giovedì 31 gennaio 2008
cammino a Ciudad del Carmen-
colta alla sprovvista
dalle cianfrusaglie del passato
come questa bella chiave arrugginita
chiave della sua casa
vicina al mare
scorge il ricordo
resta in preda
per un lungo attimo
accecata
dalle
fiamme
di quella felicità
lucciole
coriandoli
farfalle d'oro
bellezza folle
magia incandescente
sbattono
sul vetro della macchina
cammino al suo mare
anticamera del paradiso
allora...
anni passati
tanti - remoti
ora
sopraffatta di dolore
si irrigidisce:
l'anticamera del paradiso
sconfitta schiacciata
smarrita spezzata rovesciata
- insediata -
il petrolio
mercoledì 30 gennaio 2008
dernier vol - illustration Dominique Landau
Monde devenu immonde...
Vaut mieux rester pendues
A cet arbre triste et gris
Aigri par le froid
Maigri par le vent
Raidi par la solitude
restons là
Pendues comme ces quelques feuilles
Qui encore s’attachent éperdues
A ses branches
Faut pas désesperer
Funambules fant^omes feu-follets
Nous et les feuilles
On déchire l’air ensemble
et
Ensemble on prends le dernier vol
le fil du rasoir - illustration Dominique Landau
Mémoire
Es-tu encore là?
oui
sur le fil du rasoir
Si ma mémoire y est encore
sur le fil du rasoir
ceci a toujours étè ma vie…
Passer d’un c^otè à l’autre
Ne pas se blesser
Attention
Faut tomber du bon c^oté
car
on tombe toujours….
Qui te fracassera à présent?
Ceci est tranchant -
Comme doit ^etre le fil du rasoir
S’il es bien affuté…
L’équilibre
Difficile
Savoir choisir :
Équilibre
Entre émotion sensation
esprit
physique - assez ébranlé -
réalité
Les raisons pratiques - détéstables -
Faudrait se fier au hasard
Il est plus logique
Il est plus juste
Il est plus sage
Je lui fais confiance
Car inévitable.
martedì 29 gennaio 2008
trésors - illustration Dominique Landau
donnez-moi la mer le sable blanc le ciel bleu le soleil
le vrai le chaud celui en or
donnez-moi mes r^eves
je trouve des pierres
au bord des mers
formes couleurs
fascination
vrais trésors
sculptures uniques
on en perds le souffle
n’ais point assez de mains
pour emporter toutes ces couleurs
leurs destins?
chez moi
plein silence
cassé
par ce vent haissable
crie hurle parle
ne sait plus si c’est le vent
qui
parle crie hurle
jamais ne murmure
ou
serait – ce moi
qui
hurle crie parle seule
murmure murmure murmure
et
finis par casser mon peu de cervelle
contre ce mur dur
de silence
ce vent qui ne finit jamais de crier hurler
me faire chier
et
n’est que silence
lunedì 28 gennaio 2008
voilà - illustration Dominique landau
fugue - ecrit il y a un an - illustration Dominique Landau
Il m’arrive tout à coup un besoin physique de ne plus voir ces murs remplis de couleurs..pouvor sèparer amisamoursfanômes de leurs lignescouleurs… …mais…: drôles de chuchotements, murmures, pas qui traînent mais partout aussi, un étrange silence fait d ‘échos en sourdine, une sorte de fugue ( J.S.Bach? ), ou un vol de papillons, un très léger frôlement. Tout ensemble!…: oui, ils se sont révoltés , ils compris mes sentiments… j’étais distraite, ce sont eux qui s’en vont tout doucement en voltigeant sur les escaliers, plus de place en bas. Ils veulent me soulager…m’aider. Le blanc des murs , en bas, j'y passe toutes mes journées, est tapissé de leurs couleurslignesformessourires rougesbleusjauneorange, mes amisamoursfântomesvivants oh! Combien…
Excusez-moi, un moment de faiblesse..Vais vous aider, vous suivre, vais les conduire , leur parler , les caresser leur montrer de beaux coins pour qu’ils soulèvent leurs belles têtes, tout près de moi. Ma chambre est encore toute blanche. Le blanc paraÎt-il est signe de deuil chez les chinois, ou hindous , j’sais plus très bien. Veux pas de deuil! Ni blanc ni noir ni violet! Non. Bon, maintenent, je VOIS à nouveau vos belles couleurs d’amiesamisamours. Vais dormir en paix, vais rêver avec vous , chez vous, enlacée d’amour, entre vos lignes chemins voyages destins fantasmagorique m’envolant dans votre arc-en-ciel.
