di tutto: è un sfolgorio. E tu, sei un folletto nelle mani di una fata. Ogni tanto, spunta una strega... A volte sembra che vai a vanvera e che qualcuno ti spinge come il fiume spinge le pietrine. Però, non credo che sia proprio così. In verità, non ho ancora scoperto se è la vita che ti spara al vento o si sei tu chi sfuggi dal vento girovagando insieme alla fata. Chi lo sa, forse per scappare della strega che ti sta alle calcagne... la paura di cadere nelle sue grinfie, ti fa scivolare e cadi all’orlo di cammini che non avevi mai sognato di intrapprendere. Ti trovi all’improvviso con la mente insabbiata di confusioni, con il viso stracciato a causa di un riso stonato che pare venire chissà da dove. E il tuo. Di fronte a certi fatti compiuti non possiamo farci niente. Solo ridere. Piangere non risolve niente. “ Ridi, pagliaccio “, è più saggio.


Vade retro, retrocedi, diabo de vida.

... te das cuenta que una vez más atravieso años, voy, vengo, y parece que hablo sin piés ni cabeza. Parece pero no es así. Sin querer, queriendo, me mimetizo a la vida. Ya que la vida tambien, va y viene, es llena de confusiones, contradicciones, imprevistos - ai de nosotros si no existiera el imprevisto -, y como ves este “dizquelibrodememorias”, si, será un libro de memorias pero de memorias presentes, que en este preciso instante ya no es presente, ni tampoco futuro. Vaga, divaga, indaga, sempre en el pasado que, por suerte, tiene el don de la ubicuidad.
Je m’imagine que tu t’es déjà dis que ceci n’est qu’une longue très longue lettre qui avait commencé par essayer d’être ce que tu avais voulu: un livre de mémoires. Trop, pour moi...
Allora, imitando la vita - non è un plagio però, - sarebbe inammissibile o meglio diciamo irrealizzabile, cammino sopra questa macchina raccogliendo, afferrando strilli, risate come fulmini, rammentando fatti e discussioni, strepiti di voci che non mi hanno mai abbandonato, anzi mi avvolgono in una tela di ragno, sento l’eco di melodie, ritmi che ho tanto sentito, vissuto, dansant et faisant l’amour.... E nel recondito di tutta me stessa, come un tesoro celato che luccica come un raggio di sole, ci sieti voi..

E agora que voce leu a primeira parte destas palavras jogadas de qualquer maneira, e que voce me disse que chorou, quero te dizer uma coisa. Se chorou de saudades, me parece muito bem. A saudade é um sentimento lindissimo, é como o crepúsculo que - pelo menos a mim - me faz rever escenas do passado e tê-lo no presente, é sem querer querendo, sonhar com o que hà de vir. Esperar algo sempre. Sempre. Acontecimentos, coisas, gente linda. Sempre algo carregado de esperanças como a criança que você foi y que siempre colmó mis dias de un hechizo de belleza, de ternura profunda. Que és, será perenne. Credo che mi hai capito. Non mi hai mai deluso. Né come persona, né come figlia ed amica, né come artista. Come madre e moglie, poi, sei esageratamente e quasi ( grazie a tutti i santi che non lo sei totalmente...) perfetta.
Mas se chorou por qualquer outra razão, não quero saber qual. E me desculpe, mas aì sim, nem aceito, nem estou de acôrdo...Seja que fôr. Chega.

Tu sais que je vous aime. Aime,sais que, los amo.

Adesso ti porto con me. Facciamo un giro. Come quando siamo andate - avevi credo sei anni - a Itatiaia, con i soldi del primo quadro che avevo venduto nella mia prima mostra. Quel quadro che, dopo che l’avevano preso ed io avevo già speso i soldi, me l’hanno riportato “ perché il colore della chitarra non andava bene con il loro divano”!!! Volevano che cambiassi il colore nel mio quadro. Ti puoi immaginare la mia risposta... Questa fu la mia prima esperienza con la insensibilità di molte persone riguardo alla pittura. Ti posso raccontare ancora tanti di questi incontri e scontri, che ho avuto un po dapertutto. Ma non ne vale la pena. Anche tu conosci tutto questo. Purtroppo, credo che peggio dell’insensibilità è quello che s’inventano certi critici - artisti frustrati - “ dizqueinterpretando “ i miei dipinti e disegni. Però non vale la pena parlarne.

