lunedì 31 marzo 2008
la petite Piazza1d - photo Dominique Landau
Continuons.( de mon toit je regarde la Piazza qui demain sera vide...)
Zut, c’est Dimanche. J’en ai horreur car la petite place est vide.Aucun moustachu à se tirer les vers du nez, pas de monsieur de mon passé, pas de petite dame élégante, le bar fermé, l’Edicola aussi. Laura ne viendra pas. Et le chat Othello, se fera pas voir, car mes amis, surement seront aller manger chez leurs parents. La fenêtre restera fermée.Cela c’était avant qu’ils ne déménagent.
Passons, les dimanches ont toujours été mon cauchemar, donc aujourd’hui, faire les achats, surtout les cigarettes. Oh, oui je sais cela fait crever, fumer .Je le sais mais j’en suis pas sûre, je crois que c’est surtout la solitude qui provoque des choses graves, eh, bon,on doit bien crever de quelque chose, et alors?! J’continue à fumer ah, oui et me bourrer de chocolat.On pourrait bien me corrompre avec du chocolat, mais il parait que c’est aussi bon pour la déprime, alors j’continue à en bouffer par kilos!!!!J’avais oublié j’dois quand même m’acheter aussi d’autres choses pour manger. Super marché, je les détéste. et le marché – où, quand j’y vais j’achète des plantes et j’peux plus emporter d’autres paquets- et puis trop pleins de gens . Ils me font tourner la tête, me donnent le vertige. Alors, bon le super est ici juste au coin.Ouf...
Bon, voilà c’est fait. Je rentre et je souffle, trop chargée, une cigarette me fera du bien !
Je remplis mon frigo, de n’importe quelle façon, j’ai pas la patience de mettre les choses “bien”.Je monte- j’ai commencé un tableau – encore des escaliers, paraît que cela fait du bien , c’est d’ailleurs le seul exercice que je fais à present…l’autre, ah oui, l’autre, celui qui faisait vraiment un gros bien! Cela fait longtemps que, enfin ,n’en parlons pas…sinon, quoi? Une douche froide’ ? Dieu m’en garde, j’ai assez froid sans cela.
la petite Piazza 1c -mes amis ici et à San Nicola
<
>Dans quelques minutes mon amie, Laura, va faire un saut pour me voir et me raconter les dernières aventures du pays et les siennes. C’est ma grande amie depuis que je suis ici. Le magazin des journaux ( Edicola), au coin, bien devant mes yeux, sont à ses parents..Mon amie – ici - car là où j’habitais avant, à San Nicola, j’en avais plusieurs d’amis, ils me manquent beaucoup, beaucoup. mon ami Franco. qui venait me voir, Elena qui étais toujours pressée et m’obligeait ainsi à rester debout à parler sur l’escalier, et Dado – c’est lui qui m’a ouvert les yeux pour ma dépression, et puis mes plus jeunes voisins, Flavia et Alberto. Et il y avait le beau chien Niagara qui un jour ou j’étais tombée elle m’a aidée a me remettre sur mes jambes! .Milena qui m’apporte tous les jours des tablettes de Gianduia, hm ce que c’est bon. Et mon ami Angelo qui venait toutes les après- midi, et après quelques minutes de conversation, vl,à qu’il s’endort!!! Quand je le lui réclame il me réponds, “ te fâche pas, mais ta voix me relaxe tellement...” of course, je l’ennuie avec mes histoires...Cela ne fais rien, la polenta qu’il m’apporte en hiver presque tous les jours, Dieu ce qu’elle est bonne! Et puis la polenta - mamaliga en roumain - me rappelle mon enfance, la petite enfance de très peu, avant les horreurs que j’apprends petit a petit...
J’peux pas me plaindre , je me fais des amis partout, ça c’est une grande chance, l’amitié.Mieux encore que l’amour, elle dure plus. L’amitié c’est l’amour sans sexe. Dieu, j’ai des amis et amies au Brésil, au Mexique , en Australie, aux Etats Unis, ici. Quelle belle chose, faut pas les perdre.Jamais. D’ailleurs c’est pour cela que j’ai appris à écrire avec cet engin magique et à la fois , terrible. La communication est plus rapide mais on ne sait plus écrire à la main, dommage, les letters écrites à la main c’étaient quand même autre chose..les personnes qui vous écrivaient les avaient touchées,ni modo,le progrès où le contraire,j’sais plus. Me perds à nouveau.
la petite Piazza 1 b - Astrid a la fenetre, sur la piazza..