Je vous dis merci de ne pas me laisser naufrager…dans le vide…
autres murmures- illustration Dominique Landau
Et soudain un mouvement
Impitoyable impétueux
M’innonde
Moi - sans identité –
Il me semble que je suis à court d’dées…
Mais continuons
Privée de sens
Fatiguée
Pressée d’en finir
Elle divague
Arrivera – t –elle la vague dévastatrice
Avec laquelle
Sur laquelle
Devant laquelle
Trouvera – t – elle
Le don autant cherché
Jamais trouvé
L’intense recherche d’dentité
Pas encore trouvée
Mais ceci
Nous ont tout permis
Liberté anarchie
Et cependant aujourd’hui
Celles-ci apparaissent jaunies
Comme de vieilles photos de famille
Ces rimes trop faciles me plongent
Dans ma réalité
La n^otre
C’est toujours elle et moi
Elle se demande - et moi avec –
A quel horizon appartiennent – elles….
Elle décide de ne plus se réveiller.
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Premiers jours quelque temps
Prisonnière surprise mais pleine de joie
Un peu abasourdie…
émotion sensation
malgrè tout
Contente
Mais pourquoi
Toujours
remplie d’un sourd présage -
Sorte de clandestinité aucune stabilité temps précaire
B^etises qu’elle se dit…
Et puis tout à coup
Muette
car personne ne l’entends
Aveugle
Ils ne la voient plus
trop loin…
elle s’aperçoit alors
je le perçois ainsi …-
Et secouée par un orage de vent
Je cours à travers un labyrinthe
Et se retrouvent - elle avec moi toujours -
Noyées dans une coupe invisible
Je ne sais pas nager.
domenica 27 gennaio 2008
à mes parents
Non oui nonnnnnnnnnnn...
La terre est calme
Es-tu calme, terre?
calme la terre?
Mère?Père?
Etes-vous encore là
Sous cette terre
Meurtrie par toutes ces guerres
Attendez
J’arrive
Vais vous rassurer vous caresser de mots vous murmurer
-Murmure-t-on aux morts?-
Ou crier pour qu’ils vous entendent
combien vous les aimer
M’entendez-vous?
Vous avez pris racines
Vos racines s’étendent
Vous avez su nous sauver
Vous avez déjà pleins d’arrière petits enfants
La terre qui vous couvre
Vous l’avez rendue fertile
Merci.
ennui - illustration Dominique Landau
Coeur de pierre
Cors au pieds
Dieu que c’est moche
L’ennui
Eh, oui
Et cela recommence…
La facilité de mes rimes
Imbéciles
Au diable les rimes et tout le reste
Le peu qui reste
J’en ai marre ras-le-bol
Merde que c’est con
Ça mène à quoi
Cette vie qu’on mène
Un règne de néant
Le vide qui prend son pied
Et me regarde béant
Stupide et content
Il ricane se venge
L’ennui…
Elle disait n’avoir jamais connu l’ennui
T’es servie….
sabato 26 gennaio 2008
disperso
stufa marcia
sperduta nel nulla
di slancio appare
lui
che fare
lasciarlo andare
che vada a campare
a scavare
a strizzare l'occhio
ad altra parte
rimettetti in sesto
lascialo stare
malconcio
malinconico
cade sulla ghiaia
smarrito
sparito
niente da ricordare
parole
senza senso
sussurri vuoti
muti
volti pallidi
trasparenti
dispersi
fra bianchi nuvole
una volta
aveva un nome
amore
venerdì 25 gennaio 2008
irmaos
ah! deus
adeus
os dois
irmaos
destinados
à separaçao
amigos
impulsivos
agressivos
cheios daquele carinho
escondido
e
às cegas
sem prever sem querer
levados como castigados
- ainda nao sabiam -
por aquele destino
desenhado
pelo mesmo destino
separados
sempre unidos
por um diferente
e
igual destino
repressivo depressivo
com tudo e des-unidos
distancia paises vidas
diferentes
iguais um ao outro
mesmas saudades
sentimentos sensaçoes
siameses?
quasi
aos dois
nunca adeus.
martedì 15 gennaio 2008
fim de vade retro fevrier 1999 - photo Dominique Landau
“ não sou eu quem me navega
quem me navega é o mar (o mar onde està?)
é ele quem me carrega
como nem fosse levar
e quanto mais remo mais rezo
pra nunca mais se acabar
esta viagem que faz
o mar em torno do mar”
.....................................................