Je disais donc, que j’aimerai faire un tour avec toi. E se te falei daqueles dias de Itatiaia é somente porque me lembro como você se divertiu plantando tua primeira árvore. E te ver assim tão contente, tão importante, sim agora e aqui depois de tantos anos, fico outra vez feliz como aquele dia. Sabe, Dominique, mesmo se eu comencei a falar de que iria falar ( quantas falas!...) do destino das coisas e a àrvore està muito longe - ficou là em outras paisagens - não tem importancia. Porque aquela alegria tua, a tua cara risonha e orgulhosa, està aqui comigo. Mas devemos continuar nossa viagem ao rededor deste meu mundo que estou compartindo com você, nestes momentos.
E agora, olha esta coisa que foi uma vez uma panelinha. Lembra? Você brincava là no Biarritz,- atràs do jardim todo arrumadinho- havia um terreno baldìo onde você gostava de encontrar “ tesouros” e uma tarde encontrou um, lindo, todo oxidado, e veio correndo e tão contente para dà-lo a “ minha, minha, minha mãe “ como me chamavas, naqueles tempos... A panelinha, com o tempo ficou cada vez mais bonita e dentro dela tem uns pincéis.
Quer continuar este passeio atravès dos anos ?Olha alì na parede, este quadro que està caindo aos pedaços. Um dia você se instalou no chão, perto de mim e declarou muito séria que iría pintar um quadro como eu . E com minhas côres. E, è isso mesmo. Tomaste o resto das côres que estavam sobre a paleta e fez esta pintura. Otima para uma criança de uns cinco anos. Igual de boa que aquele desenho do leão e do palhaço que agora estão com Tamara. Outro desenho colorido que era lindo, mas que Wesley - que fazía coleção de desenhos de crianças - quis para ele. Você gostava muito dele e você mesmo deu pr’a ele uns tempos depois. Chato, mas enfim o que foi mais lindo ainda do que o desenho, era como o fez, como me deu e o que você disse que representava. Vou contar: logo, logo que você chegou de São Paulo , - sem mesmo me dar um beijo, correu para o nosso atelier, e fez um desenho. Lindíssimo e estranho. E veio, também correndo e o jogou para mim com o teu sorriso, de sempre, meigo e meio sem geito. “ Não quer saber o que é? “ me preguntastes e mesmo antes de que eu respondesse: “ E uma parede de estrelas para minha fada.” Aí, eu de besta para escutar você me dizer essas coisas lindas que você diz de vez em quando ( ainda hoje...), te preguntei: “ e quem é a fada ? “ como resposta foi um “ puxa, mãe, você sabe muito bem quem é!“ E saiu na disparada ...
nunca esqueci....

e voce lembra de meu irmao,Gigi, ele te adora...e eu a ele...


sorda o muta?- foto Andrea Palladino









"non ho niente da dire
ma lo diro lo stesso


alcuni dicono che parlo troppo

mescolata al silenzio
sono diventata muta
insidiata della
stupida televisione
unica interlocutrice

mi rode il culo

sento che devo mettere in riga
i sussulti borbottii quasi insulti
di quelli che hanno ancora il coraggio
di farmi sentire una chiacchierona...

come?

diventando sorda
non udire neanche i cigolii
ironici sprecati
di coloro che osano sibilare
che adesso sono anche sorda!!

e questo rumore'
che sarà?
un leggero fischio
ah! il suono della sveglia!


soltanto muta....

sabato 20 ottobre 2007

spavento



di scatto mi alzo in piedi
faccio cadere la sedia
e anche la mia testa

la poca testa che mi rimane
quella che gira

sento un strillo
il citofono
mi spavento
alzo la sedia
ma la mia testa dov'é?
sarà schiattata!
sento un lieve fruscio...
eccola, è apparsa...

si era solo un po' persa...
ma chissà:

nel groviglio di tanti
angoscianti
pensieri
sguardi scintillanti di rabbia
vedo gli orrori
di ogni giorno

l'atteggiamento indifferente di tanta gente
mi fa uscire di senno...

coriandoli di incendi
migliaia di morti -
sopravvissuti ? alcuni...
però spezzati distrutti mescolati
alle ceneri degli spariti
causa delle bombe intelligenti... e non solo.

sarebbe meglio
perdere per sempre la mia testa da tempo ingarbugliata

irrisoria pretesa...

venerdì 19 ottobre 2007

un pezzo di Vade retro...scritto in 1998


Vade retro, retrocedi, vida.

Les recuerdo, cuánto los quiero. Assai. Vi voglio tanto bene. Lo sai.

Scende apparsa tramonto spazza via diventa pazza aria fitte cuore animale tenebre anima travolgente casa parlo fiori me uccelli via andati siete. Via via via via. Vai via vai vieni vai vieni vita andirivieni vai e vem vida ida vai vai vai mas vem.
Sim sei. Se que vendrai. Vida. So che verrai. Je sais que tu reviendras. Vie. Tu es là. Jamais tu ne t’en iras. Ici, là, avec moi.
Vos oreilles bourdonnent? Ce n’est rien. Ce n’est que moi. Oyez, oyez, bonnes gens... c’est encore moi. Quoi? Croyez-moi, oui, ne riez point
Ce coin, oui, ce coin-ci, Mauro, ton oreille, et toi, Marco, soy fantasma ya no me puedes cargar; no te rias, Tamara, devi credere, non cè niente di più divertente che la fantasia, sono diventata così piccolina - te l’ho detto - ti ricordi? Dovrai portarmi sempre con te nella scatolina di fiammiferi con buchi perchè io possa respirare...ma siccome sono anche fantasma, non ti preoccupare se non hai fatto i buchi...
Respiro lo stesso.

giovedì 18 ottobre 2007

mondo globale













Piano piano si va lontano..non sarebbe stato meglio andare ancora piu piano per non arrivare così lontano...a una frenesia di guerre, lotte con nomi diversi...missioni di pace, aiuti umanitari, e così via...


