mercoledì 2 aprile 2008

la petite Piazza 2 c -illustration Dominique Landau


Une autre chose amusante dans les environs, il y à le bar dont j’ai déjà parlé, et un autre vis-à-vis. Un jour que je voulais y aller pour changer, Andrea qui se trouvait avec moi, me dit non, celui-ci est fasciste faut pas y mettre les pieds, donc ici c’est un peu comme les contes de Guareschi, Don Camillo - prêtre et le préfet de l’endroit- amis et ennemis politiques . Je m’amuse comme je peux.

Il pleut. Personne sur la place. Triste.

Mais quel beau soleil aujourd’hui ,enfin! Et comment se fait-il, mon moustachu est déjà sur place a attendre son amie? Viendra? Viendra pas? Il est midi. Ce n’est pas l’heure habituelle. Aurait-il changé d’horaire pour contrôler ce qui ne vas pas ? Bon, attendons, lui à sa place près du lion et moi ici au balcon. Et, surprise, et comme la plupart des surprises, pas très bonne, vl’à qu’on la voit qui arrive toute gaie ah, mais au bras du barbu. Le voisin du moustachu l’autre jour sur la place! Celui qui avait attiré mon attention. C’est vrai qu’elle à bon goût, la belle dame., pas vraiment belle quand même.Enfin, voyons ce qui arrivera. Le moustachu s’approche, prends le bras de son amie - ex, je suppose - l’autre le pousse, le moustachu pousse un peu plus, et le barbu, maigre squelettique, lâche le bras de la dame en question, tombe à plat sur le ventre et comme un timbre il reste collé par terre. Cris, gestes, puis tout d’un coup une foule sur la petite place. Merde, au lieu de les laisser arranger leurs affaires,- quelque bonne âme a du s’en mêler - les “carabinieri” arrivent. Et les discussions, les paroles se gonflent , surtout d’air-. Chacun parle pour ne rien dire et les groupes, pour et contre l’un ou l’autre se forment - exactement comme les partis politiques - la seule qui pourrait dire quelque chose c’est bien moi qui a tout vu. Mais j’y ai rien à foutre, pauvre moustachu, cocu. Le reverrais-je sur la piazza? Oh, oui surement dans quelques jours, le temps que prendra son orgueil blessé a passer, et le barbu , le temps qu’il aura pour se reprendre de sa chute et la honte d’ être tombé aux pieds de son rival. L’histoire continuera , j’en suis sûre.

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