“e quando alguém me pergunta
como se faz pra nadar
explico que eu não navego
quem me navega é o mar....” - Paulinho da Viola
Estou para acabar esta carta que como tal, jà é demais, e livro não será, alors je vous dis, je te dis encore, et encore, et encore, et encore, et encore, o que você , vocês sabem de cor....
“ame
seja como for
sem medo de sofrer”
...................................
“por que se negar
com tanto querer
por que não se dar
Por que?
por que recusar
A luz em você
Deixar pra depois
Chorar...pra quê?” Paulinho da Viola
E que me desculpe, Paulinho, mas a minha pouca veia literária, me obrigam a pôr fim as minhas lembranças, com as canções dele- e poemas de Fernando Pessoa, que me levam, a vocês, e sobre as sendas das saudades digo com eles:
.......................................
um olhar espiando o vazio é lembrança
..................................................................
um desvio na curva do tempo é distância
.....................................................................
a vida da gente é mistério
a estrada do tempo é segredo
o sonho perdido é espelho
.................................................
o fio do enredo é mentira
a história do mundo é brinquedo
.......................................................
e tudo que eu disse é ilusão.
Unica verdade: vocês
ustedes
vous
voi.
mais un fragmento de vade retro, escrito em 98, mas posto agora em 2008
Per favore, retrocedi, vita. Riportami al caldo. Riportami il caldo.
J’attends, donc, les beaux jours pour continuer notre tour autour de mon séjour, un peu partout. Revoir avec toi, refaire avec toi, ce parcours, toujours trop court. Tu vois je reprends mes rimes si faciles, mes jeux de mots. C’est idiot, d’accord, mais cela m’amuse. Peut- être, est-ce cela, ma muse...Mille excuses pour ce ridicule lapsus...Muse!!! Horreur. Ceci veut dire, j’en suis sûre, que je dois en finir avec ce charabia sans fin. Et en vain, parler de, regarder vers, remémorer le passé, ordonner le présent - inexistant - rêver de jours à venir dans un avenir qui devra finir, j’éspère bientôt, car il fait trop froid. Merde, je me répète à nouveau.
Mais il est trop tôt, encore..
pour marco mauro tamara écrit en 1998-photos Dominique landau
Une silencieuse explosion de lumière
Le mimosa que toi et moi et et toi avons fait naitre
Là à coté au beau milieu du jardin
Le jardin qui un jour était à toi - à vous
A présent il est là-bas
Il me regarde je le vois je l’entends il m’illumine
et
J’entends vos cris de joie
Alors mon coeur aussi – comme les rayons jaunes dorés couleur soleil - qui habille
L’arbre magique des années passées
Ainsi mon coeur jette au loin ses couleurs d’hiver de noir de gris sombre
Et
La silencieuse explosion de lumière
M’innonde et me transforme
Moi et ma nostalgie
En or
venerdì 4 gennaio 2008
vade retro fragmento de uma carta comprida à minha filha escrita em 1998 - ilustraçao e fotos de Dominique Landau
Per favore, retrocedi, vita. Riportami al caldo. Riportami il caldo.
J’attends, donc, les beaux jours pour continuer notre tour autour de mon séjour, un peu partout. Revoir avec toi, refaire avec toi, ce parcours, toujours trop court. Tu vois je reprends mes rimes si faciles, mes jeux de mots. C’est idiot, d’accord, mais cela m’amuse. Peut- être, est-ce cela, ma muse...Mille excuses pour ce ridicule lapsus...Muse!!! Horreur. Ceci veut dire, j’en suis sûre, que je dois en finir avec ce charabia sans fin. Et en vain, parler de, regarder vers, remémorer le passé, ordonner le présent - inexistant - rêver de jours à venir dans un avenir qui devra finir, j’éspère bientôt, car il fait trop froid. Merde, je me répète à nouveau.
Mais il est trop tôt, encore...