Le lendemain, même heure. Tiens la petite dame toute petite très élégante, toujours les mêmes habits,- de son temps,- très longtemps je suppose - rentrer dans la pharmacie. Elle le fait toujours les mardis. Qu’est-ce qu’elle peut bien acheter toujours les mardis’ ? bon, sont pas mes oignons. Regardons si mes amis sont là – bas à leur fenêtre au .-dessus du bar. Andrea et Astrid , qui m’ont soigné pendant mes jours “cinglés” Non, mais il y a leur chat noir, Othello. Le seul qui me plaise, ils en ont encore deux, emmerdeurs comme tout. Et puis j’aime pas les chats, oui , d’accord ésthétiquement élégants, une démarche de top model, tout ce vous voulez, mais moi, j’aime pas. Ah, si j’avais un jardin et puis un peu plus de sous, un beau grand chien blanc comme Niagara le chien de ma voisine, alors là, oui, j’dirais pas non. Cependant, je n’ai que deux petits balcons et une toute petite pension et puis à present Andrea et Astrid ont déménagés.Merde.
la petite Piazza 1a-photo Dominique landau
La nuit arrive...pas d'importance.
Voilà, le monsieur , tout petit, avec une grosse moustache il ne sait pas que je le vois. Il regarde de tous les côtés mais pas au loin où je me trouve et discrétement, croit-il ,se fourre le doigt dans le nez. Il n’y encore que lui sur la place. Puis il s’assied près d’un des lions. Toujours la même chose. Il attend une femme. Viendra –t-elle? Ne viendra pas ? Bon, il va prendre le même café au même bar d’en face. En attendant. Il revient. Rien. Son amie n’est pas venue. Cela ne fait rien elle apparaîtra demain.
Un autre monsieur arrive. Une belle barbe à peine grise, maigre, maigre, un squelette. Mon genre d’homme. Je prends mes lunettes pour mieux voir. Peut-être a-t-il les mêmes yeux vertsbleus de Pablo. J’ai envie de lui parler. Mais quoi lui dire “ tu me rappelles quelqu’un de mon passé? “ imbécile, reste là devant ta fenêtre. Cela ne sert à rien de sortir. Regarde cela vaut mieux. Pablo et ton passé ont disparus cela fait un bon moment. Reste ici à regarder - sans voir, - le passé a pris sa place, comme toujours.Et alors? je continue...
la petite Piazza 1
J’suis la. Au petit balcon plein de plantes , mes fleurs de toutes les couleurs reprennent vie après l’agression de la grêle. Des morceaux de glace, on auraient dit des oranges.
Et voilà l’heure la pire de la journée, cinq heures d’une après midi toujours la même, les mêmes, remplies de solitude, melangées à des pluies interminables, au vent insupportable, à un clair obscur, malgré le calendrier qui dit que c’est le printemps. Possible, car je vois à travers la vitre – j’sors pas à cause du vent – la petite place commence à se remplir de personnages que je connais depuis deux ans, déjà, et que mon regard se pose sur cette place devant moi, d’une petite ville d’Italie. La petite ville à sur la petite place une petite fontaine avec des lions autour, 5 je crois, fait par un élève de Bernini. Donc pas si petite malgré tout. Non, les lions sont 4. sur je vois toujours de trop, je pense toujours trop, je regarde toujours trop...en avant, ou en arrière, vis jamais trop, aujourd'hui. Je me perds, comme toujours.Tout se mêle dans ma tête...bon, suffit. A demain.
sabato 29 marzo 2008
falene - immagine Dominique Landau
siamo delle falene
si campa una volta sola
allora
lasciati incantare
dalla magia
del canto delle sirene
avvolgente
dallo schiacciante
e bell' amore
dalle immagini
sfolgoranti
di una intensa felicità
ma
all'erta
abbagliante dalla luce
offuscante
della vita
non abbandonarti
- presa-
dall'immaginazione
e
varcare la soglia
di una smisurata
lungimiranza
impara
a barcollare nel buio
-non troppo sognare-
a lungo andare
non si sa mai..
siamo delle falene
venerdì 28 marzo 2008
a voi che amo - foto Dominique Landau
giovedì 27 marzo 2008
bella fregatura
lì o altrove
qui o chissà
dove
intravedo
crocevia
sull'orlo
di un scatenato
dialogo?
soliloquio?
storia mancata
dimenticata
in due parole
bisogna districare
questa attuale
bella fregatura
la soi-disant politica
mercoledì 26 marzo 2008
eccomi qua - Velletri
oscillare
come un albero
spinto dal vento
famigerata tramontana
o chissà quale ancora
girovagando
uscita di testa
prendo a spallate la vita
la vita che ti straccia
fra brandelli di speranza
esperienze avventure
vissute in pieno
nell'aria primaverile
che non c'è più..
torrenti di lampi e aria raggiante
- ti ricordi ? -
spiccano dal cielo
passeggiano stracolmi
di una bella malinconia
conficcata dentro di me
un dolce aroma
mi strizza l'occhio
scatta un fulmine
da dove?
metto a tacere
abissi di nostalgia
e
leggermente stonata
eccomi qua...
sabato 22 marzo 2008
strada latina -bucarest
mercoledì 19 marzo 2008
collera - immagine Dominique landau
strada facendo
ingombra di cianfrusaglie
rastrello
il cervello
strozzo
strizzo
straccio
schiaccio
parole a vanvera?
si e no
la collera
mi avvolge
rovescia
sconvolge
e mi raggela
m' afferra
mi fa stare sulle spine
devo mettere a tacere
districare
questi brutti pensieri
spiazzare la rabbia
farla sparire
ma come?
all'improvviso
uno sguardo
e
ho trovato
spacco la scatola
piena di stronzate:
la televisione
ecco fatto
lunedì 17 marzo 2008
catemaco - immagine Dominique Landau
offuscanti
i sogni
galleggiano
sulle acque
dei pensieri
eccome di nuovo
altrove
un lago
- Catemaco -
notte fonda
il cielo
un sipario di stelle
insieme alla luna
noi
persi nella duna
dell'amore
dentro la luna
sommersi fra le stelle
accolti dal
loro splendore...
