venerdì 25 aprile 2008
strizzacervelli?
un sobbalzo
dal profondo
subconscio affaticato
sbrogliarti da solo
si
attento, però
non cacciarti
nei guai
sei già
abbastanza ingarbugliato
scacciare fantasmi...
districare
queste pietre
anche pieni di nudi
d'improvviso
crollati addosso
osso duro da masticare
ti spaccherai
i denti
verrà la dentiera
morderai
la tua lingua
perderai i capelli
dovrai metterti un cappello
chissà se non cadrà
giacché ti girerà la testa
senza tregua
rigiri e rigiri
finisci per
smarrire il cervello
perdi le staffe
gridi a squarciagola
in silenzio
ed ecco:
sei catatonico
visto?
ti sei cacciato nei guai...
giovedì 24 aprile 2008
manicomio
barcollando
fra i quadri
mi domando...
dipinti alcuni ri -dipinti
salvati dalla spazzatura
troppo dispendio buttarli
spreco anche stare qui
a guardarli
nessuno li vede
nel manicomio
ti danno colori
per sputare
la tua follia
sulle tele
e
non vomitare
non gridare
stare zitta
calma
ad
aspettare
che?
forse
occhi estranei
per apprezzare
le opere
che nascono
senza avere chiesto
di apparire
al cielo aperto
il rosso salta
tintinna
il giallo
crede
di
essere il sole
che non brilla più
arancio
sa di portuall'
il viola
vola
il blu come il mare
vuole aria
e tu?
io scoppio colori...
mercoledì 23 aprile 2008
bussola - foto Dominique Landau
sciogli
le redini del passato
nulla da cambiare
il fàto è fatto
il sentiero
del presente
si trova
altrove
e
- già non c'è più -
sparito
troppo alla svelta
- questo è un bene -
sceso il tramonto
-il tuo -
é ora di
spargere
sull'albore
lode
alle ore
di una fervida vita
rovente di momenti
stracolmi di felicità
ma
redini
passato
fàto
fatto
guardo il crepuscolo
e dico
no!!!
ho perso la bussola
risveglio - foto Dominique Landau
divieto di sosta!
sento borbottare
l'attimo sospeso
fra notte e giorno
alzati dal letto
divieto di sosta!
ancooooooora
apro un occhio
c'è luce
troppo sbiadita
non mi va
di aprire l'altro
crollo
dormo
sogno
bello...
ma
divieto di sosta!
sento urlare
che spavento
et voilà
scatto sui due occhi
giacché i piedi
non mi reggono
girotondo
cado
sto sulle spine
mi trovo
su l'erba bruciata
della sveglia
rialzo i piedi
fatto
e
il sogno era così bello...
lunedì 21 aprile 2008
voto utile?- foto Dominique Landau
viscerali
le ali delle viscere?
arràbbiati e
rimarrai stecchito
d'un colpo
di queste ali
attento
via!
tira aria di
malore
sbrigati
a bistrattare
l'ansia
stesa
che ti ronza
nell'anima
non lasciare
affiorare
la matassa
del malumore
inebetito
dovrai sbrogliarla
e
che lavoro
inutile...
come il "voto utile"...
l'ansia é viscerale
giovedì 17 aprile 2008
la petite Piazza - FIN
Et alors?vivre pour vaincre? Quoi? Hallucinations arrivées à ce peintre qui vit devant une Petite Piazza , bien petite mais d’un charme léger comme autant de petites piazzas en Italie et dans tous les pays où ce peintre a vécu.
Vivre pour vaincre, dit-on,comme si on faisait une guerre. Suis pas d’accord. Vivre pour vivre, rien à vaincre, ou qui sait, soi-même , parfois, comme les cauchemars... Moi, tu le sais ,suis contre toutes les guerres.
Bon, oui, ce peintre dont je parle , c’est moi. Les hallucinations, au fond, ce ne sont que des cauchemars, causés par mes propres éternelles lignes interminables...par ces murs qui m’entourent pleins de tableaux. Les personnes qui viennent ici, doivent s’asseoir pour un bon moment sinon un vertige les attrappe…les font tomber…et moi? Me suis endormie, c’est tout.
Me suis révéillée sur mon divan entourée par mes tableaux. Ils ont une mine coupable…sûr, ils rigolaient…ils croyaient m’avoir vaincu, - par leur nombre - eh bien non. Me voilà, saine et sauve. J’ vais vous montrer de quoi j’ suis encore capable!
Ouais, qu’elle dit – qui? Mais elle, voyons, elle qui est toujours ici à prendre – soi disant - soin de moi. Ma compagne de toujours, la solitude. N’en ai pas besoin, je lui crie, oui, car elle est devenue sourde. Laissons tomber...
Vivre pour vaincre? Vaincre quoi? Vivre, oh , vivre!!! Mais vaincre? Vaincre qui? Quoi?
Seule chose à vaincre, pour moi, c’est la toile vide qui me regarde d’un air de défi. Et cela est encore et toujours vivre. J’aime pas ce mot,vaincre. Oublions-le, un point c’est tout. J’sais même pas ou je l’aurais entendu ou lu. Bon, on s’en fiche.
Cependant, malgré moi, la Petite Piazza m’a tout a fait l’air de grandir…dois-je cela à mes lunettes? Possible, vais les changer. Peux quand meme pas me fabriquer d’autres yeux.
Peut-ệtre ce sont tous ces bonshommes qui sont là réunis à parler pour ne rien dire, ou parler de politique, ce qui, de nos jours, reviens au meme ..cependant j’aimerais bien me saouler comme eux…
J’ai rien contre les vieux ni contre personne, imagine-toi, moi j’suis encore plus agée qu’eux!
La différence , moi, je ne parle pas. Avec qui le ferais-je? Oui, j’accepte le fait de parler quelques fois toute seule...je m’assure ainsi d’avoir encore mes cordes vocales bien en place . Je rigole... je me dis qu’aujourd’hui la politique a un langage vraiment stupéfiant quant à la répétition de certaines formules inventées par quelque “génie”! Comme par exemple, - et les speakers de la TV. ,de vrais perroquets, à dire toujours les :- “ politiquement correct, acharnement, thérapeutique, précarité de l’emploi, testament biologique, j’saisplusquoi, flexibilité du travail, stabilisation économique,” et troupes de soldats envoyées un peu partout, mais ah non, pas du tout, ils n’y sont pas là-bas pour faire la guerre, mais non, ils sont en mission de paix,( haha ) et encore et encore, me rappelle plus du reste. Il y en a de trop pour mon goŭt….
Et là, une petite observation quant à la parole “vaincre”. Vaincre signifie de nos jours, avoir et gagner beaucoup d’argent, facilement, et pour les pauvres bougres, jouer à toutes les loteries possibles, il y à même ici un jeu, et des queues de personnes pour l’acheter, qui s’appelle “ gratta e vinci” - on peut gratter tous les jours, connais pas encore quelqu’un qui ait gagné plus que le droit d’avoir une autre carte pour gratter…et l’argent, sûr, va à la classe qui domine,gouverne, c’est à dire
ces “autres” les “poteri forti” les soi-disants politiciens etc,, cela s’appelle, corruption, égal, mafia. Oh, celle- ci ne vaincra point, elle à vaincu depuis longtemps . A présent plus que jamais car, globalisée.
Economie florissante, due à la globalisation de l’économie, et pourquoi pas, puisque la mafia ( lire : politique , s’il vous plaît) est aussi plus que “florissante”. Et la main dans la main ils continuent à se ( nous ) raconter des mensonges...
Ouf, comme dirait ma fille, “ça y est t’as fait ta manifestation aujourd’hui “...j’suis fâchée..
Alors, un petit whisky pour finir mon soliloquemanifestation dont les gens ( si jamais quelqu’un m’écoutait) seraient déjà tellement habitués à l’entendre, qu’ils hausseraient les épaules . Ils n’en veulent savoir plus rien. Ni journaux ni télé. J’en connais… Je devrais suivre leur exemple.
Un petit verre pour me remettre.
Soudain des murmures…mais chaque fois plus fort…encore! Elle est revenue
. Oui, j’suis là, tu dis un tas de conneries…occupe-toi donc de tes affaires, t’en sais rien de la politique. Peins! Sinon, regarde un peu, la Petite Piazza commence à bouger, veux-tu être noyée par les saletés de sa fontaine? Les petits vieux, comme tu dis, vont venir complètement saouls, se sentent insultés, voilà, ils vont arriver en file indienne derrière la Petite Enorme Piazza et que vas-tu faire? Te sauver dans un sommeil? Mais, mais que vois-je, toute une bouteille de whisky vide??? Hier elle était pleine!!!!!
Ouais…Et alors?
mercoledì 16 aprile 2008
fin seconde partie de la petite Piazza 1- photo Dominique Landau
J’ai su par Laura que Pietro est aussi dans leurs commérages., il parle trop de moi, alors, ils se moquent de lui en disant, “ il est amoureux d’une femme trop étrange et étrangère” Il paraît que c’est vrai car si cela est arrivé aux oreilles de Laura tout le “paese” le sait!!!! Eh, bien, je vais leur donner encore un peu plus de fil à retordre, la prochaine fois que je verrais Pietro sur la petite Piazza, j’irais à sa rencontre, je lui planque deux bises sur les joues, et m’assieds avec lui à table, comme des amoureux, les yeux dans les yeux , la main dans la main. Il va en prendre un coup! J’éspère qu’il n’aura pas un infartus! Ce qui arrivera par la suite, aucune idée, mais cela m’amuse en avance de voir leurs gueules à tous ces idiots et idiotes qui n’ont rien à faire sinon s’occuper de la vie des autres.
Ainsi mon humeur noire,est devenue presque blanche, attendre qu’elle le devienne tout à fait! J’adore me moquer de ceux qui le méritent, évident aussi, que j’aime faire du théâtre et non seulement y assister.
Essayons. Voir si je suis bonne actrice,mais faudrait pas que je me laisse prendre à mon propre jeu.
J’avais dis que l’esprit ,la sensibilité, l’imagination font partie intégrale de l’être humain. J’avais aussi parlé de justice, donc inclus , point de mensonges.
Cependant je suis en train d’en fabriquer, et puis quoi encore, si la vie n’est qu’un grand théâtre! Conclusion, la vie est un fantastique mensonge! Et moi suis incohérente, contradictoire, anarchiste. Et libre,.oui t’es libre mais pas pour faire du mal aux autres, qu’elle me reproche, pauvre Pietro! Fais attention, tu pourrais trouver une pierre – comme son nom d’ailleurs-
sur ton chemin. Je lui donne un coup de pied et j’avance, je lui réponds à mon ombre, je te préviens, ce ne sera pas facile, et elle continue sur ce ton. J’veux plus l’écouter, mais….
L’obscur désir de me sauver dans la pénombre infinie de l’imagination ne me quitte pas..,jouer, faire semblant, agir pour rire, au dépends des sentiments des autres, pas beau tout ça.
Faudrait croire a une nostalgie soutteraine de re-sentir les sensations d’autrefois.Possible,impossible.
Suis perdue d’avance, moi qui me croyais capable de faire du théâtre : égale à une scène dans un drame ou comédie, la vie. Souvent tragicomédie, ou simplement un ridicule mélodrame. Pas toujours des “happy – end” comme dans beaucoup de films. Intervalles, juste le temps de savourer un grand bonheur, ou une glace, cela revient à peu près au même . Intervalles trop longs. les tragédies, tais-toi! veux – tu!
Je crois entrevoir un fil subtil pénétrer dans ma mémoire, tout à coup vide, je ne puis le suivre, plus de pouvoir sur ma volonté. Pourquoi? J’ai la chair de poule , je tremble comme une feuille qui se détache de l’arbre, des mains inconnues m’effleurent, des soupirs me font perdre le souffle, des soupirs transformés en sourires ironiques, je perds le nord, où suis-je, qui suis-je, où vais-je, que vois-je?Un grand rien.