Divagare e vagare è il destino di qualsiasi fantasma che si rispetti. Una delle cose che piacciono di più ai folletti è giocherellare con le parole. Non ridere , sono cosciente di essere già passata dello stato dei folletti...L'età.. allora all'erta..Attenti tutti, potrò rastrellare e rovesciare il delirio scatenato dei fanatici... chichessiàno .... sono fantasma.

Così, trasparente, invisible, irreperibile posso continuare. Senza lasciare le mie tracce, poicché dovuto alla strana metenspicosi mi materializzo fantasma.Vedere ,senza nessuno che ti veda, stato ideale per coprire un sacco di cose:per esempio, la vecchiaia o il malumore che ti avvolge sempre di più, la impazienza o l'intolleranza allo scontrarti con la crescente progressione della stupidita e malvagità di questa famigerata società che tempo fa era umana...Non voglio riferirmi a nessuna società in particolare...credo che si capisce da solo...un menefreghismo totale verso i "non - potenti " e di quelli ancora piu deboli...

!adesso le società "soi-disant " umane sono tutte globali, ammalgamate..mescolate.. più chiaro di così!!! mi fanno uscire di senno e ricomincio a parlare della politica o nonpolitica... La destra sempre unita, compatta... la sinistra? esiste ancora ? si, e varie, purtroppo, come sempre....c'è la sinistrasinistra, la sinistra precaria, la sinistra radicale, quella democratica, e adesso la sinistra alternativa e la sinistra a sinistra del nuovo Partido Democratico, ufa, quante!!!! che pasticcio!
Ti sembra che parlo a diròtto,per rabbia? si, perché ci prendono per i fondelli ! con promesse vane ( forse mi sbaglio, lo vorrei)
dovuto a tutto questo gironzolare, di discorsi senza fine, di intese che non esistono, di guerre dappertutto... voglio veramente trascinarmi verso l'invisibilità!!!

Sro parlando a vanvera lo sò...e mi domando chi me lo fa fare? a chi le importa di quello che una persona di certa età - abbastanza -.., può dire ...dire e non fare...troppo tardi...
posso soltanto fremere di collera, angosciarmi, stare zitta, ad aspettare il susseguirsi degli eventi...attendere la pace ...difficile...
Quando vedremo aprirsi una breccia in questa voragine di tumulto senza fine apparente ?
sento la mia lingua sgretolarsi per le inutili parole che insisto a pronnunciare sempre che ho l'occasione... anche i fantasmi sentono. O ancora non lo sono diventata davvero ?
mi sa che avere pace e giustizia in questo mondo é così difficile come diventare fantasma!!!
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parole di Bush:
fermare l'Iran prima di una terza guerra mondiale...E chi ferma Bush?
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domenica 14 ottobre 2007

treno - foto Dominique Landau



"é pericoloso sporgersi..."

prime parole
in italiano

triste memoria

erano scritte
sul treno
-quello che ha disegnato il mio destino-

un bene
si
siamo rimasti e non cremati

ma l'angoscia travolgente
di...

stare qui e
non in cenere
sparse da un tenebroso vento
aldilà
prima del tempo

delirio di dolori
pianti
per tanti
di tanti

rastrellati rovesciati
ovunque
sbandati svitati
e poi piazzati

terra promessa?

scatenante risveglio
ad altre stragi
e chissà
senza scampo..."

soliloquio



Il soliloquio muto mi fa tornare indietro
frantumando i miei pensieri
rimangono i pezzi
li raccoglio li ricamo li lascio riposare
riprendono fiato

il giorno che vorrai sapere cos’è rimasto
quando vorrai sentire la mia voce
-forse solo l’eco ti risponderà -
- mà io sottovoce ti starò a murmmurare
parole un pò schiacciate dal vento-tempo

ma sempre splendide vive

la mia vita con te

bivio













una via di mezzo
fra il ballo di san vito
e ballare senza ritmo

un bivio

scegliere

perdindirindina
cosa?

non lo sa

e con quest'enigma che sembrano due
affronta incavolato lo sguardo
di quella con la puzza sotto il naso
la manda "affanculo"


cammina cammina
senza ritmo
arriva
al bivio
sinistra destra?

che fare?