- Catemaco -
mai dimenticato
perenni immagini
mai sbiadite
mai sradicate
spunta l'alba
io
rimango
nella luna
venerdì 14 marzo 2008
via depressione- foto Dominique landau
giovedì 13 marzo 2008
fischio - fotos Dominique Landau
quel fischio
ti ricordi?
era nostro
sarà il tempo
o che?
"che sarà sarà"
canzone brutta
non mi è mai piaciuta
nel susseguirsi degli anni
le labbra asciutte
non riesco più
a farlo
quell' allegro fischio
non siete vicini
- ma io testarda -
fluttuo
con inaudita
abilità
infrango l'aria
l'etere
etereo
ecco
l'eco di quel sìbilo
sentirete
il mio richiamo:
declama
vi amo
mercoledì 12 marzo 2008
dimenticare -foto Dominique Landau
sabato 8 marzo 2008
calendrier
suis déjà le passé
suis passée
dépassée
meme dépaysée
calendrier fini
jeté à coté du panier
trop plein
d'années
mais
suis insatiable
assoiffée
d'autres calendriers
venerdì 7 marzo 2008
rughe
assetata di compagnia
origlia
dal buco
dalla sua tana
quelli che passeggiano
mano nella mano
stesso ritornello
la sua testa
in subbuglio
viso scarno
travaglio spietato
degli anni
solo qualche sfumatura
di tempi passati
- viso lastricato di rughe -
ma stracolmo di abissi
di vita piena
brutto specchio
la fa stare sulle spine
con tenacia piena di brio
lo prende e lo manda via
a spargere altre rovine
giovedì 6 marzo 2008
destino dei quadri., qui alcuni....
Chissà che destino avranno, questi lavori fatti da quando sono qui in Italia. Stanno ancora nella mia casa troppo piena. Alcuni, sono già arrivati alla loro dimora. Forse cambieranno ancora rotta. Spero di no. Venduti?. No. Sono doni che ho fatto con tutto il cuore. Encore une façon de ne pas vouloir être oubliée...Oh! vanité! Et, oui, je n’y peux rien.
E continuo a dipingere...fra poco dovrò metterli sul soffito!
martedì 4 marzo 2008
tramonto - foto Dominique Landau
Ed ecco che scende il tramonto
appare la travolgente tramontana
che tutto spazza via
alberi, case, uccelli
me...
aria che diventa pazza
fa sembrare ancora più fitte
le tenebre del mio cuore
ne soffre anche mio corpo
non parlo dell’anima
non ce l’ho più
trascinati via
chiudo i ricordi
sceso il sipario
variopinto
sento una stanchezza
tinta di tristezza
chissà amarezza
no
né l’una né l’altra
un momento di debolezza
fingere non è da me
sono caduta in una trappola
la mia mente ogni tanto mente...
trappola di difesa
da qualche offesa
sradicata dal passato?
Tutto qui.
Alors cela suffit.
lunedì 3 marzo 2008
attente - photo Dominique Landau
J’attends les beaux jours
pour continuer notre tour
autour de mon séjour
Revoir avec toi,
refaire avec toi
ce parcours
toujours trop court.
Tu vois je reprends mes rimes
si faciles,
mes jeux de mots.
C’est idiot
mais cela m’amuse.
Peut- être,
est-ce cela
ma muse
Mille excuses pour ce ridicule lapsus
Muse
Horreur
Ceci veut dire
j’en suis sûre
que je dois en finir
avec ce charabia sans fin
en vain
parler de
regarder vers
remémorer le passé
ordonner le présent
- inexistant -
rêver de jours
à venir
dans un avenir
qui devra finir
j’éspère bientôt
car il fait trop froid
non
il est encore trop tôt
domenica 2 marzo 2008
où?-illustration Dominique Landau
Commence
Commence pas
A ce pas
Je retourne chez moi
Où?
Où est-ce chez moi
C’est quoi le “chez moi”
Trébucher farfouiller
gesticuler
demander chercher
Vie?
Ce n’est qu’un fatras
Elle recherche l’émoi
Le “moi” d’antan
Dans cet essaim de mois
Pas de “moi” pas de “toi”…
Alors avec une reticence
Farouche
Ni plus ni moins
n'importe où
Je me couche.
Iscriviti a:
Post (Atom)