Laura me trouve par terre les genoux pliés, position foetus. Tout à coup, je suis glacée, mouillée. Elle m’à jeté un verre d’eau.Elle à la clef de ma maison..
Il paraît qu’elle avait sonné, pas de réponse, alors, elle entre et me trouve évanouie.
Très vite je reviens de mon éspèce de transe. J’explique à la pauvre Laura effrayée, que cela m’arrive de temps en temps, surtout au moment d’un gros problème à résoudre, donc, je tombe et recherche, inconsciemment: le grand besoin! La protection du ventre maternel. Position foetus.
“Mais pourquoi”, demande Laura. ,” qu’est – ce qui t’arrive?”
Explication à toutes les deux...” je pense que c’est dû à une énorme tension et surtout à certaines mauvaise pensées” lui raconte ce que je voulais faire à Pietro, – et profiter de lui pour une méchanceté, aux dépends des sentiments qu’il semble avoir pour moi.. - défense pour moi , j’dois pas, je le sais- et la sensation de me trahir et ainsi trahir mon passé, et ce qu’il représente: grands amours et grandes tragédies, en ces moments, je perds toute ma tête, et ce qu’elle contient,et ne sais plus ce qui arrive. Voilà, c’est tout. Il m’est aussi arrivé des attaques d’amnésie, alors, t’effrayes pas, tout cela est normal pour moi. J’y suis habituée J’en reviens toute seule.
Je sais que Laura ne sait pas si croire ou non à cette scène mais la racontera par ci par là, en tout cas elle m’empêchera de partir comme je pense le faire.
Entr’acte. Vais manger ma glace au chocolat.
Suis-je,oui ou non,bonne comédienne?
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
mon amie Laura et moi apres cette comédie...
seconde partie de la petite Piazza 1 g
Aucune idée pourqoui je parle de cela. On verra . Pour le moment, je pense , je mets noir sur blanc ce qui me passe par la tête…Et je fume sans arrêt, comme dans le tango:” fumando espero al hombre que yo quiero…” seulement, voilà, moi j’attends personne. Au moins ce tourment là, je ne l’ai plus.
Maintenant, je regarde, j’écoute, pense un peu plus qu’autrefois ,fais jouer mon imagination au maximum.
Suis aux aguêts et mets un peu d’eau dans mon vin,un bon vin rouge! Rouge comme était mon caractère,l ’était.
Ma tête se trouve en plein chaos.
Je me sens ici, comme aux “ arresti domiciliari”...je croyais y rester quelques mois, cela fait déjà deux ans. Andrea et Astrid , je ne les vois presque plus. Mes amis de San Nicola me manquent. Ma voiture me manque. Je pouvais , là-bas, conduire.Ici? rien à faire,si ma déprime est passée, j’peux pas conduire, car ou aller? La route? Et mes vertiges, j’ose pas et puis seule toujours seule. On vient me voir, on reste à peine quelques jours. J’peux rien dire sauf que je suis contente si, eux ils sont heureux…
Mon amie Laura est la seule que je vois tous les jours.
Ma tête est remplie de pensées sans espoir, j’dois encooore et toujours attendre. Plus d’idées pour peindre. J’en ai fais de trop , de toiles, je les vois de trop, ils remplissent mes murs, et moi,suis vide.
La petite Piazza n’à presque plus d’interêt. Plus rien n’arrive. Le temps s’est arrêté, comme moi. Les “acteurs” sont tous parsemés,.mes fleurs sont tristes, elles sentent mes angoisses.
Changer d’atmosphère, alors je m’en vais manger au restaurant , ici, juste au coin. Eh, bien qui vois-je juste devant mon nez?! Le fou pas si fou, le"fiancé!, mais tout de suite je me rends compte qu’il continue à nouveau à faire ce qu’au fond, j’suis sûre il n’est pas!
Il fait semblant de ne pas me reconnaître. Tant mieux. Pas envie de parler sans rien dire ni écouter ce qu’il ne dit pas. Je m’assieds aussi loin que possible de tous.
Fini, je retourne chez moi.
Tout en marchant je me demande si je vais à nouveau avoir un personnage pour mon théâtre ou vais-je moi-même en devenir un? et encore!: Pietro est apparu tout d'un coup...la barbe...
Voilà ma maison, il est toujours dérrière moi…lui dis, “ciao”, mais me réponds: “ je voudrais te parler, j’ai quelque chose à te dire” Réponse question: “est-ce important, car sinon, j’ai beaucoup à faire et veux pas perdre mon temps.” - Oui “ , qu’il dit..” bon alors monte “…un effort de gentillesse de ma part, of course…
“alors de quoi s’agit –il ?”, je lui fais. Quel imbécile ! il me dit tout content “ tu sais j’ai voté pour la gauche, referendum et tout et tout” en croyant que j’allais lui sauter au cou de joie!!!! Ah, que faire... un bon temps qu’il me casse les pieds, depuis lors... il n’avais pas compris que je voulais et, à peine, j’dois le reconnaître, un simple ami.
Avec un grain de cynisme je le félicite, et me dis que cela ne vaut pas la peine de me compliquer la vie en me faisant un ennemi et,con,en plus, on ne sait jamais, faut se défendre du mauvais oeil,,donc un café et un sourire hypocrite.
On parle de rien, ce qui veut dire du climat, qui à présent est tout à fait exceptionnel , cette chaleur ces jours-ci, terrible. - il faut que je vous dise que cela fait dix ans que j’entends, étè, trop chaud, hiver trop froid et toujours “que cela fait une cinquantaine d’années qu’on n’avaient point eu etc, etc, - Enfin, il s’en va avec un grand sourire idiot, oui, je le sais suis parfois très méchante,cela m’arrive quand une humeur noire m’envahit. Ces derniers temps, alors! que dire, je me noye presque dans la noirceur.!
J’ai découvert que les gens de la Piazza et ceux qui passent devant mes balcons, voient, parlent et savent tout de moi. J’aime pas ça--- Leurs regards sont pareils à des éclaboussures de boue. Maintenant je comprends cette boue qui m’empêche de sauter de mon lit aussitôt révéillée.
Leurs parlotages sur moi, comme des fourmis sur mon corps. Mais je ne peux quand même pas vivre enfermée.Qu’est-ce qui m’arrive? J’étais pas comme cela avant, je m’en foutais des gens, alors? faut réagir, zut, oui, je les emmerde. Et pour le démontrer à moi et ces imbéciles, je vais sortir en short! Ils regardent toujours et n’importe de quelle façon je m’habille, suis toujours un être bizarre pour eux.
seconde partie de la petite Piazza 1 f
Ma mémoire était simplement couverte de brouillard.
Plus envie de peindre. Les tuiles là haut m’attirent. La couleur, sienna, est une de mes préférées. Et la nature a pris le dessus, y à plein d’herbes, mauvaises, celles qui ne meurent jamais, qui y sont un peu partout. J’adore cela, ça me rappelle mon mur à Xalapa, où je mettais de tas de petites plantes, même des orchidées, entre les pierres, et toutes poussaient. C’était si beau à voir de mon lit ,cela me manque.Cependant ici c'est plein de pigeons...
Mais, aller en arrière, jamais. Un point, c’est tout.J'aurais du rester là-bas...
Bonne nuit.
martedì 15 aprile 2008
seconde partie de la petite Piazza 1 e - photo Dominique Landau
Je vais déménager ou je “déménage” ?
Laisser la petite Piazza? Je vais y penser .
Aller où? Abandonner mon théâtre? La vérité c’est qu’il n’est plus tellement intéréssant. Personnages attirants, j’en vois pas.
…
Un rythme haletant m’étrangle, ne veux pas prendre de décisions et pourtant, le livre arbitre, c’est ça. Décider de déménager ou non. Encore? À cette seule pensée, des frissons m’envahissent, se glissent dans mon cerveau.. J’en ai par-dessus la tête. Décider, j’hausse les épaules.M’en vais au balcon.Vais voir le linge qui pend: j'aime bien, voir, avoir de ces images , Brésil, Mexique, Naples...aux fen^etres , dans les jardins,un peu partout, les couleurs qui s'entrem^elent au paysage...
Enfin...
Heureusement elle s’est dérobée, envolée.. Bénis escaliers qui l’ont emportée, merci, mes amis esprits. Elle en avait assez de moi, et moi d’elle! donc, suis sans. Mon amieennemie, mon ombre,la seule présence,elle. La solitude. Vrai de vrai? Éspérons!
Cela ne sert à rien de fermer la porte, elle pourrait revenir de la même façon, porte fermée ou non. bah, si elle se présente à nouveau, je l’engueule et ne me laisse plus faire!
Ah, merde.- voilà, elle s’est glissée... en grand silence.
Malgré tout attends et ne t’enfuie pas, ne sois pas lâche, tu vas devoir voir pourvoir à ton avenir. Partir encore, ou rester, sentiments, devoirs, désirs, liberté, justice, quoi?
Elle est revenue mon ennemieamie! Quand? Comment avoir cru que je m’en étais débarassée! pourquoi ne l’ai-je pas apeçue? Boh...
L’esprit ,la sensibilité, l’imagination - eh, oui, ceci est un exemple- font partie intégrale de l’ être humain. Ne pas oublier. Le sentiment de justice, de liberté,l’essence de l’individu. Si l’une de ces qualités manquent , ce serait quoi, l’humain?
Un simple acteur dirigé par d’autres? Un spectateur indifférent?
Avanti....
Facile à dire, difficile à le faire avec cette boue sans couleur , sans forme, qui parfois, plus de fois, que de par, rigole sarcastique, dès mon réveil. Faut que je me donne des coups , que je me pince, que je hurle, pour me lever du lit, endroit de sauvetage,de moi-mëme.
J’sais pas où ai-je lu “ donne-moi un enfant de sept ans et je te dirais quel homme - ou femme- il sera.” Est-ce possible? J’crois, qu’oui. Avec une sorte de mémoire mélancolique je pense à mon enfance. Aucun souvenir qui me fait regretter d’avoir laissé ce lontain pays. Cependant, et probablement,je lui dois d’avoir été et ce que j’suis depuis lors.Etrange sensation.Qui?Quoi?
lunedì 14 aprile 2008
seconde partie de la petite Piazza 1 d - photo Dominique Landau
“je vois que tu restes comme toujours à ton balcon...qu’attends – tu ? “ “Rien, je soigne mes fleurs, et j’attends rien du tout. Je parle aux escaliers.” Il me lance des éclairs, il croit que je suis un peu cinglée.. que "l'accident " m’a fait trop mal. Silence, rien à répondre.
Je change tout à fait de place et de sujet, et commence à lui parler des escaliers. Il n’y comprends rien, et je ris toute seule, ou serait –ce elle qui le fait? et me dis qu’à present il croit vraiment que ma tête ne tourne pas en rond! Cela m’amuse, et j’éspère qu’il s’en ira . Il peut penser ce qui bon lui semble. M’en fous.
Oui, les escaliers l’emporte. Surtout je ne veux plus qu’il les remonte!! . Je vais devoir garder ma porte fermée. Zut, tant que j’y suis, l’envie me prends de fermer aussi fenêtres, vitres, tout. Tout. M’enfermer dans moi-même. J’serai plus à mon aise en dedans.Oui,de moi. J’y trouve quoi dans moi? Voyons, des sources de couleurs, de formes, d’idées,je sens que je voudrais écrire mais, quoi? Des conneries, d’accord ce seront donc des sources de bêtises. Tant qu’à faire, puisqu’il me reste si peu à faire. Fais-le, dit-elle sans me laisser ni respirer.Dedans. Dans mon MOI. Elle est toujours ici. Ne me lâche pas...