allora
va dritto
e con un grido
cade ritto stupito
nella fogna

ma

galleggia grazie a san vito

che fare? - illustrazione Dominique Landau











disgustoso
sfogliare il passato
-anche il presente -

vedere un mondo andato
fatto a pezzi-
sommerso in una palude
di inesistente morale
malvagità
corruzione...

che dire della rabbia
che ti annega nel buio profondo
assoluto dell'impotenza


senti un groviglio di vomito
fremere
ribaltarsi
rigirarsi
urlare...
che fare?

scatenerà chissà
una offuscante voragine
inatesa

e

con il fiato
sospeso
inasprito
muscoli
spirito
anima
cuore

attendi
ascolti
speri ancora ?

promesse discorsi
per confondere le acque

stesse
cantilene
litanie

illuditi ancora................

sabato 13 ottobre 2007

chiaroveggenza


con un cenno d'intesa
- pero ormai non ci credo più -
la fuggevole chiaroveggenza
mi chiama ancora... insiste

ma le sue menzogne
mi hanno fatto a pezzi
mi hanno fatto prendere cantonate
allora io con spietata sentenza
la mando a la svolta
sgretolata
rovina di spettri in fuga
e morti stecchiti!

o chissà su di giri !

io ?

venerdì 12 ottobre 2007

grido



aria gelida
in agguato accanto a me
pensa di trovarmi stracarica di noia
per cogliermi di sorpresa -
e avvolgermi in un strato di nebbiosa disperazione ..

ma non mi lascio trascinare
ho le parole per riempirmi di energia
si, la forza delle parole
come l'amore
si é scatenata
mi regge
mi stringe
e assieme al suo incantesimo
frastuono di quasi ebbrezza

spingo i rottami
rigiro l'attimo
di ciò che era
e non è ...

in un grido
che lacera l'aria :
...sono più viva che mai!!!

giovedì 11 ottobre 2007

brivido - immagine Dominique Landau



"assalita da un brivido pungente
spazza via
il susseguirsi di fantasmi incuriositi
in agguato per sbarrare
il suo passo fin' altrove

dove?

fin'al vertice avvolgente
di quell'amore, affetto
mai offuscato
dalle zone d'ombra incrociate

nella sua vita così travolgente"

mercoledì 10 ottobre 2007

un pezzo di Vade retro...scritto in 1998




Gli anni, che nostalgia... ma non rimpiango nessun secondo di questi anni passati troppo in fretta trasfomati nel tempo e nello spazio, dall’inverno , per me inferno, al verano che tanto amo, -si, non ridere mi piacciono le rime facili... comincio a zigzagare, e poi, chi me lo impedisce?
Dunque dicevo che non rimpiango niente di quello che ho vissuto come attore, regista o spettatrice. Non so perchè m’è venuto in mente una cosa che diceva Merleau-Ponty:” i nostri corpi sono presi nel tessuto del mondo, ma il mondo é fatto della stoffa del mio corpo.” Ecco, la gente con chi ho condiviso cose, i paesi, le diverse città dove ho respirato aria pura e poi inquinata, le regione viste, sentite, odorate, le strade e le lore case, i paesaggi, le lingue diverse, anche dialetti, donne, uomini vecchi, giovani, dipinti, tappeti, artigianato, io, loro, tu, noi,voialtri, voi con me, ed io con voi, è tutto un intrecciare senza fine. Facciamo parte di questa ragnatela, siamo ragno e tela. Nous vivons dans et avec. La vie, le monde est un tissu infini et nous sommes l’infini de ce tissu. Espérons qu’il, nous, lui, toi, eux soient vraiment un infini. Et non pas finis

martedì 9 ottobre 2007

para meu irmao - ilustraçao Dominique Landau










Aqui quero escrever algo sobre e para meu irmao:
um acontecimento que sempre me chega quando penso no passado...tao
longe mas sempre tao perto...Eu tinha voltado ao Biarritz, na praia do
Flamengo. Alì estavam Gigi e Lia. Tu, pequeninha, com uma terrivel dor
de oido. Ja eram dias e noites que nao podia dormir. e logico, estava
muito cansada...A unica coisa que aliviava tua dor era estar nos meus
braços. Vendo isto, uma noite, Gigi me disse:” vai descansar eu fico
com Dominique”. Me lembrarei sempre com uma enorme ternura aquele
homem tão alinhado, alto, forte e tão meigo com uma coisa tão
"minuscula" nos braços. Você quase desaparecía rodeado pelo seu
amor... Quem sabe se foi este gesto de tanto amor da parte dele,
passar uma noite em branco tendo que trabalhar cedo o dia seguinte..
Logico,voce nao pode conscientemente lembrar... era muito muito
pequena...mas quem sabe talvez è por isto que voce tem um carinho tao
especial por ele... Lembranças inconscientes da tua infancia mas "qui
nous lient profondément à un autre être humain. Humain, et comment! Um
dos homens mais “ ser humano” que conheço. En plus, hasard où pas,
cette nuit passée dans ses bras, et le lendemain ta douleur avait
disparu."

