martedì 8 aprile 2008

la petite Piazza 2 l - illustration Dominique Landau

Et puis le temps passe, la petite Piazza se remplit, les personnes nous regardent- je sens qu’ils sont surpris de me voir en compagnie de la personne en question – c’est ainsi dans les petits bleds. On s’en fout, autant moi qu’elle, surtout, elle, car elle s’est déjà habituée à être regardée ainsi, d’un mauvais oeil.
Je ne fais aucune remarque mais l’encourage à continuer à bavarder comme si de rien n’était: la suite de sa vie. Pendant qu’elle parle je regarde autour de moi – elle parle un peu trop, cela commence à me fatiguer - des jeunes avec le celullaire dans les mains à envoyer de tas de messages, d’autres qui parlent pour ne rien dire, des commérages, et d’autres encore qui entrent se faire couper les cheveux, il les coupe assez mal d’ailleurs, le coiffeur du coin , encore d’autres qui arrivent avec leurs achats, ils se reposent en prenant un café, enfin la petite Piazza est pleine, le beau temps est arrivé.

J’écoute à nouveau ma petite dame, au fait elle vraiment petite, genre mignon. Malheureusement aussi petite de cerveau..elle me fait de la peine.Et bien elle arrive enfin à son histoire avec le moustachu, on va l’appeler Carlo.N’en pouvant plus de sa solitude, et de le voir lui tourner en ronds depuis un certain temps, elle accepte un rendez-vous, – of course - au bar ici – leur premier café. Commence une histoire qui à tout l’air d’aller bien jusqu’au moment ou Carlo lui présente le barbu son ami....elle en avait déjà un peu marre de Carlo. Juste un pauvre vieux pensionnaire, célibataire toujours, ne sachant pas et ne voulant rien partager vraiment, avec elle. Le barbu connaÎt tout sur la compte de la petite dame, tout ce sait ici comme je l’ai déjà dit, et le barbu n’est point aussi ingénu que Carlo., habitué aux femmes, veuf, et toujours en quête d’aventures, malgré son amitié avec Carlo., - en fin de compte tout se vaut en amour comme à la guerre – commence à lui faire la cour, discrètement. Il ne veut quand même pas faire du mal à son ami le moustachu. Il laisse faire le destin.Il patiente. Il éspère que ce soit elle à faire le premier pas. Et après quelques temps cela arrive.En cachette..Et puis un jour ils ne veulent plus se cacher et voilà, mon pauvre Carlo, ne sachant quoique ce soit, les voit qui arrive bras dessus bras dessous, et arrive ce qui est arrivé! Et que vous savez déjà.

Là, elle s’arrête et commence à pleurer, de nouveau seule. Après ce qui arriva entre le moustachu et le barbu, elle à compris que l’amitié vaut plus qu’un “ersatz” d’amour, un feint amour . Que pourrais-je bien lui dire? Rien., je l’embrasse et je lui dis à demain.

J’arrive et ouf, elle commence à m’engeuler. Mais de quoi te mêles-tu? Laisse en paix ces gens, la dame, le moustachu, le barbu, il ne manque que le ventru encore pour y être au complet! Non, je lui dis il manque mon “fiancé” , le ventru je l’ai envoyé promener.T’es complètement cinglée, ton “fiancé”, arrëte de l’appeler comme cela, tu finiras par le croire! C’est toi qu’est cinglée, je l’appelle comme cela en riant, parceque c’est ainsi que mon petit fils l’a baptisé!!! Et puis, t’as rien à faire de mieux que m’emmerder ou quoi? Maintenant que je commence à sortir et essaye de m’amuser et prendre part à ce théâtre vivant, la petite piazza? Fous moi la paix!

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