Ma demeure se remplit chaque fois plus d’esprits, et d’esprit, si j’ose au moins le dire, le souhaite, je voudrais , cependant,et malgré toute mon incertitude, de toujours, monter encore. Escaliers ou autres. En vain j’essaye de réunir activités, d’un passé rempli de luttes et travail, avec mon présent inexprimable, évaporé, sans imprévus, sans aucun trouble dans cet abîme de solitude mais aussi d’incohérence intime. Les nuits blanches se joignent aux journées grises, plus laides que le noir absolu.
En fureur de sainteté, ou en odeur de sainteté? Je préfère la fureur. Qu’-est-ce c’est que tu racontes? Tu ne sais pas ce que tu dis. Rien à voiR, l’un avec l’autre. Je sais, j’écris n’importe quoi , juste parce que j’aime les paroles, les expressions. J’sais pas mais, c’est comme cela, si quelque chose m’arrive je l’attrappe, paroles ou autres, je me sens comme le vent ou plutôt comme la brise,celle-ci est plus aimable- ce qui m’atteint, je le mets en cage. Un jour je les feraient surgir quelque part.Et si non, eh bien elles resteront ici. Attendre de naître ou renaître, comme moi, j’attends depuis un si long temps.Je baffouille, oui, et alors?
Escalier apporte-moi quelqu’un, ou emporte-moi quelque part et surtout sans plus me faire tomber. Ni par terre ni en l’air ni dans les bras d’un mort vivant ou d’un quelconque ex, - genre Pietro -situation scabreuse! Pour moi.
45 les marches de mes escaliers. Multiplier par 30, et si cela n’est pas assez comme exercice journalier, qu’est-ce qui vous faut de plus!
Elle continue à écrire des parole sans aucun sens, laissons-la faire.
Je voudrais être- impossible, j’sais bien,- écrivain de métier. Ils écrivent si bien des histories qui ne sont pas arrivées mais qui en ont tout à fait l’air de l’avoir été.Et, je langage, chaque jour nouveau, me fait peur : ne veux pas dégager une odeur de moisi, et souhaite encore moins d’avoir l’air ridicule en employant le vocabulaire de nos jours, des jeunes. . Autre question à délucider, restera sans solution.
Cette séance d’écriture devra un jour s’achever. Elle doit s’esquiver par manque d’intérêt. Il faut l’admettre.
Suis têtue, je continue avec mes escaliers. Ils m’ont accompagnés toute ma vie. Je m’en rends compte aujourd’hui. Je succombe dans l’embrasure des souvenirs et je me vois entourée d’escaliers comme des vagues gigantesques qui vont m’engloutir.
Mais avant que cela arrive, j’ai encore le temps d’aller m’asseoir au bar d’en face sur la petite piazza savourer ma glace au chocolat .Aujourd’hui elle est tranquille , il n’y à personne. Vacances et tous partent comme des moutons qui vont paître, à se brûler au soleil, ne pas trouver de place sur les plages innondées de personnes fatiguées , d’enfants qui hurlent, ou qui se perdent, pendant que leurs parents se saoulent à la bière, ne plus trouver d’eau , l’hotel prénotés, tous des voleurs – sorry, pas de place – mais nous avions résérvés par Internet, etc. ..enfin, suis bien là assise, sans personne pour me regarder d’un drôle d’oeil, peux lécher ma glace au chocolat, en paix .En plus, il semblerait que le chocolat est bon pour la déprime, que je me dis toujours que c’est pas vrai. Aucune dépré, juste la solitude dont je suis déjà saturée et dans laquelle le destin d’une manière furtive m’à enfermée.
Tiens, arrive un mariage! Photos, embrassades...et tout le bazar! Cela veut dire qu’il y à malgré tout encore des gens qui se marient. Je leur souhaite – en silence – un grand bonheur,.et comme je vois arriver de tas de personnes, moi je me sauve montant les escaliers – je cours et tombe, me relève, et retrouve mon trou pour regarder de mon balcon ce qui va surement continuer! Bouffe, saouleries, qui sait peut-être un peu de musique. Napolitaine, c’est la plus romantique. Mon idée. J’sais pas si la leur aussi..
C’est la deuxième ou troisième fois que je tombe sur les escaliers.J’aime pas ça, et c’est toujours en montant—symbolique? Oui, arrive le moment de descendre, plus monter .J’y arriverai jamais là où je voudrais. Trop tard. Mais non, murmure –t-elle à mon oreille, tu t’en fais des idées. T’as qu’à te remettre à peindre au lieu de perdre ton temps à déconner. Eh, bien pour la contredire, je vais monter et descendre encore et encore, mille fois, ces escaliers qui me hantent. Mais je me demande pourquoi? Serait-ce un “quelquechose” qui a été ou sera important , moi qui n’attends rien? Ou attends depuis toujours?
Les jambes me font mal, oui, bien entendu, j’ai fait ce que j’avais dis, monter et decendre monter et descendre. Qui sait, si je le fais tous les jours, exprès, de monter et descendre, je découvrirai pourquoi les escaliers sont une hantise!.
Y à escaliers et escaliers. Ceux qui te font courir de joie pour ouvrir tes bras à une personne aimée, ceux qui te font chanceler parce que t’às trop bu, les marches que tu montes à quatre car t’as un besoin terrible de faire pipi, et d’autres infinités d’escaliers et de marches , volées d’escaliers, mais les pires sont les escaliers qui t’emportent sur une civière dans une ambulance vers l’hôpital. J ’ai un vague “flashback” de plusieurs de ces chemins.Je l’ai vécu six fois. Bizarre de ne pas m’en avoir souvenu. Oui, et non, car heureusement les mauvais souvenirs se détachent de mon ordinateurcerveau.
L’escalier en colimaçon pour arriver sur ma terrasse, celle-ci m’obsède et me terrifie, mais,les toits je les aime tellement ! alors je monte quand même, pour voir l’horizon, loin, loin, le plus loin possible. Faut pas exagérer parce que d’en haut,je me sens attirée vers le vide.Vertige.Dangereux.Descends, qu’elle me dit, oh,j’en ai assez de sa compagnie.Elle est toujours ici à a me dire fait ceci, fait cela.
Me suis calmée après la visite de l’autre jour de Pietro, et je laisse à nouveau ma porte ouverte. J’aime les surprises, enfin, pas toutes, mais un peu, quand même. Non, je vais fermer la porte. On ne sait jamais.
Tiens, j’entends des pas, des pas muets..mais j’avais fermè la porte, alors? tout à coup je la vois partir en flèche, riant, toute contente, elle commence à parler, je la vois, qu’elle ouvre ses bras pour les embrasser- qui, comment , ce doivent ëtre mes amis, fantômes, esprits-, elle prépare le café, mets plusiers tasses sur la table, attends que le café soit prêt, elle s’assied avec “eux” à table, toute contente, elle parle, elle réponds, suis assez surprise, je ne l’avais jamais vu sourire.
Après une petite heure ou moins, elle me dit, je vais sortir avec eux, je reviens t’en fais pas.
Elle descend les escaliers, j’entends leurs pas, la porte qui se ferme.
Quelque temps se passe. Elle ne revient pas, et pourtant il n’y à pas de vent pour l’emporter, pour la balayer.
Elle est partie.
Je le savais, les escaliers sont mes amis.
Je déménage.
Je vais déménager ou je “déménage” ?
seconde partie de la petite Piazza 1 c-photo Dominique Landau
Je lui dis ciao, comme si de rien, me tourne vers le balcon, et je l’entends qui dit: “ cela a été terrible. Et, tiens quand on parle du diable, on voit apparaître sa queue! Des pas qui montent, voyons un peu qui cela peut bien être. Oui, je sais j’ai oublié de dire qu’ici on peut encore laisser les portes ouvertes, puis, je n’y crois pas aux portes fermées, sert à rien. Et quant aux clefs elles n’empêcheront jamais à tenir loin ceux qui veulent rentrer,donc, plus simple, dois pas me lever chaque fois qu’on sonne à ma porte. Les pas, je reconnais, c’est Pietro!! Il ne désarme pas. Il m’emmerde.
Ces pas qui montent me mènent à un lointain passé.Pablo, il monta pour ne jamais plus descendre.
Passage interdit. Ici, c’est maintenant..Un point c’est tout, dit-elle. .
D’accord. J’obéis à mon éternélle amie qui elle, ne me fausse jamais compagnie.
Pietro est là qui me regarde , tiens, d’un oeil plutôt hardi!
Devrais-je malgré tout, fermer ma porte? Je commence à me le demander, je n’attendais pas du tout cette visite. Depuis le temps qu’on c’est pas vu, - depuis l’affreux “ accident “ -, enfin, si ma mémoire est bonne je lui avais dit, que , rien d’autre qu’une amitié, mais ses yeux parlent d’autres choses. Les escaliers, donc, ne m’obéissent pas tellement.
domenica 13 aprile 2008
seconde partie de la petite Piazza 1 b -photo Dominique Landau
Escalier. Escale Oui, la chanson si connue d’Edith Piaf
Incroyable comme une parole me fait penser à d’autres. Cependant, je parle d’escaliers, les escales ce sont les moments de plaisir, de joie, de bonheur, ou malheureusement aussi de tragédies. Escales, les escales, s’arrêter ou continuer? Je parle d’escaliers, laissons les escales en paix. Faut pas en parler. Cela fait du bien cela peut faire du mal, alors tais-toi. Et continue à monter les gradins de tes escaliers. Escaliers, lier, se lier, palier, volées d’un scalier.Escaliers.Escapade, oui, pourquoi pas? Par l’escalier. Descendre les escaliers quatre à quatre. Escaliers qui mènent n’importe où n’importe quand. Escaliers pour échapper aux incendies. Escaliers en colimaçon, - j’en ai ici, j’en ai horreur – escaliers roulants, dangereux, comme pour la dame anglaise qui a été engloutie par un de ceux-ci. Escaliers d’honneur, comme pour les papes, ou les rois , enfin, pas pour des gens comme moi! Escalier dérobé, secret. Attirant, cela me fait penser au Moyen Age. L’esprit de l’escalier, cela m’arrive,suis quelquefois en retard : j’aurais dû dire ceci ou cela, trop tard, escaliers de service, de nos temps presque plus, on passent tous par les mêmes escaliers les fournisseurs aussi. Essai de démocratie. Egalité. Difficile d’y croire.
Laisse tomber, rien a mélanger toujours avec tes idées.Tu parles d’escaliers, donc continue.
seconde partie la petite Piazza 1 a
L’escalier te fais entendre et reconnaître les pas de celui qui vient, celui ou ceux qui s’en vont, pas de mystère.Ils partent c’est tout. Mais monter! Ah cela est formidable,tu peux avoir des surprises, des imprévus!Quant c’est à toi d’escalader - oui, car parfois, c’est dur- il y à trop de marches ou elles sont trop en pente! Tu te dis qu’en fin de compte t’es pas alpiniste.
Les escaliers, les marches, marcher, monter, descendre, cela fait toute une vie. On ne s’en rends presque pas compte. Puis les gens ne marchent plus, ils prennent la voiture malgré quelque mètres à parcourir, ah mais la voiture!!! Pour beaucoup , c’est nécéssaire, je sais. Pour d’autres c’est un “standing”, la Ferrari, ou un Porsche, eh oui, moi, j’aurais bien aimé être un champion de courses d’autos, chanteuse de cabaret, genre Lena Horne avec The man I Love et Stormy Weather; c'éetait si beau !!!!, ou jardinier. Courses d’autos? Oui, j’adore conduire vite,vite sur les autoroutes, plus possible. Chanteuse de cabaret? Je ne distingue pas un Do d’un Fa , etc. Mais j’aime leur attitudes. Leurs beautés , la façon d’ont elles regardent le public. Comme des reines! Jardinier, cela va sans dire, que ferais-je sans les fleurs les arbres les plantes!!! Pablo disait que les forêts sont comme les mers, les océans, les forêts tropicales, bien entendu, le vent les fait danser comme les vagues. Il était marin, après, ingénieur forestier. Il savait .
seconde partie - la petite Piazza 1-photo Dominique Landau
Toujours aimé les escaliers. Pourquoi?