gioco di parole - immagine Dominique Landau



sorseggiare le parole
vederli gironzolare
giocare
gioielli di allegria
gioia di scoprire la musica
immensa travolgente
ballare con loro
a ritmo di vita leggera

follia seducente

a volte mi perdo
li sento come una canzone
una sinfonia
un samba
un pezzo di Keith jarrett
o Louis Armstrong


melodie
poesie
misteriosi giochi cruciverbi cruciversi
qui, li
mi perdo
alle volte non capisco
nessuna importanza
li leggo li sento come esseri viventi
desidero parlare con loro

belle le parole messe
a volte buttate
flottano come vogliono
una logica che fa sognare e non troppo pensare

lunedì 8 ottobre 2007

orizzonte - immagine Dominique Landau












un strilo che sprofonda!

lama che trancia
il mio abituale orizzonte
un sibilo acuto lo sventra
rimango sbalordita

ch'è successo?

sò che l'orizzonte s'é disperso
s'é diradato nella nebbia

ma
non voglio darmi per vinta

lo cerco
non c'è più

lo chiamo
non risponde

colta alla sprovista?
no.

é stato trascinato dal tempo ...

domenica 7 ottobre 2007

foglie - foto Dominique Landau









sento soffiare il fruscio del tempo
fra gli anni
uguale al soffio del vento
fra le foglie

cadono
solo qualcuna
la maggior parte rimane
e va avanti

gli anni
li ami?

si- no -
ma vado avanti

fin'a quando?

fin'alla raccolta dell' ultima foglia
sparsa nel tempo
fino alla fine del vento

schegge - immagine Dominique Landau













schegge di felicità
sparse nello spazio

non le trovo

"al di là di ogni dubbio"
l'oblio é assai più forte

ma...

spargi un po' di luminol
chissà qualche impronta
apparirà

schegge di luci quasi invisibili


e allora
saprai :

eravamo noi

orme - immagine Dominique Landau













strana sensazione:
cadere
nel freddo abisso delle ombre

ma
orme scintillanti
si aggrapano a me

e

intravedo
credo
- un velo di luce -


mi folgora
mi seduce:

aspetta, raggio di luce
portami con te
ti prego
fammi emergere
dall' esilio
sperduto
pieno di nodi
ruvidi


ti ho sentito
e nella quiete
brezza del mare
ti lascio
immersa nell'amore

fuori legge












Le ombre scendono sulla terra
la mia vista si perde nella distanza
aldilà
mondo inaccessibile
Fuori di là
porte chiuse
alle sole vere fedi
libertà pace giustizia
Le ombre si allungano sulla terra
il terrore oscura il cielo il mondo il sole le stelle la luna e il mare...


Spergiuro diretto inventato inammissibile trasmesso e arrivato
Attraverso dei terribili boati scesi dall'inferno
Che resta?
Una luce effimera - ma soprattutto -
Fuorileggi!

sabato 6 ottobre 2007

para Jean LUc


. No puedo dejar de hablar en español como habia declarado un dia.Porque
seria imposible dejar de lado el idioma, el aire que me envolviò
de tantas amistades, amores, tuyos, mios durante años esenciales,
vitales e inapreciables para mi. Además como abandonar el habla en la
cual nació y tràgicamente enmudeció Elin, Miguel, Pablo y mis
amadissimas Coco,Maria Dolores y donde conoci y tanto quice, mi
"enorme "amiga y hermana Marie Louise,...tanta felicidad, tanta, tanta
tristeza...No se puede simplemente abandonarla, ni siquiera
arrinconarla. Fue un momento de óbvia cólera frente a tristes
recuerdos...pensar que así, - dejando de escribir en la lengua de mis
seres amados y ahora tan ausentes - podría por un solo instante
resignarme o disimular la falta que me hacen!No, imposible.
Amigos , tantos amigos,como Jean Luc, amistad à primera vista hace 30
anos!!! con una parentesis de algunos anos,-pero jamàs olvidado.
Y ahora tan lejos y tan cerca...todos ustedes. Sin hacer ninguna
lista...quiero decirte, a ti, Jean Luc, cuanta falta me haces. Tus
ironias, "pince-sans-rire" ...donde solo tus ojos sonrien, tus
comentarios, tus apuestas...te acuerdas cuando el gato de marie Louise
hizo pipi sobre un cuadro apenas acabado e yo furiosa iba a tirarlo a
la basura? tu, muy inteligente me dijiste que apostabas que iria
desaparecer, evaporarse..., yo insistiendo que no se iba a ir! y asi,
perdi un cuadro muy bonito. Pero que contenta estoy que tu lo tienes.
Y tantos tantos recuerdos. podria escribir un pequeno libro...
Estoy lejos de ti, y tu de mi, serà??? no lo creo. Demasiados momentos
alegres, tristes, jamas indiferentes.
Amigo mio, algun dia aùn nos veremos... y hablaremos mas y mas, por
todos estos anos nada silenciosos !!!!un poco "virtuales" apenas!

