lunedì 7 aprile 2008

la petite Piazza 2 k


Oui, je lui dis a mon amieennemie, ( vous savez bien qui,la solitude..) j’ai pris une décision, je vais aller connaître, le moustachu, le ventru et la dame, je connais déjà le barbu. Je ne vois aucune raison pour que tu y ailles. Faire quoi, de quoi vas – tu encore te mêler. J’sais pas mais j’y vais. Alors je t’accompagne. Non,j’y vais sans toi. Tu m’emmerdes.

Voilà, je suis à une table à prendre ma glace au chocolat. J’attends impatiente, que mes “acteurs” arrivent. Pourquoi? Aucune idée, je suis sûre cependant, qu’un motif doit y avoir, si pas aujourd’hui, un jour.Je le sens.
Tiens le coiffeur se dirige vers moi et me donne un livre qui raconte l’histoire de la petite piazza.+ “Merci,” je lui dis,” mais pourquoi me faire ce cadeau?”.” Mais c’est évident,” dit-il, “ la piazza vous intérèsse, je vous vois toujours à votre balcon en train de la regarder.Et, puis nous savons tous ici, que vous êtes peintre, alors vous savez vous ferez partie des personnes importantes qui ont habités chez nous, Vittorio Gassman, Anthony Quinn, Ettore Scola, et surtout le grand Gian Maria Volontè.” “ Merci encore, mais vraiment je ne suis pas comme eux, suis une inconnue en Italie, et voudrais garder mon anonymat,” lui dis-je. Il rigole, il connaît son monde.Il sait que tout le “paese” sait qui je suis depuis le moment que je suis arrivée ici...Sourires de part à part, et ciao.Ego satisfait, rien à faire.

La première à se faire voir c’est la dame. Elle me regarde , souris et vient s’asseoir près de moi. C’est vrai que les femmes sont plus audacieuses que les hommes. Je l’ai toujours pensé.
Elle me dit son nom sans me demander si elle pouvait s’asseoir avec moi. Je murmure mon nom, pas le vrai, of course, aucune envie de vraiment me faire connaître,.malgré ce que vient de me dire le coiffeur. La conversation commence par: “c’est vous qui êtes le peintre qui habite là dans cette maison en face, n’est-ce pas? On voit vos tableaux d’ici.” “ Non,” je lui réponds “c’est pas moi, c’est une amie qui habite avec moi.” “ Pas possible” , qu’elle dit,” on ne voit personne d’autres là sur le balcon, jamais, vous êtes seule, comme moi.”
J’sais plus quoi lui dire. Cependant je commence à me sentir solidaire , seule elle, seule moi...mais je ne le lui dirais pas. Un peu de mystère, j’aime cela.
Elle continue:” vous êtes française, n’est-ce pas? Cela se comprends à votre accent” Encoooore, je me dis, “ oui,” que j’lui réponds. C’est à moi maintenant de lui demander quelque chose, mais v’là que j’en ai pas besoin car elle commence à se raconter:” suis arrivée ici de la Sicile très jeune avec mon mari beaucoup plus âgé que moi, peu de temps après, il est parti je n’ai jamais réussi à savoir pourquoi. Personne ne l’à trouvé.Jamais. Vous savez dans mon pays ils se passent des choses de ce genre, ce n’est pas le premier qui s’envole comme cela et qu’on ne retrouve pas, ou on dit de ne pas le trouver.J’ai laissé tomber. Cependant, j’étais désésperée, sans une profession, sans rien. Juste un peu d’argent pour survivre quelque temps. Mes parents, bien entendu, Siciliens on toujours pensé que c’était de ma faute et comme ceci ils ne m’ont jamais ni pardonnés et encore moins,aidés. J’ai fait de tout, la femme de ménage, la baby-sitter, j’ai appris à coudre, toute seule,et je me sentais tellement seule…et me sens encore comme cela…les années passaient, oh oui j’ai eu quelques amours par ci par là, mais rien de sérieux . Je croyais m’être bien cachée et je comprends maintenant, que ces les hommes qui ont la langue trop longue…Tout ceci à provoqué les regards de travers des gens d’ici, je ne trouvais plus de travail, ils chuchotaient avec de mauvais sourires quand je passais.. Surtout les femmes , et puis petit à petit , les hommes ont recommencé à me regarder avec insistance, j’ avais cette impression, mais je ne me rendais point compte de ce qu’ils pouvaient bien penser. En attendant les années sont passées et passent.” “Oui” ,que je lui dis, pour l’encourager à continuer, parce qu’elle s’était interrompue. “Oui, je sais, la solitude, à un certain âge est difficile a supporter”

+ image prise du livre donnée par le coiffeur.

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