Oui, je suis toujours ici à Velletri et ma petite Piazza devant moi. Et mes balcons.
.Les balcons, pas difficile de savoir pourquoi ils me plaisent: fleurs, plantes et vue. Voyeurisme, éspèce de.Mais, si la vue va aussi loin dans l’espace, je vois la mer. Elle me manque. Son bleu, ses vagues, comme la vie qui jamais ne s’arrête ,oh, oui, quand on crève et même….
Les lignes que les vagues dessinent sur le sable. Fascinant. J’y est découvert mes lignes, à moi. Jamais disparues. Mon humeur les assombrissent parfois, mais après elle reviennent encore, elles y sont pleines de la vie qui m’attirent.Toujours. De cette vie que je crois avoir bien vécue. Cependant. J’en voudrais encore, de cette vie d’antan. Bref. C’est pas à moi de décider, d’ailleurs j’en ai marre de toujours décider.Laissons faire, le temps et ses étoiles,et le vent qui emporte tout.
On peut aussi voir des montagnes, celles-ci , je les aime pas, elles me donnent le vertige.
Mais je parle des escaliers. Faut pas m’interrompre. Je les aime, les escaliers. Qui sait pourquoi , quelque souvenir de mon enfance? Ou à peine à cause du mouvement, bouger les jambes,d’une façon toujours différente. Aujourd’hui, je dois faire un peu plus d’attention, je ne voudrais absolument pas tomber et me casser la gueule ou autre enfin un exercice, monter descendre 30 fois par jour c’est déjà quelque chose pour quelqu’un qui ne bouge pour ainsi dire pas beaucoup.
Les escaliers de ma vie, sont très variés. Comme les escaliers de toutes les maisons où je me suis trouvée, par choix ou par destin?. Question sans réponse.
sabato 12 aprile 2008
fin première partie de la petite Piazza-illustration Dominique Landau
Le matin tôt, je descends acheter le journal d’ici.
“ Carlo Sconamiglio et Assunta Ponti trouvés morts sur la Piazza hier à minuit. Pietro Madrazo, et un inconnu,( connu de tous mais sans identification) , blessés se trouvent à l’hopital. L’arme du crime a été trouvé dans un petite ruelle, près de la Piazza, sans empreintes. On ne connaît pas le motif. L’assassin inconnu.. La police fait appel aux citadins pour n’importe quelle information qu’ils peuvent avoir.
Je cours à l’hôpital.
Je réussis à passer – pas difficile ici – et demande a une infirmière , où se trouve Pietro Madrazo. Elle me donne le numéro de la chambre sans rien me demander.J’ouvre la porte et je vois que les deux sont au lit avec des aiguilles partout, mais il y aussi un policier qui me demande qui je suis, je lui réponds la fiancée de l’un d’eux. Il ne demande pas duquel.Quelle chance j’saurais pas quoi lui répondre. Je m’approche du barbu, il ne dit rien . Il regarde, c’est tout. C’est lui qui à l’air au plus mal. Le policier se trouve à mes côtés, suspect, il à raison en fin de comptes, je vais voir l’autre, à m’entendre lui dire “ciao, ça vas?” Il ouvre les yeux me regarde avec un vrai sourire, vois le policier et ouvre la bouche mais!? Oui !!!!!il parle, ne baffouille absolument pas, le "fiancé", il parle très clairment et dit:” c’est Antonino le mari disparu d’ Assunta qui a tiré”. Fou? OH, non, pas du tout,d’ailleurs je m’en doutais.
C’est donc à lui, le soi disant “ fou du village”, qu’on doit d’avoir découvert l’assassin.
Faire le fou pour que personne ne l’approche, pour se sentir encore plus libre.
Adaptation pathologique de sa personnalité à l’ambiance?
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venerdì 11 aprile 2008
la petite Piazza 2 q - illustrations Dominique Landau
Ah, les voilà qu’ils arrivent, deux d’un côté, elle de l’autre. Ils sont aussi contents que moi de nous revoir. On diraient vraiment des amis de toujours. Cela fait plaisir,on commencent à bien s’aimer, malgré défauts de part à part, Il semble, que le moustachu a dû aller à Rome chez des anciens compagnons, le barbu a eu un gros rhume, et ma petite amie, a eu un travail pas facile du tout pour une dame pas facile du tout. Le “fiancé” aura probablement eu une de ces terribles cuites et n’est pas sorti ces jours.ci. On verra bien. Ils sont si contents de se voir et je suppose de me voir aussi, qu’ils ne me demandent rien mais parlent et parlent. Le moustachu raconte ce qu’il a vu à Rome, manifestations, - of course, il y a toujours une ou plusieurs – il raconte tout ému du plaisir qu’il a eu à revoir ses amis, parler de politique, là il s’interromps fait un clin d’oeil à son ami le barbu, oui, je sais dit-il, t’étais vraiment trop jeune,et t’étais un imbécile à suivre les fascistes, heureusement t’as commencé quand même à réfléchir et à temps. Le barbu, fait oui de la tëte, un peu honteux, me regarde en “sourdine” et ne dis pas grand’chose à part les noms de toute une série de médicaments qu’on lui à fait avaler ces jours qu’on ne s’est pas vu, il a eu l”influenza”, – j’ai l’impression qu’il regrette son passé, je l’éspère bien! – quant à mon amie elle est encore furieuse à cause de l’affreuse et difficile robe qu’elle à fabriqué pour l’affreuse cliente. Elle ne veut plus la voir, ni l’avoir . Peu à peu le temps passe, et le voilà, mon “fiancé”, un petit peu bu, dèjà.
Nous sommes maintenant tous ici. C’est le moment de leur dire que demain, il y à fête et je propose de venir tous et danser. Ils me regardent curieux , un peu ébahis, ils doivent se dire qu’enfin une dame aux cheveux blancs, quand même, faut pas éxagérer! Le seul qui ne dit rien, c’est mon “fiancé” – d’ailleurs il ne dit presque jamais rien , et quand il dit, on ne le comprends point, il baffouille – mais fait une grimace, pour lui ce doit être un sourire content. Vous aller me demander qu’est-ce qui arrivent aux gens qui nous transperçaient de leurs regards malveillants? Rien, ils se sont habitués à nous voir, on s’habitue à tout et on finit par oublier.
L’après-midi se passe vite, avec un cafè, du rouge, des glaces et avant de se dire ciao, on se mets d’accord pour demain soir. Assez tard - pour moi du moins - vers 9 heures, la musique ( hm, hm) commence vers cette heure là. A demain. Ciao, ciao.
Demain, donc aujourd’hui rien à faire une de ces tempêtes de pluie de vent, on m’à déjà annoncé que l’orquestre ne viendra pas. Ce sera demain. Espérons. J’essaye de voir quelque chose à travers les vitres, personne, tous enfermés chez eux.,et une fontaine qui tombe du ciel , un vent qui fait tomber mes plantes et avec la terre des vases, remplit de boue mes petits balcons. Zut. Attendre , toujours. Une autre fois à la fenêtre voir , voir n’importe qui, mais voir. Et bien j’servie traversant la rue en courant qui m’apparaît ? ce sombre “ j’sais pas qui “, toujours de noir vêtu . la pluie ne me laisse pas bien voir. Et disparu à nouveau. Il va il vient, mais qui est –il? D’où vient-il’ ? que veut-il? Pourquoi toujours comme s’il se cachait? Aurais-je jamais une réponse?
Je ne me serais jamais douter que j’aurais eu la réponse d’ici peu.
Le mauvais temps à fait place, heureusement , à un beau soleil. La nuit , j’en suis sûre sera belle et Laura vient de me dire qu’on aura de la musique ce soir. Bien. Les heures passeront vite et j’irais au bar dans l’après-midi, trouver mes acteurs–amis pour leur rappeler notre rendezvous pour danser. Éspérons qu’ils n’auront pas changer d’idée.
Allons, il est déjà sept heures , je les vois au bar, assis tous les quatres! J’y vais. “Bonsoir, bonsoir, ça va, oui, très bien”,ils sont tous contents. “On va bien s’amuser “,qu’on dit tous.
Un verre de rouge, pour nous nous mettre en forme pour tout à l’heure. On en à besoin, je sais qu'on est tous on est un peu timides. Mais à peine commence la musique, je ne veux pas l’appeler “bruit” aujourd’hui, je ferais semblant que c’est une bonne orchestre, et voilà que le premier à se lever c’est mon “fiancé”, je lui dis d’attendre encore un peu pour que la piazza se vide et qu’on puisse l’avoir toute pour nous. Oui, petit à petit les gens qui étaient ici, s’en vont pour aller voir de près la fameuse orchestre. On aura la petite piazza pour nous seuls! le soi-disant “fiancé” et moi , sommes les premiers à nous précipiter – lui attiré par la palissade comme toujours - la- dessus et on se mets à danser , quoi, j’sais pas mais on commence à tourner, et voilà les autres qui se joignent enfin à nous. On se tient tous par la main. Le“fiancé d’un côté, le barbu de l’autre, me serrant fort ma main, le moustachu prends la main de la dame et l’autre main reste libre.On danse on chante, on est gais, on tourne, on tourne en ronds “comme sur le pont d’Avigon” , on tourne, on saute, on tourne , tellement qu’on en est complètement saouls de bruit, de musique, de joies, on est hors de la piazza on est j’sais pas où, chacun quelque part dans notre passé, qui sait, mais on tourne et on tourne. Je la vois à nouveau cette ombre noire, pas possible, je suis saolue, c’est pas vrai, il n’a rien à faire ici, nous on est contents, et on danse, on danse! Ah, mais quoi, qu’est-ce’ donc que j’entends, tout à coup la musique change , ce serait la techno? non, non, c’est quoi ? quatre coups, cinq , j’sais plus,et je vois à travers mon souffle de fatigue ou peur, le moustachu qui se jette sur la dame,le “fiancé” est par terre, le barbu aussi, je cours morte de peur, et je vois cette ombre de noir vêtu se sauver en vitesse. Je crie , j’appelle aux portes mais déjà il y avait quelqu’un là , il retourne chez lui, appelle les “carabinieri” , l’ambulance .Les frissons de peur plus intenses, ne me quittent pas, je vais malgré cela, voir, si c’est vrai ce que je pense. Oui, la petite dame et le moustachu, morts. Le corbillard, j’avais raison! Horreur, mais pourquoi, pourquoi, qui, qui, comment , les larmes m’innondent...malgré tout je vais voir les deux autres, blessés mais vivants. L’ambulance arrive. Les “carabinieri” aussi , moi je me sauve presque en m’évanouissant , je n’arrive pas à ouvrir ma porte, je tremble, enfin, j’y arrive. M’attends à voir les “carabinieri” sonner à la porte. Non, heureusement. Prends un somnifère pour pouvoir oublier.Rien à faire dors pas.Impossible.
giovedì 10 aprile 2008
la petite Piazza 2 p - illustration Dominique Landau
dimancheencoreunefoisjiraisfaireuntourducôtédelaportanapoletanajusteavantdyarriverilyàune éspècedepiazzaquinestpasvraimentunepiazzamaisunendroitssez grandpou stationnerlesvoiturespas agréablemaiscequilyàdebon cestquicichezsavioonachètentdesglacesformidablesilslesfonteuxmêmes lespatronslebonhommeunpetitvieuxestbiendrôleavecsonbonnetsurlatêteetpuisilasuffitquejyailleune seulefoisetilsaitdéjàcequejaimelepluslaglaceauchocolatsûralorsilmenmetsbeaucoupetmefaitpayer moinsgentilnon?
puisvisaviscestmonami dinoilàunmagazindecadresetvendsaussidespeinturesaffreusesjenedis rien veuxpasloffenserc’estluiquimepréparerleschâssispourlestoilesetenplusmelesapporteilaététravailler enfrancependantquelque tempsetcommeluiaussicroitquejesuisfrançaiseilesttoutcontentquandilme voitparcequedecettefaçonil peutparlerenfrançaisilmefaitdetrèsbonsprixetpuisilmaracontéqueson beaupèreaussiétaitpeintreilladmireénormémentjaidemandéalsicétaitvraiquesonbeaupèreétait vraimentbonpeintreellemaditquecequilfaisaitétaitaffreuxcesontprobablementlespeinturesquedino vendstantmieuxs ily réussitenplusjecroisqu’icicesontcespeintureslàquisevendentceneserontjamais lesmiennesunjourilestentréchezmoietquandilavutousmestableauxaumurilàfaitunedecesgueules jen étaissûrecependanttrèsbienélevèilmedit maiscommetutravaillestcest beautu saisquelmenteur sympapetitàpetitilcomprendra.