venerdì 5 ottobre 2007

un fragmento di "Si Sabes Ver"libro scritto in spagnolo nel 1975




quadros Myra Landau
assemblage Dominique Landau

tradotto al italiano

Martedì | Settembre 11, 2007

 Arte? Si, arte.
parlare del'arte. L'arte di parlare. Scrivere sull'arte. Arte di scrivere, essere regista, artista drammatico, pittore, scultore, eccetera. Creare. Che è arte? Non me l'ho sono mai domandato giacchè dipingo, come respiro ( anzi oggi giorno meglio non respirare troppo...), disegno, faccio oggetti, riciclo da anni, carta straccia, creo "cose" con pezzi di metallo aruginito, vecchie chiavi, tutto quello che la gente non vede. Dovrebbero. Non s'immaginano che belle cose escono dalle mani di un artista.
Pero, comè potrei definire l'arte? Non credo nella insegnanza del'arte, ma credo ogni volta di piu nella comunicazione attraverso l'arte. Cerchero di "comunicare" quel ch'io credo sia arte. Quindi, vediamo se ci riesco.

arte?
arte è tutto
e tutto è arte
sempre e quando
facciamo della nostra vita un arte.

Tutto è motivo per fare arte, dal'istante che abiamo imparato a vedere, a sentire, ad udire, ad intuire. Il resto è solo tecnica. Questa se puo' imparare. Ma, non dimenticarti mai: una cosa è, essere un buon tecnico, un'altra cosa è, essere artista, essere un creatore.

Si parla, e si parla, si scrive , si discute e non s'è mai arrivato a nessuna conclusione - questo è una cosa buona, giacchè, conclusione viene de " concludere", " finire"...allora..-
Quel che vorrei dirti è molto semplice e molto importante: prima di essere un artista, devi essere, devenire un vero essere umano. No sei una persona soltanto perchè esisti. No. Devi cominciare a sviluppare tuoi sensi e chissà, inventarti altri, se ci riesci... e mai, dimenticarti che sei libero. Arte è libertà. Libertà di dire , di fare, con onestà , si, lo sò che mi ripetto, mà mi sembra molto importante, la libertà e l'onestà deve sorgere, prima, da te stesso , e così potrai versarli agli altri.

Guarda, che vedi?
Ascolta, che odi ?
Tocca, che senti?

Te lo ripeterò mille volte, devi sviluppare tuoi sensi per poter sentire coscientemente tutto quel che ci è stato dato sentire.Questo ti porterà ad essere autenticamente tù. Sapere quel che vuoi, senza mai scendere a compromessi. Insegui il tuo cammino , cerchi di non perderti attraverso i vialetti, anche, se potrano essere, molto attraenti. Inseguire tu COSA, anche con il pericolo di perdere tutto. E un rischio che dovrai affrontare.

se sai vedere
se sai udire

se sei capace di intuire
troverai sempre quel che magari, pensi di aver perduto.

infinito - immagine Dominique Landau



sperduta in mezzo alla folla, sguardo cieco, sensi svegli, dormiveglia?
No.
Incubo che da tempo
non la lascia sognare.
I suoi occhi si chiudano
mà lei vede tutto
sente tutto
soffre tutto.

Persa in mezzo alla calca.
Un'altra.
Ombre luci chiaroscuro
ma che dici? non é un dipinto
molto meno di Rembrandt.
Divagando cammina per le vie del infinito.

parla in silenzio.
il silenzio non li risponde

Non si trova più qui.

giovedì 4 ottobre 2007

rabbia - immagine Dominique Landau



rabbia scatenata
scarsa ragionevolezza
sguardo sbalordito

si domanda:

com'è uscire da questa pazzia
riuniti nella piazza
urli
striscioni
calci in culo
arrampicate una su l'altra
bandiere . le detesto - qualsiasi -

nebbia
non vedo più

oddio
diluvio vento
mi cade in testa la grandine,
un pezzo grande come un'arancia
si spaccano le grida
gli striscioni nuotano
sparsi qui e lì
scavalcando la gente
sparisce la piazza