Alors, la seule chose qui me reste à dire, c’est combien je vous aime, avant de te rappeler, par exemple, la destinée de quelques tableaux. Les uns coupés par la rage impuissante d’une femme abandonnée, au bord d’une crise hystérique, puis recupérés par moi, brulés par moi pour exorciser las malas vibras, conoces la historia... Otros cortados por la rabia impotente de un adolescente, celoso de su padre y enamorado de mi - venganza tonta, pero, oh! cuanto sofrimento al confrontar por vez primera, de tan cerca, una agresión gratuita. Este mismo fin tuvo uno de mis murales en la rectoria de la Universidad Veracruzana. Te acuerdas? Roberto Bravo Garzón, en aquél entonces rector de la universidad, salió corriendo de su oficina al oír los ruidos extraños o que sé yo, que hicieron los porros cuando primero echaron botes de pintura y después acuchillaron los Landau. Salió corriendo y gritando:” no, no, la pintura de la Landau, no!” De nada sirvió. El mural siguió el destino de los otros. Ici, je dois interrompre ce destin de certains de mes tableaux, sinon cela aura l’air d’une tragédie de quatre sous...Je vais te rappeler,donc la quantité énorme de mes oeuvres qui ont servi pour payer notre ami le docteur Manuel Dosal de la Vega, pour toutes les visites gynécologiques et opérations, jusqu’au moment où j’ai pu lui dire: ” Docteur, à présent je vais pouvoir vous payer en comptant et non pas en nature.” Voulant dire, en dessins ou tableaux...et non pas autre chose...Honni soit qui mal en pense. Sa rèponse a été, au plus sympa: “ Que veux-tu que je fasse de ton argent? Je préfère que tu continues à me payer en éspèces.” Et comme ceci, c’est un des plus grands collectioneurs de Landau. A faire l’envie du docteur Eduardo Cesarman, qui n’était que mon cardiologue, donc, et heureusement, il a très peu de mes oeuvres. Et te souviens-tu de celui, de docteur qui m’a opéré ma main droite? J’avais si peur, tu parles, ma main droite! Et puis l’argent toujours ce foutu argent... Et, voilà, qu’en écoutant toutes mes excuses, pour ne pas me faire opérer, après avoir diagnostiquer que la seule chose a faire, était justement cela, opération, il me dit:” Tu me payeras avec le premier tableau que tu auras peint apres l’opération.” Cela m’a rassuré. Il l’a bien méritée, le docteur Marco Antonio Lazcano, la belle toile avec tous les plus gais bleus de l’arc-en-ciel, que je lui ai donnè, avec ma main toute neuve et ma bourse contente.
Pourquoi ne pas avoir continuer comme dans les temps passés, el trueque...Des siècles, de cela...Inutile même d’y penser.
Continuons. Alors, vois-tu une autre destinée plus agréable pour mes dessins et peintures, et pour moi aussi, car ainsi cela me fait avoir non seulement des docteurs, mais surtout des amis. Arrivée à Rome, je dois aller voir un urologue, à cause de mes insupportables pierres aux reins. Je tombe sur le professeur Franco Grassetti. Quelle chance, il aime la peinture contemporaine. Lui à déjà une petite collection de mes peintures et objets divers, mais il a surtout ma reconnaissance et mon amitié. Il a fait disparaître, comme par miracle, la dernière pierre de mon chemin... Je veux dire, rein. Excuse encore une fois, mon petit vice de jeu de mots. Je ne peux y résister.
Et pour en finir avec l’histoire de certains Landau, je viens de me souvenir d’une chose amusante, arrivée à un tableau que je venais juste de finir. A Xalapa. Je le pose, par terre, contre le mur. J’attends que les couleurs sèchent. Et qu’est-ce que je vois? Cacilda, la chatte noire de Marie-Louise, qui, oubliant son sexe féminin, lève la patte, lance la queue en l’air et pisse droit sur ma toile! Et ajoute comme ceci une autre ligne sur mes lignes...Furieuse, je vocifère, employant tous les gros mots dont je suis capable et je le suis...vous en savez quelque chose... A tel point, que Marie Louise et Jean-Luc arrivent en courant, pensant qu’il m’était arrivé je ne sais quoi de grave. Pour moi cela l’était...Ils éclatent de rire et Jean Luc me dit qu’en séchant, la tache disparaîtrait. Je lui réponds, que ce n’est pas vrai, que mon tableau est foutu , qu’il était très réussi, que ces maudits chats, etc.,etc. Pour me calmer, il me dit:” D’accord, si tu ne me crois pas, on vas faire un pari. Si la tache disparaît, le tableau est à moi. Si non, je te l’achète” Je lui dis qu’il est cinglé, que la souillure restera là pour toujours et en plus, qu’il me racontait des conneries, car il n’avait pas l’argent pour l’acheter. Résultat - et cela me fait un plaisir énorme, le tableau est à lui. Il avait eu raison. Cela a séché et n’a pas laissé de trace.