Faudra que je lui en parle un peu de l’art.
Oui. T’as bien fait d’écrire comme cela, car ton histoire est en train de devenir très ennuyeuse, on dirait un devoir d’écolière. A qui cela pourrait intérésser? Tu commences à déconner.Pour une fois elle à raison.
Je vais laisser tomber le bar la glace et tout le reste pour quelques jours. Je m’enferme et d’ailleurs je ne les vois pas non plus, mes acteurs.La petite place est vide. Très rare. Qu’est-ce qui peut bien se passer? On verra bien. Ils en ont tous marre de la vie, pensent à leurs solitudes, sont allés se promener, ou quoi? Les heures passent, toujours rien. Raison de plus pour rester chez moi.
Plusieurs jours sans nouveauté ou plutôt de cafard, donc ni regarder au dehors ni soritr. Cela va passer. J’vais tuer le sale cafard avec un soulier. Un vieux soulier, cela va faire un bruit que je détéste, v’lan v’là qui est fait, baeuh, cela me dégoûte.
J’étais sûre que cela l’aura vraiment fait disparaître ce sale cafard. .Il est tard, malgré tout je vais jeter mon coup d’oeil au dehors. Il y à longtemps, une semaine ou deux,- j’ai perdu le compte des jours, - que je ne vois ma petite piazza avec ses habitants.Personne, mais qu’est.ce j’aperçois? Prends mes lunettes. Un personnage , cela doit être un homme, noir sur noir, tout de noir vêtu.Il longe les murs des maisons qui entourent la piazza, il regarde , devant, derrière,aux côtés, mais a l’air de faire le en sourdine, en cachette. Et sans même m’en apercevoir , il n’y est plus. Quoi encore des hallucinations?! Pas possible,.je commence à avoir de drôles de pressentiments.
Quels pressentiments, dit-elle, tu crois encore au fântomes’, à tes pressentiments, cesse de dire des conneries, tu ferais mieux d’aller te coucher , ce ne sont que tes yeux qui te jouent de mauvais tours depuis ton opération. Allez, éloigne-toi de la fenêtre. Cela suffit, depuis quelques jours que je t’observe, ça va mal ou quoi? Un bon sommeil c’est ce qu’il te faut. Aurait-elle raison? Hallucination? Mais alors j’en ai souvent car si je me rappelle bien, ce n’est pas le première que je vois ce sombre personnage, toujours en noir comme un présage pas si sage. Nous verrons bien. Demain, je sors.Décidé.
Pour un motif quelconque, il devra y avoir une fête un de ces jours. Il y en souvent, alors, on danse sur la petite piazza, où sur l’autre pas très loin d’ici, et la musique - façon de dire, du bruit, quoi – on l’entend de partout. Ce sont toujours les jeunes qui commencent à se balancer au rythme, presque, –enfin quelque chose en ce genre – quelques vieux qui se rappellent de leurs jeunesses, pas mal quand même. Un peu de tout, tangos, bolero, java, musique napolitaine, salsa, samba - qu’il croyent - enfin assez pour remuer un peu. Amusant.
Et pour remuer un peu, je m’en vais attendre mes amis, sur la piazza. Espérons qu’ils se montrent aujourd’hui. Ma glace, mon attente, une cigarette, un verre d’eau, tout ceci por voir s’ils apparaîssent. Ils me sont manqués. Ils sont amusants dans leurs tristesses - même le barbu, ex –beau, c’est lui le plus déséspéré ,je crois, - ou serais-je devenue sadique? M’amuser de la peine des autres, pas possible, oh je voulais sûrement dire qu’ils me donnent l’occasion de ne pas penser à moi, oui, c’est cela. L’ attente se fait longue mais je ne perds pas l’espoir. Ils vont venir, c’est pas possible autant de jours sans les voir.Quand il arriveront je leurs parlerai de cette fête,possible qu’ils balayent la tristesse et on va tous danser!!!! Bien j’suis contente cela fait des années que je ne fais pas un pas. De danse.
Tiens les cloches sonnent. J’aime beaucoup le carillon des églises. Certain, que c’est pour annoncer quelque fête d’un quelconque saint, surtout que ce soit un qui aime faire la foire!
Et en parlant de cela, on va vraiment faire “du carillon “ demain . On sautera, on dansera, on criera. La joie, quoi, pour une fois. Je me sens bien et puis, il fait chaud. Soleil, ciel bleu, la nuit avec de superbes étoiles, chaleur , c’est exactement ce don’t j’ai besoin.Oui, demain ce sera un 14 juillet sur la petite Piazza!!! Sils sont là. Seule, jamais.
mercoledì 9 aprile 2008
la petite Piazza 2 o - photo Dominique Landau
Je me demande si mes amis - acteurs seront là, si j’y vais à la Piazza. Encore, dit-elle? Mais c’est une idée fixe? Oui, t’as pas encore compris? Un autre coup d’oeil au dehors, et surprise , oh, pas tellement , car ici c’est comme ça, une variabilité de climat incroyable, du soleil et le fleuve disparu! Et, je la laisse ici à parler seule.
On est tous assis comme depuis plusieurs fois dèjà autour d’une table et la Piazza nous entoure.Ils parlent, racontent, discutent. J’écoute. J’apprends. Et commence à refléchir sur la vie des ces personnes et me dis que je suis moins seule qu’eux. Je me jure à moi-même de ne plus jamais me plaindre de ma solitude. Elle n’existe pas. Pas comme la leur en tout cas.
Celui qui commence à m’être le plus sympa, c’est le moustachu. Seul comme un chien abandonné, il n’à que ses souvenirs comme compagnie. Pesonne. Sa famille , tous morts pendant la guerre. Et cet ami, le barbu ex – fasciste- j’y crois guère, il a probablement voté pour Fini, ex, aussi, celui-ci , boh, crois pas- est peut- être son ami, qui sait, soi-disant.. Oui, il un chat aussi moustachu que lui. Pas grand’chose comme compagnie.
La petite dame, c’est vrai, elle me fait de la peine, tellement vulnérable, absolument seule.Je m’étais trompée en disant qu’elle est opportuniste, non, elle cherche comme beaucoup d’autres un compagnon et ne sais pas vraiment comment s’y prendre, se trompe à chaque coup, pas trop intelligente, puis je me demande si elle ne serait pas encore amoureuse de son disparu, de mari.
Quant au barbu, dieu comment ai-je pu un seul moment penser qu’il ressemblait à Pablo!Ses yeux? Oh, non, les yeux de Pablo jettaient des scintilles vertsbleux , celui- ci lance de la bave larmoyante. Il est seul malgré son fils car d’après ce que je comprends il n’y à aucune communication entr’eux.. Il continue à faire le beau,le vieux-ex-beau et vouloir séduire tous ceux et celles qui se laissent prendre à son jeu. J’crois pas que ce lui soit aussi facile, il est vide, égoÏste, vaniteux.
J’irais acheter mon jeans autre part.
Quant à mon “fiancé” , il ne parle pas, il baffouille de temps en temps quelque chose, et boit. Sûr qu’il fait le fou, j’crois pas qu’il le soit vraiment, il me lance des clins d’yeux ironiques,curieux, pas si fou que ça, il doit avoir compris depuis longtemps que pour survivre en ce monde, il suffit de s’enfermer dans un univers uniquement à lu.Et comme seule compagnie, la bouteille. Fascinant comme personnage.
Je vais devoir faire des recherches sur lui. C’est trop bizarre qu’on ne sache même pas son nom ici. J’ai demandé a Laura., au pharmacien, à d’autres amis, - peu ici, - mais malgré tout j’comprends pas cette indifférence , cette ignorance sur une personne que tous voient depuis toujours, que tous appellent “ le fou du village”, tous rigolent quand il se mets sur la palissade a discourir, à chanter ou à danser, ils ne lui parlent pas, et si lui se dirige à quelqu’un, ce qulequ’un s’en va sans lui répondre. Tous, comme s’ils avaient peur de lui.Et il continue son train-train il est innofensif. Alors?
Pour moi,c'est un vrai exemple d’un être absolument indépendant. Il s’en fiche de tous et de tout. Donc, libre.
En parlant d’autres choses, cela fait bien plus de deux semaines que la petite dame qui venait en face de chez moi, à la pharmacie, tous les mardis, ne vient plus. Je ne vois pas non plus sa mère sur la place, ni l’infirmière. Serait-il arrivé l’inévitable ? Tristesse.
Tiens pour nous changer d’idées, on va faire un tour. Il fait beau maintenant le sacré vent s’est envolé…Montant la Via del Corso, on arrive à une autre place plus grande mais point aussi belle que ma petite piazza, il y à une tour ancienne et une grande église, et de tas de petites rues qui partent dans toutes les directions , on y trouve, comme sur la Via del Corso, pleins de boutiques d’habits, de pains, des enotecas, de videos, de machines pour les ordinateurs, magazins de musique, de souliers, etc, et surtout on y vends aussi des plantes et des fleurs. J’y résiste jamais et voilà que j’achète une plante pleines de fleurs de toutes les couleurs. Plus loin encore tout au bout de la Via, une énorme librairie Mondadori vient d’ouvrir. Ċa c’est formidable. On y trouve même quelques livres français et anglais.Je continue et traverse un jardin, j’arrive à une boutique qui vends matériaux pour artistes. Le patron me connaît, puisque c’est chez lui que j’achète mes toiles pour peindre.
Assez marcher pour aujourd’hui. On va voir ce qui se passe sur la petite piazza. Cependant en arrivant, je ne vois personne, seulement pleins de gosses en bicyclette ou qui jouent au ballon, et de tas de jeunes mamans et leurs bébès. Le soleil bat en plein! Je vais y rester un moment aussi, j’adore le soleil... surtout ma glace de tous les jours, à présent qu’ìl ne fait plus froid. Je m’ennuie à rester ici assise, je finis ma glace, m’en vais. J’ai l’impression que mes personages ne viendront pas .Alors à quoi bon rester? Vite j’emporte ma plante car les fleurs commencent à devenir tristes, trop de soleil pour elles, je dois leur donner à boire.
la petite Piazza 2 n - photos Dominique Landau
Le crépuscule est déjà sur nous. Tout à coup, j’aperçois quelqu’un qui nous regarde d’assez loin, tiens je me dis celui-là, jamais vu. Mes amis m’interpellent, et quand je cherche de nouveau l’inconnu, je ne le vois plus. Aurais-je des hallucinations?