rimane la rabbia

coisas 1 - fotos Astrid Lima


vou escrever coisas que me passam pela cabeça, nem eu sei o que.
Mas acho que nao posso continuar copiando coisas que escrevi no passado--
Por enquanto, sim,vou por fragmentos de Vade Retro, porque esta mto presente, ainda.Ja que estou longe dos meus amores...eles estao na Holanda e eu aqui na Italia, Velletri.
pelo visto meu destino è pintar e esperar, esperar e pintar. Até quando? pergunta sem resposta...falar de que? de politica? esta , hoje em dia està pior que no passado e como é tao globalizada, nao sei de que pais posso falar. isto é , escrever , além do mais, quem sou eu para dar opinioes e tratar " entre parentesis" de mudar o curso dos acontecimentos. ja é muito o que consegui com a estupida luta contra as caixas de lixo que estavam , bem debaixo de meu nariz!! Eram 4! e as pessoas por preguiça ou por incivìs tambem, jogavam no chao. Esta é uma pequena cidade como tem tantas na italia, com sua praça,e aqui onde eu estou, tenho dois balcoes com plantas, mas ja nem podia abrir as portas por causa do fedor.E coincidencia (ou vitoria minha ( :) , ou a visita do Papa cujo fedor fez desaparecer as caixas de lixo ...obviamente o fedor dele era maior!!!! enfim esperamos para ver que mais vai acontecer.
Por enquanto temos aqui um sujeito, ator, comico, super inteligente Bepe Grillo que fez uma fantastica demonstraçao manifestaçao - o povo aqui na Italia esta cheio de ver que a "soidisant" politica tanto da esquerda como o da antes do Berlusca nao funciona! - entao chamou este encontro gigantesco de VDAY!!! isto é VAFANC... os politicos. isto è uma maravilha! agora temos a ANTIPOLITICA!!!! Bravo! e o governo quasi quasi se juntaram todos ate com a oposicao! Ofendidos,e jà nao sabem o que fazer ...logico é tarde acho, para que o atual governo Prodi, diz que de esquerda, possa mudar e ter outra vez a simpatia dos que o escolheram. Vivendo e vendo..mas como quais todos os italianos , tbem sou muito incrédula... adorei o bepe grillo ! pelo menos desde a VDAY, todos os jornais, todas noticias na TV. todos os debates na televisao, nao fazem outra coisa que falar bem ( poucos ) e mal ( muitos ) isto é aqueles , os "dizquepoliticos". Estao ate com medo...

e é bom que tenham um pouco de medo, para ver se fazem alguma coisa para melhorar esta situaçao aqui. A pobreza ja chegou longe demais...O outro dia um senhor nao conseguindo viver de sua miseravel pensao, simplesmente entrou num supermercado e roubou um pedaço de queijo e uns spaghetti! terrivel...ai, todas as televisoes e jornais falaram e falaram...mas os unicos que foram solidarios e o ajudaram foi o povo que assistiu à sua prisao!!! e graças a eles nao somente o soltaram imediatamente mas o pessoal encheu a casa dele de alimentos e de todo que uma pessoa precisa para viver como um ser humano. O italiano è uma pessoa muito boa...infelizmente , nao todos...nao os da CASTA, ( LA CASTA, Autor : Gian Carlo Stella )isto é nao os "politicos" nem os "poteri forti", que é a mesma coisa!logico!!!!!!! e acho que = mafia...

e entre promessas de aumentar as pensoes mais baixas - isto faz anos que dizem - o pessoal continua comendo merda... a esperança -

Falando de pensao, me lembrei que a minha esta cada vez menor, claro, o cambio de peso a dollares e de dollares a euros, e comissoes de cada banco, mas quando vejo casos como deste senhor, devo calar a boca e estar contente com o que tenho...
E continuar pintando porque enquanto eu tiver a possibilidade de comprar material para fazer o que mais gosto, nao devo nem pensar em me queixar. Seria uma vergonha! e eu apesar de que nunca tive vergonha de nada, bem, agora sim cada vez que començo abrir a boca para reclamar, me lembro e me calo...com vergonha do que estava por dizer...è isto ai...
melhor falar de outras coisas. por exemplo da entrevista que me fizeram aqui faz uma duas semanas, quem sabe esta jornalista com as coisas que ela disse e me fez dizer, ate ajudou para o desaparecimento das caixas de lixo...e logico, com a ajuda do fedor do Papa...tambem :)
E me lembrando desta entevista, devo reconhecer que me diverti bastante porque quando ela me perguntou uma classica: " porque escolheu vir aqui a Velletri ?" Eu respondì :" e porque nao? Ja que Vittorio Gassman, Anthony Quinn, Gian maria Volonte, viveram aqui, porque nao a Landau?".
Porque obvio,eu nao iria contar a ela que um dia me senti sei là como, que vieram correndo meus amigos, me embrulharam e me trouxeram aqui, que estive mal, que me levaram ao psiquiatra a quem depois me contaram que eu disse a ele que eu sabia mais que ele. etc , que me levaram ao cardiologo, ao pronto socorro que chamaram a Dominique, que de repente me vi aqui nesta casa cheia de paredes brancas - que minha cabeza estava nas nuvens e resto quem sabe aonde, ( e ainda nao creo que minha cabeça esteja sempre no lugar...) com moveis que nao sao meus, enfim poco a pouco realizaei que estive mal. Me contaram um montao de coisas que nao me lembrava...uma especie de amnesia...sera voluntaria? talvez... o inconsciente é tremendo...escapar da realidade...
Enfim - coisas passadas. a primeira coisa que fiz foi començar a pintar compulsivamente até vèr as paredes brancas e tao nuas, se encherem! nao suporto o vazio, me dà vertigem!!!!
Assim que tanto ela como eu ficamos contentes com a tal entrevista a Myra landau " La Prigionera della Immondizia...piazza Mazzini "
Chega.