Chissà che destino avranno, questi lavori fatti da quando sono qui, a Roma. E che stanno ancora nella mia casa troppo piena. Alcuni, sono gia arrivati alla loro dimora. Forse cambieranno ancora rotta. Spero di no. Perchè non li ho venduti. Sono doni che ho fatto con tutto il cuore. Encore une façon de ne pas vouloir être oubliée...Oh! vanité! Et, oui, je n’y peux rien.
Chega. Não quero mais agarrar nenhuma outra encruzilhada. Acabei com os passos para atràs. Ho chiuso con i zigzag. J’en ai marre de tourner en rond. J’aurais tellement d’histoires à raconter. Des faits divers lesquels pourraient, qui sait, te faire rire. Cependant, en ce moment, ma veine d’écrivain - quelle audace ! - à un frein. Non, pas seulement le froid. Mais aussi et surtout, la peur de t’ennuyer. Voilà.
Alors, jouer à cache -cache, avec tous les rêves, hallucinations, fantasticherie, verità, irrealtà, vani desideri, visioni onìriche o semplicemente quotidianità, e alcuni ricordi, m’obligent à en finir. Peut-être encore quelques tours dans ces alentours: ma maison, notre vie. Y bajando las escaleras para abrir la puerta, mis ojos encuentran el bastón que me diste al regresar de Panamà. Viaje que hiciste con Jean Luc. El, como antrópologo, tu, como fotógrafo, para un reportaje sobre los Cunas. Llegas y toda orgullosa me entregas este lindo bastón esculpido y pintado, diciéndome: “ toma, és como un cetro. Me lo dió un capo de los Cunas. Ahora es tuyo. Te toca.” No te imaginas cuánto bien me hizo. Me hace. En momentos de autodevaluación, lo prendo nelle mie mani e mi sento un’altra volta “qualcuno”. Per lo meno, un’altra volta, capo della mia vita. Esta escultura Cuna, està ahora colocada dentro de una bellissima olla, enorme, traída de Oaxaca. Otro de tantos tesoros que me acompañan a lo largo de toda una vida. No te imaginas cuántas veces, nestes días, el bastón caminó conmigo... per sostenermi in vita.
La mia vita. Ecco, Dominique, purtroppo, non sono i ricordi che tu avresti desiderato leggere. Ce sont des mots. Un charivari. Ma vie. Ne t’en fais pas. Je n’ai pas encore fini. Une petite partie de ta vie dans ma vie. Et celles - ci sont très loin d’être finies...
Rien ne va plus? Mon cul. Les jeux sont faits? Comme disent les croupiers... Pas vrai. A toi de jouer. A vous, de jouer. Car les jeux ne sont pas faits... quoi qu’en disent les croupiers... ça y est, comme tu vois je n’arrive pas à te quitter. Zut! Mais, ah! Un grand mais, les jeux ne sont pas faits. Les faits suivront les fées. Et me poussent à continuer le jeu. Quoiqu’en disent les horribles croupiers.
Vade retro, retrocedi, vida.
Les recuerdo, cuánto los quiero. Assai. Vi voglio tanto bene. Lo sai.
Scende apparsa tramonto spazza via diventa pazza aria fitte cuore animale tenebre anima travolgente casa parlo fiori me uccelli via andati siete. Via via via via. Vai via vai vieni vai vieni vita andirivieni vai e vem vida ida vai vai vai mas vem.
Sim sei. Se que vendrai. Vida. So che verrai. Je sais que tu reviendras. Vie. Tu es là. Jamais tu ne t’en iras. Ici, là, avec moi.
Vos oreilles bourdonnent? Ce n’est rien. Ce n’est que moi. Oyez, oyez, bonnes gens... c’est encore moi. Quoi? Croyez-moi, oui, ne riez point
Ce coin, oui, ce coin-ci, Mauro, ton oreille, et toi, Marco, soy fantasma ya no me puedes cargar; no te rias, Tamara, devi credere, non cè niente di più divertente che la fantasia, sono diventata così piccolina - te l’ho detto - ti ricordi? Dovrai portarmi sempre con te nella scatolina di fiammiferi con buchi perchè io possa respirare...ma siccome sono anche fantasma, non ti preoccupare se non hai fatto i buchi...
Respiro lo stesso.
martedì 1 gennaio 2008
scuse ai nani
speranze?
ascolto leggo vedo
mi colera cresce con i giorni
speranze?
si - no
chi lo sa
speranza
resa vana
dal stesso umano
non più umani:
nani!
chiedo scuse ai veri nani...
e allora... - immagine Dominique Landau
2008 anno nuovo e spero pace globalizzata
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