Non, car en revenant,- ils veulent tous m’accompagner chez moi - je crois pour que je les fasse monter , aucune envie de le faire. Bon et bien en revenant, j’entrevois à nouveau cet inconnu, au loin, mais aussitôt qu’il aperçoit la direction de mon regard, le voilà disparaître à nouveau. Boh, je dois être fatiguée et je commence vraiment à voir des choses qui n’existent pas .A demain que je leur dis, je leur claque presque la porte au nez avant qu’ils ne puissent me demander de voir mes tableaux. Je sais qu’ils sont curieux .Ciao, ciao, on se voit demain. Ouf, j’ai quand même eu peur qu’ils ne me suivent et montent les escaliers derrière moi.
A peine assise la voilà qui me dit. Alors t’es contente? C’est toi qui te donnes en spectacle ici. C’est le comble, une personne de ton âge, soi disant respectable, etc, etc, et blablabla., merde laisse moi tranquille , j’fais ce que je veux. Et m’en vais avec un livre dans un coin. Laissons- la parler toute seule.
Et puis tout à coup j’entends un bruit différent, je laisse mon livre , j’essaye de voir à travers les vitres – il fait dèjà assez sombre - et je vois un corbillard!!! Brrrrr, je me demande ? serait-ce un mauvais augure? J’aime pas voir cela. M’en vais v oir la télé qui me fait dormir.
J’ai froid en – dessous des couvertures. J’sais que le temps est mauvais aujourd’hui. Eh, oui, je me lève avec une humeur de chien, mon corps n’à pas besoin de savoir comment est le temps, il le sent. Oui, le déluge, un vent furieux, il ne manque que la grêle. Éspérons qu’elle ne tombe pas , mes pauvres plantes vont encore être blessées.
La routine de tous les jours, café, douche, puis, pas envie de m’habiller, pourquoi faire, je ne pourrais mëme pas me placer au balcon regarder à la fenêtre, pas intéréssant. Attendre que cette pluie cesse que le vent s’en aille hurler autre part. Attendre. C’est ce que je fais. Ce mot “attendre” il y à longtemps déjà qu’il me casse les pieds, ouf. Patiente, il n’est encore que onze heures. Ce sont surtout les après midi, les plus amusants, quand la petite Piazza se réveille.
Bien, alors à toute à l’heure.Je vais voir s’il y à de la poste- façon de dire – car ce n’est point une vraie poste, celle qu’on peut toucher, le papier ,regarder les timbres, voir l’écriture , lire, déchifrer quelque écriture difficile ( comme la mienne par exemple) non, tout ou presque tout est virtuel de nos jours, alors, bon, vive l’ordinateur, je me place devant, etc.Rien ni même virtuel. Zut Je vais lire les journaux. Aucune bonne nouvelle. Malheureusement, les mauvaises nouvelles, car il n’y à que celles-ci, ne sont pas du tout virtuelles. Terrible. J’en ai marre, surtout parce que je ne peux pas empêcher que le monde s’entretue et ne peux pas non plus tuer tous les cons de politiciens qui manipulent le globe. La globalisation, oui, la merde, quoi! Assez. .C’est elle ou moi qui parle? C’est vraiment fou ce qu’on se ressemble.
J‘peux pas rester sur place, je vais jeter un coup d’oeil à la fenêtre.Le déluge à cessé, il à laissé un fleuve sur la rue, je traverse pour joindre la Piazza,car il coule assez vite. Le vent siffle encore, un rayon de soleil, assez faible, lutte avec le ciel encore assez gris – déteste le gris – dans un grand moment ce mauvais temps va passer, je crois.
martedì 8 aprile 2008
cerchio-foto Flavia Farina
la petite Piazza 2 m
Quelques jours se passent, elle m’a mise de mauvaise humeur, je ne sors pas, je regarde. Ils sont tous là. Mes acteurs et en plus les autres, les comparses. Ces figurants ne font que remplir la scène. Ils marchent de long en large, rigolent, bavardent, restent assis sur les bancs prendre le soleil. Le coiffeur, à sa porte qui attends des clients. Les jeunes qui passent en courant se tenant par la main, d’autres qui continuent à s’embrasser, toujours les mêmes de l’autre jour, c’est fou l’amour, surtout au printemps!
Je ne reste pas sur place, je cours à mon autre petit balcon, je parle à mes fleurs qui sont en fleurs, la via del Corso est bondée de gens qui vont et viennent, les voitures qui ne devraient absolument pas avoir le permis de circuler au centre, les motos, quel bruit infernal, et voila qui apparaît? Mon barbu. Tiens bonne idée je vais aller à sa rencontre et prendre ce café - glace pour moi- auquel il m’a invité l’autre jour. Quelque chose à faire au lieu de rester ici à me confondre.
Je descends en courant et je le cogne presque au coin de ma petite rue.” Ciao”, qu’il dit,un peu surpris,” ciao”, je réponds.” Je suis content de vous rencontrer, voulez-vous prendre ce café aujourd’hui?” “ Oui,” je rèponds.On y va ,mieux que rien , ce jour d’aujourd’hui avec la mauvaise humeur. Elle va sûrement disparaître, avec ma glace au chocolat .
C’est un vrai gentleman, mon barbu, il s’assied après moi, il se lève si je me lève, il me demande si je veux un café ou la glace au chocolat - il m’à sûrment vu en prendre et sait ce que j’aime- il le dit en souriant, il à quand même de belles dents encore, ou serait-ce une prothèse? Encore une petite méchanceté de ma part .Bon, il n’attends pas que je finisse ma glace pour bavarder , il commence à me dire qu’il s’appelle Pietro -pour moi ce sera toujours le barbu - qu’il est veuf, que son fils est ingénieur mais ne trouve pas de travail alors heureusement il y à la boutique d’habits, etc.Je dis quelques mots en essayant de ne pas pronnoncer une parole avec l’R, rien à faire toujours : il dit encore une fois,- et comme sujet de conversation, ras-le-bol, -“vous êtes française, n’est-ce pas ?” “Oui,” je continue avec une nationalitè que je n’ai pas eue. J’en ai eu deux ou trois , je crois, mais jamais la française. Bref, on parle de n’importe quoi, et la dame et le moustachu arrivent, chacun d’une autre direction, lui il fait un signe à son ami et moi à ma nouvelle amie, la dame. Il ne manque que mon “fiancé” pour ëtre au complet.Il va venir je ne m’en fais pas, c’est son heure.On se trouve là, tous les quatres comme de vieilles connaissances, en faisant tous semblant de ne pas apercevoir les regards malicieux qui nous transpercent. Moi je ne dis rien, je préfère les écouter et je vois que petit à petit ils parlent entr’eux comme de vrais amis.C’est donc vrai qu’avoir partagé des émotions semblables on commence à se sentir comme une famille et je dis cela sans aucune méchanceté.C’est la vie.
Il y à une palissade sur la Piazza, - elle y est depuis quelques jours - donc quelque concert, ou discours, se prépare. Mais non, - ce que je suis distraite - cette palissade est ici depuis un bon moment.- c’est l’iman qui attire mon “fiancé” – c’est là qu’il il y va et c’est ici qu’il chante, parle ou trébuche.Le voilà qui arrive, il à l’air normal, peut-être n’a-t-il pas encore commencé sa dose d’alcool. J’ais pas ce que les autres qui sont avec moi, diront mais j’ai toute l’intention de lui faire signe pour se joindre à nous. Comme ceci nous serons au complet et je pourrais enfin diriger mon spectacle, ma pièce de théâtre. Non, me di-elle,- ça y est , elle m’a suivi,elle est terrible, elle ne me quitte jamais. Non, le spectacle tu l’as toujours eu et tu ne peux absolument pas diriger une pièce de théâtre, c’est la vie qui la dirige. Aurait-elle raison?
M’en fous, en tout cas mon”fiancé” est avec nous et paraît-il, il m’a reconnu, j’crois malgré tout qu’il n’est point si cinglé que cela.Un peu en dehors de ce monde, possible et pourquoi pas, c’est lui qui à raison, en fin de compte avec ce monde devenu, lui, oui, complètement fou! Et les autres l’acceuillent comme n’importe qui, normal, tous ici le connaissent sans même savoir son nom. Aucune importance.Un surnom, oui, Oboco!!
A un moment donné mon barbu nous dit :” pourquoi ne pas faire un tour, j’ai l’impression que vous ne connaissez que cette Piazza.Vous restez ches vous à regarder et à peindre”, “ non je lui dis, c’est pas moi qui peint, c’est mon amie” Un sourire ironique de tous…M’en fiche ils peuvent penser ce qui bon leur semble, moi j’suis contente car je les tiens tous ensemble.. Alors,” bon,” je dis “pourquoi pas, mais allons tous” . Les autres avant de laisser dire au barbu oui ou non, disent oui, oui, bonne idée. Inclus mon “fiancé” qui n’a encore qu’un petit verre de rouge dans l’estomac. Et on se lèvent , mon barbu gentleman, payent tout le compte , n’accepte aucun non de personne.
On se lèvent en nous secouant tranquillement de nos dos, les regards malveillants des autres qui restent là ébahis de voir partir notre petit groupe, presque la main dans la main. Une famille, quoi!
Il me montre tout orgeuilleux la Porta Napoletana, une vieille très vieille construction très belle, une sorte de pont qui divise une part de la petite ville, entre moderne et ancienne. Je fais semblant de ne pas la connaître pour continuer d’être un peu mystérieuse, secrète, une personne qui ne sort pour ainsi dire jamais de sa maison. Si seulement ils s’imaginaient qu’on a voulu me faire faire une expo à la Porta Napoletana!Mais chut. Silence. Continue ton rôle de française, un peu étrange et renfermée.
Il paraît que tous les gens de ce bled, en dehors aussi de la petite piazza, connaissent mes amis, parce que ce sont toujours les mêmes regards curieux, ou serait-ce moi qu’ils regardent : la main dans la main du barbu et de mon “fiancé”,? oui car celui-ci pourrait tout à coup s’envoler et je ne veux pas. Quant au barbu, pourquoi pas ?
la petite Piazza 2 l - illustration Dominique Landau
Et puis le temps passe, la petite Piazza se remplit, les personnes nous regardent- je sens qu’ils sont surpris de me voir en compagnie de la personne en question – c’est ainsi dans les petits bleds. On s’en fout, autant moi qu’elle, surtout, elle, car elle s’est déjà habituée à être regardée ainsi, d’un mauvais oeil.
Je ne fais aucune remarque mais l’encourage à continuer à bavarder comme si de rien n’était: la suite de sa vie. Pendant qu’elle parle je regarde autour de moi – elle parle un peu trop, cela commence à me fatiguer - des jeunes avec le celullaire dans les mains à envoyer de tas de messages, d’autres qui parlent pour ne rien dire, des commérages, et d’autres encore qui entrent se faire couper les cheveux, il les coupe assez mal d’ailleurs, le coiffeur du coin , encore d’autres qui arrivent avec leurs achats, ils se reposent en prenant un café, enfin la petite Piazza est pleine, le beau temps est arrivé.
J’écoute à nouveau ma petite dame, au fait elle vraiment petite, genre mignon. Malheureusement aussi petite de cerveau..elle me fait de la peine.Et bien elle arrive enfin à son histoire avec le moustachu, on va l’appeler Carlo.N’en pouvant plus de sa solitude, et de le voir lui tourner en ronds depuis un certain temps, elle accepte un rendez-vous, – of course - au bar ici – leur premier café. Commence une histoire qui à tout l’air d’aller bien jusqu’au moment ou Carlo lui présente le barbu son ami....elle en avait déjà un peu marre de Carlo. Juste un pauvre vieux pensionnaire, célibataire toujours, ne sachant pas et ne voulant rien partager vraiment, avec elle. Le barbu connaÎt tout sur la compte de la petite dame, tout ce sait ici comme je l’ai déjà dit, et le barbu n’est point aussi ingénu que Carlo., habitué aux femmes, veuf, et toujours en quête d’aventures, malgré son amitié avec Carlo., - en fin de compte tout se vaut en amour comme à la guerre – commence à lui faire la cour, discrètement. Il ne veut quand même pas faire du mal à son ami le moustachu. Il laisse faire le destin.Il patiente. Il éspère que ce soit elle à faire le premier pas. Et après quelques temps cela arrive.En cachette..Et puis un jour ils ne veulent plus se cacher et voilà, mon pauvre Carlo, ne sachant quoique ce soit, les voit qui arrive bras dessus bras dessous, et arrive ce qui est arrivé! Et que vous savez déjà.