Acho que vou falar de outro....lixo:








Faz tempo que comencei uma lista das palavras usadas tanto aqui na media e que todos repetem: poteri forti, lavoro precario, accanimento terapeutico, o famoso " mi consenta" de Berlusca,- que mtos dos seus amigos empregam para fazer como ele... , rimpasto, federalismo fiscale, ( que aliàs ninguem entende realmente que quer dizer- acho que nem os tais "politicos" sabem explicar ), evasione, lotta contra,coppie di fatto,ribadisco, la legge 40, clandestini, sicurezza dei cittadini, tolleranza zero, appalto,condono, sanatoria, etc....e depois vou juntar outras pouco a pouco. Com certeza vao aparecer mais destas...
Sabem, ponho politicos entre aspas porque sao assim,,, nao existem mais verdadeiros politicos, isto é os que se preocupam em verdade do cidadao! mas agora temos outra palavra - e esta eu e mtos gostamos aquela provocada por Bepe Grillo, - bravo - a antipolitica!!!!agora me lembro que ja mencionei...mas nao faz mal, antipolitica, antipolitica, antipoliticaaaaaaaa!!!! vamos!!!

coisas2- immagine Dominique Landau










me lembrei de outras coisas que vivem dizendo...quem? obvio, os "polìticos" e a media repete e repete...: referedum sim, referendum nao, scendere in piazza.... e jà nao é possivel escutar sempre as mesmas besteiras, "que si a finanziaria deste ano foi aprovada", obvio que iria... mas com que dificulade, uns constipados, com trabalho dizem sim, outros claro, querem que este governo và embora, pr'a voltar à oposicao que nao è outra que a clique de Berlus-con, entao dizem que nao està bem, Bossi diz que vai à luta pela liberdade!!! mas qual? logico a dele...so diz bobagens provocatorias, até o seu e protetor amigo Berlus-con, diz, calma rapaz...etc, etc. sò merda e mais merda...serà que nos outros paìses è a mesma chantagem de uns aos outros!
Nao posso dormir entao resmungo sozinha, aqui nesta màquina màgica e infernal...
Dia seguinte depois de uma noite sem sono...e sem sonhos..Caio na realidade com ler o jornal " La Repubblica" de hoje. é isto mesmo, estao brigando sobre os projetos para a "finanziaria". Brigam os comunistas, brigam os sindicalistas, aplaudem os da oposicao vendo as contradiçoes dentro do governo atual, esperando de boca aberta com um sorriso "daqueles", e Bossi continua gritando e anunciando a luta de liberaçao no Norte do pais, e Bertinotti resmunga em voz alta:..."Ci sonno cose che possono seminare odio e minare in maniera drammatica una società in cui sono in atto forti tendenze disgregatrici..."enfim uma bagunça total!!!!
e outra vez : "somente un referendum pode salvar este governo", declaraçao do Epifani, sindicato...
E depois, se o tal referendum nao acontece, digamos , em bem...a realidade é que ninguem sabe o que poderia ser BEM!!!!

Unica salvaçao para este lindissimo pais, è acabar com os dizquepoliticos, de sempre.Se precisa de GENTE NOVA, gente simples, gente honesta, gente sem compromissos de nenhuma especie ,educados e sensiveis às necessidades dos cidadoes, com justicia, inteligencia,liberdade, etc, etc.

Os que pensam um pouco e nao engolem as noticias do mundo da media, ou sei là mais de onde. Renovar o parlamento, as CABEçAs, tudo, mas de Verdade!!!!!! e nao continuar com os que estao " sentados" e somente mudam de " poltrona" daqui pr'a là e de là pr'a cà...discutem como de costume sobre partido unico ( vai chegar Veltroni chefiando o novo Partido democratico ), "maggioritaria" sim, ..outros , que nao, " presidencialismo " como os americanos, que sei eu, acabo nao entendendo nada, mais que nada. Enquanto isto, os italianos que se fodam...
Falemos, gritemos ,por favor !!! e vamos en frente com a "ANTI POLITICOS"!! Ninguem aguenta mais...


Hoje isto é, dias depois de que escrevi isto, se fundou o partido Democratico, com 3 milhoes de pessoas que votaram. E Bravo, Walter Veltroni foi eleito chefe deste partido. Italia tem agora esperanças! ele è um homem honesto e inteligente. Estou contente!!!!!Espero que ja nao se necessite da antipolitica!!!!