Là, elle s’arrête et commence à pleurer, de nouveau seule. Après ce qui arriva entre le moustachu et le barbu, elle à compris que l’amitié vaut plus qu’un “ersatz” d’amour, un feint amour . Que pourrais-je bien lui dire? Rien., je l’embrasse et je lui dis à demain.
J’arrive et ouf, elle commence à m’engeuler. Mais de quoi te mêles-tu? Laisse en paix ces gens, la dame, le moustachu, le barbu, il ne manque que le ventru encore pour y être au complet! Non, je lui dis il manque mon “fiancé” , le ventru je l’ai envoyé promener.T’es complètement cinglée, ton “fiancé”, arrëte de l’appeler comme cela, tu finiras par le croire! C’est toi qu’est cinglée, je l’appelle comme cela en riant, parceque c’est ainsi que mon petit fils l’a baptisé!!! Et puis, t’as rien à faire de mieux que m’emmerder ou quoi? Maintenant que je commence à sortir et essaye de m’amuser et prendre part à ce théâtre vivant, la petite piazza? Fous moi la paix!
Je ne fais aucune remarque mais l’encourage à continuer à bavarder comme si de rien n’était: la suite de sa vie. Pendant qu’elle parle je regarde autour de moi – elle parle un peu trop, cela commence à me fatiguer - des jeunes avec le celullaire dans les mains à envoyer de tas de messages, d’autres qui parlent pour ne rien dire, des commérages, et d’autres encore qui entrent se faire couper les cheveux, il les coupe assez mal d’ailleurs, le coiffeur du coin , encore d’autres qui arrivent avec leurs achats, ils se reposent en prenant un café, enfin la petite Piazza est pleine, le beau temps est arrivé.
J’écoute à nouveau ma petite dame, au fait elle vraiment petite, genre mignon. Malheureusement aussi petite de cerveau..elle me fait de la peine.Et bien elle arrive enfin à son histoire avec le moustachu, on va l’appeler Carlo.N’en pouvant plus de sa solitude, et de le voir lui tourner en ronds depuis un certain temps, elle accepte un rendez-vous, – of course - au bar ici – leur premier café. Commence une histoire qui à tout l’air d’aller bien jusqu’au moment ou Carlo lui présente le barbu son ami....elle en avait déjà un peu marre de Carlo. Juste un pauvre vieux pensionnaire, célibataire toujours, ne sachant pas et ne voulant rien partager vraiment, avec elle. Le barbu connaÎt tout sur la compte de la petite dame, tout ce sait ici comme je l’ai déjà dit, et le barbu n’est point aussi ingénu que Carlo., habitué aux femmes, veuf, et toujours en quête d’aventures, malgré son amitié avec Carlo., - en fin de compte tout se vaut en amour comme à la guerre – commence à lui faire la cour, discrètement. Il ne veut quand même pas faire du mal à son ami le moustachu. Il laisse faire le destin.Il patiente. Il éspère que ce soit elle à faire le premier pas. Et après quelques temps cela arrive.En cachette..Et puis un jour ils ne veulent plus se cacher et voilà, mon pauvre Carlo, ne sachant quoique ce soit, les voit qui arrive bras dessus bras dessous, et arrive ce qui est arrivé! Et que vous savez déjà.
Là, elle s’arrête et commence à pleurer, de nouveau seule. Après ce qui arriva entre le moustachu et le barbu, elle à compris que l’amitié vaut plus qu’un “ersatz” d’amour, un feint amour . Que pourrais-je bien lui dire? Rien., je l’embrasse et je lui dis à demain.
J’arrive et ouf, elle commence à m’engeuler. Mais de quoi te mêles-tu? Laisse en paix ces gens, la dame, le moustachu, le barbu, il ne manque que le ventru encore pour y être au complet! Non, je lui dis il manque mon “fiancé” , le ventru je l’ai envoyé promener.T’es complètement cinglée, ton “fiancé”, arrëte de l’appeler comme cela, tu finiras par le croire! C’est toi qu’est cinglée, je l’appelle comme cela en riant, parceque c’est ainsi que mon petit fils l’a baptisé!!! Et puis, t’as rien à faire de mieux que m’emmerder ou quoi? Maintenant que je commence à sortir et essaye de m’amuser et prendre part à ce théâtre vivant, la petite piazza? Fous moi la paix!
lunedì 7 aprile 2008
la petite Piazza 2 k
Oui, je lui dis a mon amieennemie, ( vous savez bien qui,la solitude..) j’ai pris une décision, je vais aller connaître, le moustachu, le ventru et la dame, je connais déjà le barbu. Je ne vois aucune raison pour que tu y ailles. Faire quoi, de quoi vas – tu encore te mêler. J’sais pas mais j’y vais. Alors je t’accompagne. Non,j’y vais sans toi. Tu m’emmerdes.
Voilà, je suis à une table à prendre ma glace au chocolat. J’attends impatiente, que mes “acteurs” arrivent. Pourquoi? Aucune idée, je suis sûre cependant, qu’un motif doit y avoir, si pas aujourd’hui, un jour.Je le sens.
Tiens le coiffeur se dirige vers moi et me donne un livre qui raconte l’histoire de la petite piazza.+ “Merci,” je lui dis,” mais pourquoi me faire ce cadeau?”.” Mais c’est évident,” dit-il, “ la piazza vous intérèsse, je vous vois toujours à votre balcon en train de la regarder.Et, puis nous savons tous ici, que vous êtes peintre, alors vous savez vous ferez partie des personnes importantes qui ont habités chez nous, Vittorio Gassman, Anthony Quinn, Ettore Scola, et surtout le grand Gian Maria Volontè.” “ Merci encore, mais vraiment je ne suis pas comme eux, suis une inconnue en Italie, et voudrais garder mon anonymat,” lui dis-je. Il rigole, il connaît son monde.Il sait que tout le “paese” sait qui je suis depuis le moment que je suis arrivée ici...Sourires de part à part, et ciao.Ego satisfait, rien à faire.
La première à se faire voir c’est la dame. Elle me regarde , souris et vient s’asseoir près de moi. C’est vrai que les femmes sont plus audacieuses que les hommes. Je l’ai toujours pensé.
Elle me dit son nom sans me demander si elle pouvait s’asseoir avec moi. Je murmure mon nom, pas le vrai, of course, aucune envie de vraiment me faire connaître,.malgré ce que vient de me dire le coiffeur. La conversation commence par: “c’est vous qui êtes le peintre qui habite là dans cette maison en face, n’est-ce pas? On voit vos tableaux d’ici.” “ Non,” je lui réponds “c’est pas moi, c’est une amie qui habite avec moi.” “ Pas possible” , qu’elle dit,” on ne voit personne d’autres là sur le balcon, jamais, vous êtes seule, comme moi.”
J’sais plus quoi lui dire. Cependant je commence à me sentir solidaire , seule elle, seule moi...mais je ne le lui dirais pas. Un peu de mystère, j’aime cela.
Elle continue:” vous êtes française, n’est-ce pas? Cela se comprends à votre accent” Encoooore, je me dis, “ oui,” que j’lui réponds. C’est à moi maintenant de lui demander quelque chose, mais v’là que j’en ai pas besoin car elle commence à se raconter:” suis arrivée ici de la Sicile très jeune avec mon mari beaucoup plus âgé que moi, peu de temps après, il est parti je n’ai jamais réussi à savoir pourquoi. Personne ne l’à trouvé.Jamais. Vous savez dans mon pays ils se passent des choses de ce genre, ce n’est pas le premier qui s’envole comme cela et qu’on ne retrouve pas, ou on dit de ne pas le trouver.J’ai laissé tomber. Cependant, j’étais désésperée, sans une profession, sans rien. Juste un peu d’argent pour survivre quelque temps. Mes parents, bien entendu, Siciliens on toujours pensé que c’était de ma faute et comme ceci ils ne m’ont jamais ni pardonnés et encore moins,aidés. J’ai fait de tout, la femme de ménage, la baby-sitter, j’ai appris à coudre, toute seule,et je me sentais tellement seule…et me sens encore comme cela…les années passaient, oh oui j’ai eu quelques amours par ci par là, mais rien de sérieux . Je croyais m’être bien cachée et je comprends maintenant, que ces les hommes qui ont la langue trop longue…Tout ceci à provoqué les regards de travers des gens d’ici, je ne trouvais plus de travail, ils chuchotaient avec de mauvais sourires quand je passais.. Surtout les femmes , et puis petit à petit , les hommes ont recommencé à me regarder avec insistance, j’ avais cette impression, mais je ne me rendais point compte de ce qu’ils pouvaient bien penser. En attendant les années sont passées et passent.” “Oui” ,que je lui dis, pour l’encourager à continuer, parce qu’elle s’était interrompue. “Oui, je sais, la solitude, à un certain âge est difficile a supporter”
+ image prise du livre donnée par le coiffeur.
la petite Piazza 2 j
Il y à plein de monde cet après-midi, plusieurs jeunes qui s’embrassent avec encore du chocolat de leurs glaces à la bouche, au beau milieu de tous les petits vieux, qui les regardent avec envie. Se rappellent-ils donc encore de leurs amours, eh oui, cela ne s’oublie jamais. Comme disait Prévert, “les jeunes qui s’aiment ne sont là pour personne …” quelque chose dans ce genre. J’ai bonne mémoire mais pas pour les poèmes. Puis je vois arriver des motards, pas les miens , d’autres , un bruit à tout casser, surtout mes oreilles. Une assemblée d’une vingtaine de motards, casquettes noires, blousons noirs à la James Dean, et laissent leurs moteurs en marche. Mon petit monde sur la place s’en va presqu’en courant. Ils ont raison. Il ne me reste qu’à m’enfermer et voir à travers les vitres .Suis curieuse, je supporte un peu de bruit., tiens, tout d’un coup ils repartent, mais qu’est-ce c’était cette assemblée si courte? Ils sont fous, ou quoi? Eh, bien non, Laura m’ explique que cette réunion c’est les gens qui ont encore des Harley Davidson !!!un éspèce d’hommage. Quelle manie,enfin.
Ah, bon je vois arriver mon “fiancé” , le fou du village. Malgrè qu’à présent la petite piazza est innanimée. Il me semble, donc, qu’il y aura quelque chose à entendre d’amusant.Il va sûrement chanter et horriblement faux.Je ne vois pas de microphone. Tant mieux. Je me suis trompée, il n’ouvre pas la bouche, il danse, enfin, il croit danser mais c’est qu’il est absolument saoul!!! Ca y est. Il trébuche, il continue de soi-disant, danser, trébuche, peut plus se lever.Mais que fais-tu? T’es folle? Non, mais il me fait pitié, je vais aller l’aider. Non, pas du tout , tu ne sortiras pas d’ici. C’est déjà tard, il fait tout noir. Elle a raison , surtout que tout est fermé, j’pourrais peut-être demander au coiffeur du coin, par exemple ,je crois le seul encore à rester ouvert un peu plus, ,de m’aider à le mettre debout, et puis, possible, qu’il s’en fiche, ils doivent tous être habitués ici à le voir dans cet état. Il y a, dit-on, un dieu pour les ivrognes, mais alors vraiment, l’ est complètement saoul!
Je jette un coup d’oeil sur la Piazza ,en vitesse, pour voir si mon “fiancé” est encore en vie. Il n’y est pas. Alors il est encore en vie, quelque bonne âme l’a probablement emmené chez lui hier sor.
domenica 6 aprile 2008
la petite Piazza 2 i
Voyons un peu que devient mon petit monde sur la petite piazza. Alors j'y vais au lieu de juste regarder de mon balcon..Eh, bien ils sont là tous les trois, le ventru en plus. Il me semble que c’est un autre ami des deux premiers. Et en plus la dame , celle de la bagarre entre le moustachu et le barbu. Ils font mine de ne pas la voir, elle non plus, d’ailleurs Mais que vois-je? Le ventru qui se dirige vers elle, clopin-clopant, ah, non, pas possible, et bien, non les deux autres le tirent en arrière. Discussions. Gestes.
Je décide d’y aller moi aussi..je verrais mon barbu de plus près! J’arrive je les salue comme si je les connaissais, d’ailleurs je les ais tellemnt vu qu’il m’est impossible de penser le contraire… Abasourdis, les quatres, car je la salue aussi puisqu’elle fait part du théâtre auquel j’assiste depuis quelque temps, ils me répondent à peine.Pourquoi donc?puisqu’aujourd’hui je suis moins échevelée, coiffée un peu mieux - de temps en temps une petite concession ne fait point de mal - les habits sont ceux de tout le monde, pas de longue jupe, pas de jeans. Surpris et pourquoi, je me le demande, bon, on s’en fiche. Un petit sourire en plus mais à peine , au barbu, un regard pour voir le sien de regard. Oui, les yeux vertsbleus de Pablo mais délavés.Dommage. Tant mieux, je prendrais ma glace au chocolat, calme et sans frissons et demain, je me dis, je passe à son magazin!
Alors, demain, c’est aujourd’hui! J’y vais? Oui, non, oui!!!! J’arrive, merde , ce n’est pas le fils, mais le père. Bonjour, bonjour, qu’y à-t-il de bon ce jour? Ça fait rien , bavarder avec le père ou le fils revient au même, aucune importance. Premières paroles , of course,” vous n’êtes pas d’ici, madame, n’est-ce pas ?” Ah, je vois - mon accent toujours, dans n’importe quelle langue – “vous êtes française.” Je dis oui, pas envie de raconter l’histoire de ma vie. Et, blablabla, j’achète une chemise d’homme, y avait pas de jeans. Il me dit que dans quelques jours, et me demande d’un ton timide,” voulez-vous prendre un cafè avec moi?” Je lui réponds stupidement, que je préfère une glace. Qui est timide lui ou moi...j’aurais du dire non. Plus simple. Veux pas compliquer ma vie.. Si c’était le fils…. Et puis zut et encore zut, suis quand même pas “infanticide” . Horreur! Ma mauvaise humeur est revenue. Bon, que je lui dis, “ ciao, on prendra le café et la glace un autre jour”.
M’en vais avec ma chemise d’homme, il doit croire que je suis lesbienne. Il ne sait pas que j’ai toujours mis des chemises d’homme. Et puis quoi encore , tu t’en fous ou non? Mais que veux-tu, me dit-elle?. J’sais pas.J’veux rien. Je veux juste voir , suivre les événements de la pièce de théâtre commencée sur la Piazza. Je ne pouvais pas m’imaginer à ce moment là, que j’aurais eu , moi aussi, un rôle dans cette pièce.
Du temps va se passer avant que j’y prenne part. Sans le vouloir.
Suis au balcon, les 4 , 5 vieux monsieurs, ils y sont tous les jours là a la piazza, a récréer, probablement, l’histoire , les aventures d’antan, leurs luttes au temps de la guerre, la reconstruction de cette petite piazza qui leur tient tellement au coeur, comme tous ici d’ailleurs, de droite ou de gauche, pas important, l’important ce sont les lions a leur place, la fontaine qui coule toujours, les maisons remise à neuf, queleques ruines impossible à reconstruire, cause argent ou autre j’sais pas, et leurs éternels expresso, qu’ils boivent d’un coup pour reprendre un autre et encore un autre jusqu’au coucher du soleil. Cela quand il n’y a pas de fêtes ou processions, là ils y prennent part.Et se sentent jeunes.
Puis je vois aussi la pauvre très très vieille dame sur sa chaise à roulettes, elle profite du soleil, mais quand j’y pense, elle est beaucoup plus courageuse que moi, elle est toujours ici même en hiver. La pluie, le vent alors , non. Elle n’est pas seulement paralytique je crois, pauvre, elle doit avoir autre choes car elle ne bouge pas du tout. Elle reste immobile, comme les lions, pendant que son infirmière bavarde comme un perroquet avec d’autres, assises sur les bancs en pierre, autour de la petite Piazza.
la petite Piazza 2 h
Aujourd’hui, rien de spécial, mais j’entrevois de chez moi deux petites ruelles, qui sortent juste derrière la petite place. Une à gauche et une à droite, comme tout ici, bien entendu! Je les ais souvent parcourus. Sympa, des fleurs aux petits balcons, quelques niches dans les murs avec l’image de la Vierge ou de quelques autres saints avec des fleurs toujours fraîches dans des verres, ces petites rues donnent sur d’autres et ainsi de suite. On y trouve dans un petit coin une charmante ancienne et petite église toujours fermée. Qui sait pourquoi. Serait-elle trop petite pour tous les gens qui prient?- on peut aussi prier chez soi,- me dis-je. Enfin, j’sais pas et au fond ne m’intéresse point. Et si je continue j’arrive sur une sorte de rue plus large qui fait le tour de la petite ville. Et je peux ainsi tourner tout en rond et revenir chez moi par une autre rue. Simple, non?
Avant d’ouvrir ma porte et m’enfermer pour le soir, je regarde mes deux petits balcons, ce sont quand mêmes les plus gais de toute la piazza, avec leurs couleurs qui reprennent vie après un hiver si long.Comme moi qui à force de regarder au dehors, sors, en m’habillant avec pleins de couleurs.
Sors, sors pas? Un beau soleil mais assez froid. J’entrevois à travers les fenêtres –voyeuse, va - pas encore ouvert les portes des balcons – paresse aujourd’hui, mauvaise humeur, ou quoi? Enfin, j’peux pas malgré tout passer ma journée enfermée. Bon, j’ouvre pour mieux voir. Pas très agéable,comme premier coup d’oeil du jour, il y les “vigili “ qui discutent avec un monsieur qui a “osé” stationner sur la piazza! Ici ils sont terribles les “vigili”, ils ne te permettent même pas une seconde pour aller acheter des cigarettes, ou n’importe quoi, tout de suite un sifflet, paroles de part à part et puis cela dépend si tu connais ou pas le “vigile” du jour, une amende ou un pardon. C’est comme un crime lèse-majesté de stationner un moment, en bas chez moi, par exemple, quand on m’apportent mes toiles, ou un ami qui vient me voir. Ah, mais au contraire ils ne disent rien à tous ces gosses motards- de riches probablement - qui ont chosi mon petit coin de rue collés
à ma porte, pour leur stupide réunion de tous les soirs. Le bruit de plusieurs motos, terrible, puis pour s’amuser, les cons, ils sonnent à ma porte, plusieurs fois, jusqu’au jour que je suis descendue ----- vraiment comme une vieille folle et je les ai insulté – j’ai un énorme vocabulaire en toutes les langues …, et voilà, ils viennent toujours mais ne sonnent plus. Zut, faut que jeunesse se passe, d’accord, mais pourquoi en dessous de chez moi!!!!’??? Tous les matins, papiers, malgré qu’ils ne savent écrire que des bêtises, bouteilles de bière vide, une poubelle, quoi! Et le comble c’est qu’il y à vraiment une vraie poubelle à deux pas d’ici!!! Puis une fois avec mon petit fils, on a trouvé une swatiska peinte sur le mur près de moi melangée avec : viva il Duce,H itler et comble des comble le Che!!! Ignorants, imbeciles! Furieux, nous deux, on est allés acheter de la peinture couleur du mur, et tout à été effacé en vitesse. Mais cela nous est resté comme une très vilaine image Bon, rien à faire contre la méchanceté - je crois même pas- c’est surtout une horrible ignorance.Oublions.
Et grâce à ce souvenir je me fâche. En fin de compte, c’est une réaction “vivante”. Cela vaut mieux que d’avoir le cafard.
Pendant que je suis fâchée, j’en profite pour me fâcher encore un peu plus. J’dois aller à la police pour faire mettre sur mon permis de séjour, le numéro de mon passport renouvelé pour encore 5 ans ( : )Y arriverais-je à 2011?
Enfin, police, pas eu de problème. En face c’est la station des gendarmes( carabinieri ) , il me semble que ce sont ceux-ci les préférés des italiens, en tant “qu’armes “ . Pourquoi? J’sais pas, je vais devoir demander. Mais j’ai l’impression que c’est dû à la télévison! Hahahaha, Oui, la TV: à un tas de programmes sur et avec les “carabinieri”, il les montrent très gentils, humains, sensibles, bref tout le contraire des policiers. En réalitè, il paraît qu’il y a eu et continue, une éspèce de compétition entre les deux. Quant à moi, j’aime aucun uniforme .Cependant se faire ses idées à travers la télè, j’ trouve cela assez stupide, mais cette boîte idiote à ce don!!! Je me demande vraiment dans quel pays, la sus-dite boîte n’est pas pleine de mensonges et de programmes qui vous font du “brainwash”.
la petite Piazza 2 g - photo Dominique Landau
Le beau temps est arrivé .Le bar en face – celui qui est de gauche – commence à installer les tables les chaises les parasols. Les barbus, les moustachus, les ventrus, les dames, et tout le beau monde du “paese” ne resteront plus debout à attendre. Attendre quoi? Comme moi quelque chose d’imprévu, cela arrive toujours tôt ou tard. Beau, moche, heureux, triste, en tout cas la vie ne reste point sur place. Alors, attendons tous en rond Oui, j’ai décidé de me mettre à une table aussi, et manger un de ces si bons “gelati” italiens. Chocolat, bien entendu
Mais qu’est-ce qui se passe? Boh, on me regarde de la tëte aux pieds, mais tellement tellement que je commence à me sentir comme un animal au Zoo, alors je finis en vitesse ma glace, et m’enfuis sur mon balcon. Et je pense et pense, pourquoi ces regards? Comme en Chine que les gens regardaient d’une façon très insistante mes pieds nus dans mes sandales. Ah, je comprends, je suis en shorts!!! Une femme de mon âge avec cheveux blancs, en shorts, aux pieds nus!!!! Cela ils ne l’avalent point ni ici ni en Chine. Quand on est vieux il y à des choses qu’on ne fait plus! Jambes et pieds nus, quel scandale ; s’ils savaient ce que je m’en fous
Eh bien pour leur faire plaisir la prochaine fois que je m’assierai à la table sur la petite Piazza pour savourer ma glace, je mettrais un caftan, long, long presque un Burka.
Je l’ai fait. Mais alors que veulent-ils? les mêmes regards assassins, sur moi. Ce qu’il y à , me dis Laura, mon amie, c’est que t’es trop spéciale trop différente , pour ici. Ah. Bon et alors, jupes longues , jeans, que dois-je faire, je lui demande. Rien dit- elle, continue comme t’ es. Tu ne les changeras jamais , ils sont trop “square” , et toi, ne pense pas que c’est toi qui est bizarre, pense un peu que, et c’est vrai, tu sais je l’ai entendu, par ci par là, tu les fascine! Alors, mon ego est content, fasciner les gens ici, c’est énorme
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